COMPETITIONS 2011 – – Le Férion – Monaco – La Roquette/Var – Puget-ville

Trail du Férion

 

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Feux d’artifice ! Stéphane Giordanengo vient de remporter le trail du Férion sur le 26kms. Il signe la première victoire du club en compétition après de nombreuses “deuxième place”. Le début d’une longue série très certainement. Il établit également le premier record de l’épreuve qu’il a remportée ce jour. Pour Stéphane : “Hip hip …”

 

Le récit du champion, un véritable apperçu pour ceux qui voudront le faire l’an prochain :

Je suis parti à une allure assez “cool”, à 160 pulsations/mn. Je me suis tout de suite retrouvé devant, avec dans ma foulée celui qui a finit 2ème de la course. Après une piste, on a effectué une petite descente, puis on a commencé la première ascension, environ 2 km. Mon poursuivant était juste derrière moi, mais à environ 500m du sommet il a commencé à faire le yoyo. Au sommet, il y avait le premier ravito. Je ne m’y suis pas arrêté, je sais pas ce que le 2ème a fait, mais juste après je ne l’ai plu entendu. On a pris le travers vers la Baisse de Marsan, je ne l’avais jamais vu aussi détrempé ! A Marsan, la première vraie descente a commencé (jusqu’au plan de Linéa en bas de Coaraze). Je l’ai fait à bonne allure, en essayant de faire gaffe à mes pieds pour pas me faire d’ampoules précocément. Au passage de la baisse de Buse, comme prévu la team de Peillon, Em-Ti en tête, était au RDV, avec Dooble Di. Je n’ai pas vu qui était les 2 autres, j’étais concentré sur les pierres pour pas tomber, mais il m’a semblé reconnaitre la voix de Freddy. J’en ai eu confirmation après, et le 4ème était Rodolphe le photographe du jour. Jusqu’à la Baisse de la Croix c’est du plat, après seulement 26 mn de course j’en ai profité pour prendre un gel. Après, on enchaîne sur une descente hyper technique. Comme je la connais comme ma poche, je l’ai faite à fonds pour prendre de l’avance où c’est le plus “facile” (l’avantage du terrain !). Arrivé à la remontée sur Coaraze (qui doit passer bien plus facilement à pieds pendant un trail qu’avec un vélo sur le dos pendant un raid), je me suis retourné, il n’y avait personne en visuel. Au ravito de Coaraze je me suis arrêté prendre 2 bouts de barres céréales (ravito mal placé d’ailleurs, qui imposé de faire un aller-retour), puis j’ai continué l’ascension, la partie la moins agréable de la course, une montée sur route dans un rytme et une foulée trés différents du reste. Après la Chapelle Bleue, de nouveau un sentier, jusqu’au col St Michel, avec quelques passages un peu raides mais jamais trés longs. A cet endroit j’ai de nouveau pu prendre des écarts, j’avais au moins 3 mn d’avance. Dans ma tête ça me semblait trop simple comparé aux courses de d’habitude. Dans la descente du col jusqu’à l’Engarvin, la visibilité allait bien plus loin, j’avais au moins 5 mn. Encore un gel pour pas manquer de carburant.
Arrivé à l’Engarvin, un très menaçant berger allemand m’a bien fait flippé, mais en criant il est parti (cela n’a pas été le cas pour tout le monde, il a choppé plusieurs coureurs, dont un assez profondément apparemment !). Après le passage du pont (en bas de Planfaé), la dernière grosse difficulté : la montée jusqu’à la Baisse de Marsan. A ce moment, je me suis dit que de bien connaitre le parcours était un sacré avantage, pour ceux qui le découvrent cette partie doit être trés difficile à gérer mentalement avec quelques bon murs à gravir.
Après avoir bénéficié d’une ouverture du circuit par 2 moutons, sur environ 1 km, j’ai fini l’ascension en solo. De là, retour à l’arrivée par les parties empruntées au départ.
L’arrivée passée, je suis tout de suite allé me changer, j’ai appris ensuite que j’avais plus de 8 mn d’avance sur le 2ème, Josselin Flores. La 3eme place revient à J-M Deletang.

 

 

Hans Spies dit “l’espion” a été encore plus brave en s’affrontant aux 39kms. Avec assez peu de partants il parvient à accrocher une place d’honneur. Preuve qu’avec le long, Hans se trouve bien plus à son aise. La reprise de l’entraînement en compétition participe en outre de son évolution depuis son retour à Gorbio.

 

Victoire d’Olivier Vancassel devant d’autres spécialistes.

 

Résultats

Stéphane Giordanengo : vainqueur du 26kms en 2h38min57sec

Hans Spies : 14ème sur 47 du 39kms, en 4h38min32sec

 

 

 

 

Riviera classic et 10km de Monaco

 

 

Un rendez-vous et deux épreuves au programme.

 

Sur le 10km, David Laroche a apprécié la course d’équipe réalisée avec sa compagne et ce, même si le tracé monégasque ponctué de tunnels et de fréquentes montées ne lui a guère plu, tout comme l’absence regrettée d’une foule en délire (telle celle de Barcelone).

Le plus marrant dans tout ça est qu’Angélique a bien failli se rapprocher du record de David. Attention, tout peut changer très vite si on ne surveille pas ses arrières. Belle course en tout cas.

 

Sur la Riviera classic, une nouvelle épreuve du calendrier, Peillon avait engagé 2 femmes et 2 hommes (car nous aimons les choses bien faites, symétriques).

Chez les dames, Sophie Juncker a fait preuve de coeur en revenant à la compétition seulement 15 jours après son marathon espagnol. Elle réalise en plus de ça, un chrono tout à fait honnête compte tenu de la denivellation.

Patricia Maout a quant à elle cherché à faire son retour sur longue distance avec le plus de précaution. Sans trop forcer, elle a ainsi dépassé les 10km/h de moyenne pour son plus grand plaisir. Il reste désormais à “travailler” pour espérer revenir sur les talons de Sophie mais c’est un bon début.

Chez les garçons, que Philippe Cordier surveille de près, Sébastien Huault a encore été parfait. Le coach lui avait donné comme consignes nettes et précises de faire les 14 premiers kilomètres de l’épreuve à l’allure marathon puis de passer à allure semi sur le dernier 10km. Mission pleinement réussie qui laisse augurer un bon semi de Nice.

A seulement deux minutes derrière, Florent Laudani participait à l’épreuve avec le plaisir non dissimulé de commencer la course sur le sol italien. Excité par cette dimension patriotique, Florent avait comme objectif de suivre Séb, son annonceur de rythme. Mais pour la deuxième fois en un mois, Flo a encore craqué pour laisser filer le rat de laboratoire! La séparation est proche…

 

Résultats du 10km

Angélique Duchemin : 279ème en 50min50sec

David Laroche : 282ème en 50min 52sec

573 arrivants.

 

Résultats du 23,5km

Sébastien Huault : 76ème en 1h41min33sec

Florent Laudani : 86ème en 1h43min34sec

Sophie Juncker : 254ème en 1h57min35sec

Patricia Maout : 474ème en 2h11min13sec

817 arrivants.

 

 

 

La Roquette-sur-Var

 

 

Ca a saigné ce matin sur les routes de la Roquette. Ni Julien Waltzer, Christophe Blachon et Jeremy Payot n’avaient prévu de venir jouter en bord de Siagne deux jours auparavant. Mais ce dimanche, ils décidèrent pourtant de s’y retrouver.

Le duel allait assez rapidement se transformer en course d’équipe. Christophe un poil au dessus de ses partenaires est pourtant parti le moins vite. Il faut dire que dans quinze jours il sera au départ du marathon de Paris, pas le moment de se blesser. Sa vitesse et sa puissance lui ont néanmoins permis de doubler ses amis sur le final.

Julien et Jeremy peuvent être satisfaits de leur course puisqu’ils terminent proche de Chris et de William Pellacani, bon coureur antibois, mais surtout car ils ont mené le peloton de tête (surtout Jerem’ qui avait dû boire du RedBull) pendant les cinq premiers kilomètres. Un peu courts sur la fin, ils ont vu le podium leur échapper à cause notamment de la petite délégation mandolocienne, dont un très en forme Benjamin Broglio qui ne s’entrâine pourtant plus beaucoup.

 

Une course de jeunes me direz-vous et bien oui! Car se sont ensuite étalonnés : Jean-Marc Taraud qui enchaîne les compétitions en ce moment, Jean-Robert Frey qui réenchaîne après le marathon et Marc Waltzer qui se déchaine contre le bitume. Le plus grand mérite leur revient même si Jean-Marc est plus particulièrement en train de bousculer la hiérarchie départementale. Il faut poursuivre sur cette voie.

 

Sinon, victoire sans souci pour William Struyven qui réalise le doublé.

 

Résultats

Christophe Blachon : 8ème en 54min29sec

Julien Waltzer : 10ème en 54min50sec

Jeremy Payot : 11ème en 54min59sec

Jean-Marc Taraud : 33ème en 1h10min32sec

Jean-Robert Frey : 38ème en 1h12min55sec

Marc Waltzer : 57ème en 1h21min44sec

72 participants.

 

 

 

 

Trail de Puget-ville

 

 

Seul dans le Var, Franck Saffioti a défendu les couleurs du club en finissant 14ème de la course nature de 13km. Parti assez tranquillement, Franck avait l’avantage de se rappeler du tracé. Cela ne l’a pas empêché d’effectuer deux chutes dont une qui a valu l’envolée des lunettes. Quelques minutes plus tard les lacets se défaisaient, et voilà encore trente secondes de perdues ! Mais toutes ces petites pauses malvenues auront au moins permis de reprendre du souffle dans une épreuve tout de même assez corsée.

Victoire de Julien di Cioccio devant son partenaire François Mourgues.

 

Résultat

Franck Saffioti : 14ème sur 179 en 1h08min02sec