COMPETITIONS 2011 – – Marathon de Barcelone – Le Béal – Breil/Roya

Marato de Barcelona

 

 

LE SEJOUR :

Ce week-end prolongé dans la capitale catalane a été l’occasion pour près d’un tiers des membres du club d’effectuer la première sortie officielle de Courir à Peillon.

L’an dernier, les sorties de Genève et Rome n’ont rassemblé qu’une part minime de nos athlètes, le déplacement s’est cette fois effectué en grand nombre. C’est dans un bus de la société Peirani que nous partîmes 27 et que nous nous vîmes toujours 27 en arrivant à Barcelone. Nous en profitons d’ailleurs pour saluer notre chauffeur, toujours très au point concernant les pauses-pipi et plein de courage pour avoir affronté sans sourciller le DVD ‘Alvin et les Chipmunks’. Seul Elliot manquait à l’appel, à cause de son tout nouveau bracelet électronique… Et malgré leur grande solidarité, les membres du club veulent pourtant lui faire facturer la surtaxe qu’a causé son absence.

Arrêtés sous le coup de 22h dans la rue de notre hôtel, quelle n’a pas été notre surprise en apercevant un somptueux 4 étoiles qui, pensions-nous, allait être la résidence de notre villégiature… ce qui n’était hélas pas le cas. Devant l’hôtel ‘Agua Alegre’, le bon, 1 rue plus bas, 2 étoiles en moins, la répartition des chambres a pu commencer. Dès cet instant, certains ont apparemment bénéficié d’un régime de faveur. Julien et Carine Waltzer se sont par exemple retrouvés dans ce que l’on pourrait appeler une “suite” étant donné la superficie et le luxe de leur intérieur. Stéphane et Sophie ont quant à eux accueilli dans leur chambre David Demarty pour des motifs obscurs, que certains ont tenté d’expliquer, en vain.

23h en mars par un temps pluvieux : en France, tout le monde pense à aller se coucher, à Barcelone, on en est encore à l’apéro ! Nous nous sommes donc tous rendus à un restaurant tapas ‘Los Toreros’ pour un dîner nocturne grâce à la bienveillante réservation de Marion Waltzer et Eric Marchand. Certains ont alors commencé une cure de sangria et de cerbeza qui aura duré quatre jours et trois nuits. En tête de file, saluons les performances de David Laroche, Marc Taraud  et Philippe Cordier, très en forme, même en terre étrangère. En revanche, sous le prétexte marathonien, d’autres ont entamé une sorte de pseudo-diète avec en tête de liste Jean-Robert Frey suivi de Stéphane Giordanengo. Si Stéphane n’a pas fait le marathon, ce voyage lui a cependant permis de prendre conscience de son embonpoint, en écoutant notamment les remarques acerbes du jeune Rémi T.

Le samedi, veille du marathon, la visite de la ville était à l’honneur mais selon les intérêts de chacun. Stéphane, Sophie Juncker et Patricia Maout ont traîné de force David Demarty et Max Maccio dans une promenade de Montjuic au Park Guell qui semble-t-il n’a pas été préjudiciable pour l’épreuve du lendemain. Ils ont notamment croisé en sortant de Poble Sec, dans le Raval (quartier des prostitués, comme par hasard…), Florent Laudani, Sarah Barale et Franck Saffioti, qui ont eux visité tout le centre-ville, le quartier gothique, l’itinéraire Gaudi… et surtout manger, jusqu’à n’en plus pouvoir. Ils ont enfin terminé leur journée dantesque en assistant aux jeux d’eau de la Fontaine magique, avec toujours autour d’eux ces étranges perroquets verts, hitchcockiens, qui ont terrifié Florent. Un groupe ‘visite-shopping’ s’est également formé autour de Carine et Julien avec Marion et Eric, en visite chez des amis, et Annick et Marc Waltzer, veillant au grain sur les dépenses potentiellement inconsidérées de Carine sur la Rambla dels Estudis (que Carine prononce justement ‘essetudisse’). Magali C. les a accompagné pendant une partie de la journée pour laisser son homme se préparer psychologiquement pour la course. Enfin, cela a été l’explication (ou l’excuse) donnée par Freddy que l’on aurait vu, à ce sujet, du côté du Raval la nuit tombante.

Du côté du Village Marathon, sous le musée national, Jean-Robert n’a pas été loin d’obtenir une place dans le prochain Video Gag. En oubliant son sac marathon, contenant puce et dossard, dans un bus, les catalans ont regardé J-R courir dans tous les sens pour rattraper son billet d’entrée indispensable pour le marathon. S’il a réussi à remettre la main dessus, il a hélas perdu de vue dans sa course frénétique son épouse Françoise, Philippe et Hélène Cordier, pendant plus d’une heure. Et le revoilà parti pour courir dans tous les sens ! Avec cette dépense d’énergie considérable, le marathon allait se transformer en tragédie.

Autre épisode fâcheux du samedi. “Le repas du midi de Marc Taraud”. Même si Marc ne pensait pas faire un temps canon ce dimanche vu le peu de sorties longues effectuées, il avait néanmoins pris soin de bien se préparer les deux derniers jours. Preuve en est avec ses séances intenses d’électro-stimulation des cuisses, dans le bus, photos de Julien à l’appui. Mais ce samedi midi au restaurant, Marc n’a jamais vu son plat arriver. Furieux, il a décidé de ne plus attendre et de quitter les lieux le ventre vide. Seule une poignée de nuggets vers 17h l’a aidé à tenir alors qu’un stockage glucidique est pourtant prôné la veille d’un marathon.

Pour couronner la journée, certains privilégiés ont eu la chance d’aller assister au match Fc Barcelone – Saragosse, au Camp Nou. Arno Champalle, présent avec Claudie depuis deux jours en ville, était aussi de la partie. Le score : 1-0, avec, selon David, une atmosphère spéciale sans vraiment d’ambiance, mais que la grandeur du stade rendait à la fois magique et inquiétante.

Sur les conseils d’Arno, croisé le matin Passeig de Gracia, ceux qui n’ont pas été au match se sont rendus aux abords de la Sagrada Familia, pour un repas “pasta” ce, pour emmaganiser le plus de forces possibles. Après avoir goûté les pâtes, Franck a noté dans un coin de sa tête de ne jamais plus faire confiance à Arno. Mais le petit évènement de la soirée fut pour Patricia victime d’un pickpocket. Mais, dans un geste salvateur, celle-ci a pu empêcher au dernier moment le larcin en tirant machinalement son sac vers elle. Au retour du resto dans le métro, tous les membres du club sont alors devenus complètement paranos face à tous les inconnus un peu menaçant qu’ils ont croisé.

Dimanche, le marathon ayant laissé des traces, le groupe a pensé avant tout à se reposer en visitant les hauteurs de la ville. Lors de l’apéro de 20h, deux évènements furent fêtés. L’anniversaire de Philippe Berger, haut dignitaire de l’AC Cannes qui a accompagné Chantal Meillerand pour le voyage et l’organisation de David Laroche que tout le monde a salué.

Petites adresses sympa ensuite pour le dimanche soir : Le resto du marché Santa Catarina, vraiment top et le resto-tapas, plaça Nova devant la cathédrale, le Bilbao et ses fameux pics, qu’Eric voit à chaque fois comme un nouveau défi.

Enfin, pour finir rien de tel qu’un bar d’ambiance choisi par Carine, (qui était en outre un bar gay, ce que nous avons découvert que plus tard) pour absorber le mojito de l’adieu à Barcelone.

 

LE MARATHON :

Parcours assez valloné dans l’ensemble avec surtout les cinq premiers et les cinq derniers kilomètres en montée. Cependant, la douceur du climat et la chaude ambiance ont bien aidé les coureurs à se dépasser.

Seul David Demarty avait été sérieux tout au long de la prépa marathon. L’envie de revenir au plus haut niveau sous les 3h devait se concrétiser dans les faits et David y croyait dur comme fer. La petite crainte de la fatigue engendrée par le voyage était le seul point négatif au moment du départ.

David a décidé de faire une course d’équipe avec Max Maccio (qui a réalisé une très belle épreuve à presque 15km/h de moyenne). Calmé à de nombreuses reprises par Max, David a voulu accélérer durant le parcours, mais c’est pourtant lui qui a craqué sur la fin d’épreuve. Pas de record perso mais la troisième meilleure performance du club sur la distance en attendant Robert Sai à Paris.

Pas si loin derrière, Marc Taraud s’est surpris en tombant les 3h. Avec un départ tranquille, Marc s’est bien amusé à remonter le ballon rouge des 3h. A l’arrivée des 42kms, Marc confiait même en avoir encore un tout petit peu sous le pied. Francfort, Amsterdam, Em-Ti choisira en fin d’année le lieu et la date pour améliorer son record.

Freddy Chabriere n’a pas privilégié, comme à Rome l’an dernier, l’aspect chronométrique du marathon. Voulant néanmoins terminé dans un temps décent, il a bien résisté au mur du 30km pour finir à environ cinq minutes de son temps effectué à Cannes à 2009.

Pour Franck Saffioti, la marche de la veille avait très sérieusement entamé le capital énergétique. A l’arrivée, un “positive split” gigantesque et un chrono qui l’est tout autant. Les deux derniers kilomètres passés en 16 minutes restent le symbole de cette dériliction totale.

Sophie Juncker a d’ailleurs failli revenir sur Franck car elle ne s’est pas effondrée sur la dernière partie très usante du parcours. Avec une préparation un peu courte, Sophie n’avait donc pas toutes les munitions pour descendre son record mais, avec une course plus qu’honnête, elle inscrit son chrono comme la nouvelle référence du club. Et pour l’instant, elle est la seule à avoir les moyens de faire mieux chez les féminines.

Parti sur des bases de 3h45, David Laroche a réalisé son marathon avec une immense fatigue nerveuse, née de l’organisation du voyage. Le résultat final indique en effet que David a craqué sur la fin et le retour sur la place d’Espagne. Mais au niveau des sensations, notre G-O officiel sent qu’il a franchi un cap et que tomber les 4h sera un jeu d’enfant avec un minimum de sérieux à l’entraînement.

Avec son périple de la veille, Jean-Robert Frey avait revu ses ambitions à la baisse. Parti à 10km/h Jean-Robert courait avec en ligne de mire le ballon des 4h. Le manque de jus de la fin d’épreuve l’a obligé à ralentir pour ne pas se blesser et hypothéquer sa saison printanière.

Enfin, Arno Champalle, encore plus fatigué que Franck de son séjour a lui connu “le mur” dès le quatrième kilomètre… En tentant tant bien que mal de suivre le ballon des 3h30, Arno a jeté l’éponge au 31ème kilomètre alors que Claudie lui tendait son jean pour se rhabiller.

Le lundi matin, quelques-uns effectuaient le footing de récup’ pendant que Stéphane se rendait encore au Park Guell pour effectuer son entraînement trail. Pour sûr, une histoire d’amour est née entre Gaudi et Stéphane.

 

Le Parcours: http://www.openrunner.com/index.php?id=866840

Résultats en ligne ici

 

David Demarty :    296 ème en 2h 54min 05sec (record Peillon)

Marc Taraud :       470 ème en 2h 57min 58sec

Freddy Chabriere : 4130 ème en 3h 35min 43sec

Franck Saffioti :   4601 ème en 3h 39min 02sec

Sophie Juncker :    4686ème en 3h39min 37sec (record du club)

David Laroche :      8940 ème en 4h09 min42 sec

Jean-Robert Frey : 10297 ème en 4h 25min 06sec

Arno Champalle : abandon

et en guest star :

Max Maccio (Menton Marathon) 230 ème en 2h51min 34sec (record personnel)

 

12526 arrivants.

 

 

 

Foulées du Béal et Trail de Breil sur Roya

 

 

Petit récit de Jean-Marc Taraud sur les foulées du Béal :

“Ce dimanche, tous les coureurs n’étaient pas à Barcelone. Deux amoureux de la nature ont participé à cette magnifique course champêtre et ensoleillé du Béal. Comme le dit Françoise, la femme de Grégory, le plaisir avant la performance et l’objectif est atteint (comme la tarte)”

Victoire de William Struyven et de Céline Bousrez.

 

Greg Athénosy : 32ème en 37min 07sec

Jean-Marc Taraud : 75ème en 43min 05sec

 

 

A Breil, Hans Spies a fait brillé les couleurs du club en revenant sur la terre de ses exploits de 2009. La sentence a été dure, avec dix bonnes minutes de plus à l’arrivée mais beaucoup de plaisir pris sur les pistes surplombant la Roya.

Victoire de Renaud Cadière et Lisel Dissler sans trop forcer.

 

Hans Spies : 67ème en 2h 24min 58sec

 

 

A partir du week-end prochain, le calendrier du club se diversifie et vous risquerez de trouver des membres de Peillon un peu partout sur les courses de la région jusqu’aux premières épreuves du challenge des Paillons 2011.