COMPETITIONS 2011 – – Trail Cantaron – Col de Vence – Six Fours Cup 21

TRAIL DU MUGUET

 

 

 

 

 

Pendant que deux de nos membres revenaient d’une escapade plaisir à Bora-Bora, qu’un autre allait assister à la béatification de Jean-Paul II à Rome, 11 coureurs sont restés fidèles à la course à pied en ce samedi très ensoleillé.

 

La course de Cantaron s’est métamorphosée en trail cette année pour mieux correspondre à l’enjeu écologico-environnemental… du challenge du Pays des Paillons, à l’image de ce que sera la prochaine Monta-Cala.

Le trail du Muguet première épreuve du calendrier de ce challenge a été jugée comme difficile par la plupart des coureurs et randonneurs. En effet, 6kms d’une montée longue et usante servaient de rampe de lancement. Lancement, pas vraiment car même les meilleurs n’ont jamais dépassé les 10km/h de moyennne sur la première moitié de course.

Mais cela ne s’arrêtait pas là car après un petit circuit bosselé de deux kilomètres au sommet, une longue descente assez technique finissait d’éprouver des traileurs assoiffés par la chaleur. Le très complet Hervé Duval, effrayé par cette fin de parcours piégeuse, a par exemple préféré ne pas insister plutôt que de faire la queue à l’infirmerie après la course.

 

A l’inverse, le prodigieux Rémi Fantino, absolument pas spécialiste du trail a montré que la prise de risque était payante aujourd’hui. Après une petite chute et quelques égratignures, Rémi a foncé droit vers la victoire et prend par la même occasion la tête du challenge qu’il a remporté l’an dernier. Si cette victoire est un peu rageante c’est tout simplement que Peillon avait engagé de grands moyens pour s’offrir cette épreuve locale.

 

Notre maître à tous Stéphane Giordanengo a pourtant tout tenté pour faire face à l’énergique jeunesse de son prédécesseur. Parti dès le premier kilomètre dans le trio de chasse avec Gilles Frediani et le surprenant Martial Derbanne (qui s’effondra peu après), Stéphane n’a jamais imposé son propre rythme, essayant surtout de ne pas concéder un écart trop conséquent au sommet. Avec un parcours assez peu technique pour lui (il attendait des cordes pour grimper et des crevasses à éviter), Stéphane a dû imprimer un rythme très soutenu dans des côtes un peu trop courtes à son goût et par conséquent favorables à Rémi. Le fait d’avoir également participé aux Balcons d’Azur la semaine dernière lui a enlevé du jus pour la descente et lui a finalement fait perdre 3 minutes sur le coureur de l’ASOA. Une belle deuxième place malgré tout.

 

Si Gilles Frédiani ne termine que 30 secondes derrière, Marc Taraud a lui failli créer une drôle de sensation en finissant tout près du podium. Passé avec deux minutes de retard en haut de la côte, Marc s’est employé pour un retour fabuleux. Même si Gilles était le local du jour, Marco n’était pas en reste après avoir reconnu le parcours officiellement 1 fois mais selon nos observateurs au moins une dizaine de fois depuis deux mois. Il savait ainsi que les départs rapides ne pouvaient mener qu’à l’échec. Huitième, sixième puis quatrième, Marc est le seul à n’avoir pas été doublé ce jour. Cette force de caractère et cette pugnacité dans l’effort trouveront peut-être une meilleure récompense la semaine prochaine à l’Escarène où Marc se verrait bien remettre un trophée cette fois.

 

Pas si loin de nos deux héros déchus, Rodolphe Lodetti a fait son petit bonhomme de chemin dans cette course en étant très régulier tout au long de l’épreuve. Il termine dans un temps satisfaisant pour un type d’épreuve qu’il ne connait pas autant que Stéphane. Cependant son principal regret du jour est de ne pas avoir eu la chance de profiter de la présence d’un concurrent à ses côtés pour se tirer la bourre. Isolé à partir du premier tiers de course à la 5ème position, Rodolphe a peut-être manqué d’un poil de motivation pour faire une course pleine et parfaite.

 

Parti pour réaliser une course progressive avec son partenaire Jeremy, Franck Saffioti a eu la grande déception de voir ce dernier bloqué dans la côte dès le 3ème kilomètre. Franck est ainsi parti seul à la conquête du top 10. Mission accomplie et à l’arrivée moins d’une minute au kilomètre perdue en moyenne sur le vainqueur. Franck n’a donc pas craqué dans la descente malgré des envolées. Il est, tel un chat, toujours retombé sur ses pattes.

 

Derrière et c’est une belle surprise, Mario Bulgheroni dans un temps canon a eu raison des plus jeunes. Pas loin de Franck, Mario a effectué un départ prudent lui ayant permis de ne pas griller toutes ses cartouches à la mi-course. Malgré la crainte d’une blessure, SuperMario a fait la loi dans la descente ne se faisant plus doubler dans les derniers kilomètres. Après le relatif manque de tonus sur le trail de Moulinet, Mario a cette fois répondu présent au rendez-vous des traileurs.

 

Il s’est ainsi permis de doubler un Jérémy Payot en petite forme ce week-end. Si aux Adrets, Jeremy s’était régalé à remonter ses adversaires, il a connu aujourd’hui l’effet inverse en se faisant systématiquement dépasser dans cette satanée montée. Preuve ultime de ce manque de pèche sous ce soleil de plomb : Jeremy, qui avait auparavant lui aussi reconnu le parcours, a été moins vite qu’à l’entraînement. Mais comme l’on dit, méfions-nous de la bête blessée, pour les prochaines courses. 

 

Pour notre “Chabal blond”, Hans Spies, la course ne s’est pas déroulée selon ses espérances. Celui-ci n’a néanmoins pas le moins du monde démérité sur ce parcours violent. Deux raisons peuvent expliquer la petite baisse de régime rencontrée par Hans. D’une part, il a essayé de partir vite derrière les favoris et d’autre part il n’a eu que six jours pour récupérer d’un trail de 52kms. C’est donc un petit miracle qu’Hans ait réussi à boucler aussi rapidement l’épreuve, chapeau monsieur.

 

Un helvète n’a pas joué les mauviettes pour affronter ce trail très chouette. Arno Champalle a même été assez original car il s’est servi de cette course douloureuse pour reprendre la compétition. Cette attitude masochiste, Arno se l’est d’ailleurs reprochée pendant toute la montée et même toute la descente alors que ses jambes lui donnaient l’ordre d’arrêter ce supplice. A la lecture des chronos, le temps d’Arno est pourtant acceptable compte tenu de son “léger” manque de préparation.

 

Il a été dépassé dans ce pays niçois par un varois venu à la conquête du territoire ennemi. En ayant fait de l’entraînement “nature” grâce aux compétitions de ces dernières semaines, Greg Athénosy avait l’objectif de terminer dans le haut du classement de cette épreuve relevée. Subissant comme tout le monde la chaleur, Gregory n’a pas perdu beaucoup de places pendant l’épreuve, faisant parler sa puissance de descendeur. Après l’arrivée, Greg avait tout de même du mal à mettre un pied devant l’autre.

 

L’idole des jeunes, Jean-Marc Taraud a contracté de nouveau le virus, celui de la compétition pédestre tous les week-ends ! Peu habitué lui aussi à ce genre de tracé en altitude, J-M a moins souffert que ses disciples de Peillon, sachant sa facilité à avancer malgré les gros pourcentages. A l’opposée, la descente a été un peu plus compliquée pour son physique de porcelaine, l’ayant obligé à fortement baisser la cadence. Mais, somme toute, une bonne moyenne kilométrique à l’arrivée.

 

A la force de l’âge a répondu la fraîcheur juvénile de Julien Lodetti, parti pour le plaisir plus que pour la performance aujourd’hui. Hélas, un trail comme celui-ci est tout sauf une partie de plaisir ! Revenu d’un voyage en Italie, notre globe-trotter a davantage effectué une randonnée, marchant dès que le denivellé devenait trop insupportable. Contrastant terriblement avec sa course, Julien a été en effet le plus rapide deux heures plus tard au moment de participer au banquet d’après-course. Juju s’était en fait réservé…

 

 

Cliquez ici: résultats Trail du Muguet 

 

 

Les classements Club :

 

Stéphane Giordanengo : 2ème en 1h 15min 15sec 

Marc Taraud : 4ème en 1h 16min 19sec

Rodolphe Lodetti : 5ème en 1h 20min 38sec

Franck Saffioti : 9ème en 1h 24min 53sec

Mario Bulgheroni : 13ème en 1h 28min 00sec

Jeremy Payot : 16ème en 1h 29min 16sec

Hans Spies  : 18ème en 1h 29min 32sec

Greg Athenosy : 29ème en 1h 37min 47sec

Arno Champalle : 32ème en 1h 39min 20sec

Jean-Marc Taraud : 51ème en 1h 47min 11sec

Julien Lodetti : 58ème en 1h 50min 56sec

 

106 participants.

 

 

Nos remerciements enfin à l’organisation, plus pour le splendide buffet d’après-course que pour tout le reste…

 

 

 

Voir plus tard la rubrique sur le site, “Challenge du Pays de Paillons” pour voir votre classement personnel.

Prochain RDV des Paillons : L’escarénoise la semaine prochaine, pendant que d’autres fouleront, hors-challenge, les routes et sentiers du Mont-Chauve ou du Mont-Vinaigre.

 

 

Les photos que vous pouvez admirez sont celles de Laurent Giachino suivies, en nombre, par celles de Franck Payot, placé en haut d’une côte terrible.

 

— Les Photos de Sophie ici —

 

 

 

 

 

RUN AZUR SIX FOURS CUP

 

 

 

 

Toujours ce samedi 30 avril avait lieu la première édition du 10km et du Semi de Six-Fours. La particularité de ces deux épreuves consiste à ne pas courir exclusivement sur du bitume. Les chronos sont donc moins bon que sur la route mais la découverte d’un tel décor suffit à faire oublier tout objectif de compétition. C’est précisément ce que nous explique Florent Laudani, revenu dans le Var après y avoir travaillé plus jeune :

 

” La Course “Run cap Azur” de Six fours les plages était magnifique, proposant des décors variés. Départ au coeur de la ville, direction la plage. D’un point de vue technique départ rapide car légèrement descendant. Suit un passage au bord de mer type Cagnes sur mer pour l’architecture, mais avec du sable au lieu des galets (là nous fumes fortement exposés au vent qui souffla fort samedi). Puis une suite vallonnée nous mena au Brusc, à l’origine un hameau de pêcheur, qui bien que prisé à su conserver son âme. Ensuite un tracé vallonné avec une bonne entrée en matière pour ce qui allait suivre. Changement total de décor, et de profil avec la l?île du Gaou. Le décor une merveille, mer, falaises, flore… Entre la vue et les odeurs, si on y passe pour la première fois impossible de ne pas s?arrêter pour prendre le temps de contempler . Le profil de course également change totalement, fini le béton : on court désormais sur sentier, procurant une sensation cross avec des passages limites trail. (Un passage magnifique pour les yeux, mais éprouvant pour le corps). Pas le temps de se remettre, nous voilà repartis à la conquête des falaises du Cap Sicié au beau milieu de la foret de Janas. Un cadre protégé là aussi et hors du commun, avec encore une rude ascension récompensé par une vue imprenable sur Six-fours et les communes limitrophes. Dans la foulée, un passage mixte mêlant sentier et route puis une montée tout de même éreintante. La dernière descente se fait à 80% dans la foret et 20% dans la ville, permettant de rallier le départ, faisant office également d’arrivée.

Une boucle de 21km que je boucle en 17ème position (243 partants) avec un temps de 1:30:27 soit une moyenne 13.93km/h. et pour être très complet je suis dixième de ma catégorie. “

Bravo !

 

 

 

 

 

 

ASCENSION DU COL DE VENCE

 

 

 

 

Le lendemain matin, l’épreuve sportive phare de la ville de Vence se déroulait avec une participation record. Celle des locaux additionnée à celle d’athlètes venus de l’extérieur pour disputer le championnat de France de courses en montagne.

C’est à ce titre le montpellierain Laurent Vicente qui a triomphé aujoud’hui en spécialiste qu’il est.

 

Pas de Folco, de Giordanengo ni de Taraud pour les places d’honneur, en fait pas grand monde du club à cause de la concurrence de Cantaron et des blessures des uns et des autres.

 

Franck Saffioti s’est ainsi retrouvé porteur de flambeau. Il tombe pour la première fois la barrière des 1h sur ce tracé mythique malgré l’effort de la veille. Il a ouvert la voie aux deux autres Peillonnais du jour…

 

…Enfin, à accorder au féminin car ce n’est pas une surprise : le duo de choc des blondes, Sophie Juncker / Patricia Maout, a encore frappé sur les hauteurs azuréennes. Pour immortaliser leurs foulées pleines de grâce, Stéph-Stéph, le dauphin de Cantaron, était quand même présent en spectateur. Belle performance de Sophie et honorable pour Patricia au vu de l’intensité à fournir sur cette montée et vu les courses auxquelles elles ne cessent de participer depuis des semaines.

 

 

Classements :

 

Franck Saffioti : 83ème en 59min 52sec

Sophie Juncker : 166ème en 1h 05min 48sec

Patricia Maout : 333ème en 1h 17min 39sec

 

479 participants.

 

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Les Adrets – Balcons d’azur – St Laurent/Var

Course Cahin-Caha des Adrets

 

 

 

Les hôtes de la course annuelle des Adrets de l’Estérel avaient mis les petits plats dans les grands pour accueillir des concurrents toujours plus nombreux. Néanmoins, les époux Monnereau n’ont une fois de plus pas eu beaucoup de chance car le mauvais temps est venu troubler ce jour de fête. Sur le blog de Gillou, les photos montrent qu’en effet un mariage avait lieu au même moment. Invités et coureurs partageaient ainsi la salle municipale. C”était folklorique comme on dit…

 

Côté course, le parcours a été maintenu par rapport à celui des années passées. Il emmenait les participants au bord du lac de l’Avellan, couvert d’une brume épaisse (aucun Loch Ness n’en est cependant sorti…) avant de les faire violemment remonter vers le stade municipal et le village.

 

Afin de préserver son corps d’athlète, Marc Taraud a voulu éviter ces conditions météorologiques plus qu’incertaines.

Le rôle de leader a dès lors été endossé par Jeremy Payot, insatisfait de son dernier semi de Nice. Jeremy a été tout bonnement exemplaire sur ce tracé musclé. Après avoir laissé partir les trois candidats au podium qu’il savait plus forts, Jeremy a réalisé une épreuve à la fois tactique et physique. Dans le groupe de chasse, Jerem’ ne s’est pas affolé quand ses concurrents directs ont tenté de le distancer tels des cyclistes, sur les contreforts de l’Avellan. Plus régulier, il est arrivé plus frais au sommet et a fini plus fort dans la descente pour terminer 4ème, sa meilleure place en compétition. Personne ne sait s’il a reçu la médaille en chocolat.

 

Parti plus rapidement que le vainqueur Espoir, Mario Bulgheroni continue d’apporter de la variété à son calendrier sportif après des courses sur route, des trails et des cross ces dernières semaines. Même si Mario apprécie les courses natures, celle des Adrets ne lui a pas permis de faire valoir tout son potentiel. Le “futur plus rapide V3 de la région” a dû quelque peu ralentir à l’approche des forts dénivellés de la course. En tout cas, Mario continue d’impressionner et d’écoeurer les adversaires de sa catégorie.

 

Avec la venue de Mario à Peillon, Jean-Marc Taraud surnommé “l’aigle du pays niçois” ou encore “le loup blanc” (un vrai zoo à lui tout seul…) désirait renouer avec la compétition après son élongation subie à Saint-Jeannet en mars dernier. En laissant Jean-Louis Allamandi et Guy De-Lopez derrière lui, J-M pensait avoir fait le plus dur pour accéder à une troisième place chez les V3. Mais la concurrence inouïe ne lui a laissé qu’une huitième place. Malgré cela, on peut dire que Jean-Marc a réussi sa course après un arrêt de quatre semaines.

 

Il s’est par ailleurs permis de fausser compagnier à son plus grand rival : Philippe Cordier. Le coach faisait sa grande première aux Adrets et a donc été quelque peu surpris de la difficulté des montées du jour. En les comparant à de véritables “murs”, Philippe retrouvait avec ses côtes, le genre de parcours sur lequel il avoue être assez peu efficace. Compte tenu de ces éléments, son classement final dans la première partie de tableau reste assez réjouissante.  

 

Pas grand monde ne l’a remarqué parmi les athlètes de Peillon, mais un cinquième membre du club se trouvait dans le Var en ce samedi pluvieux. Après des mois d’arrêt de compétition, Jean-Michel Boigey, le plus sage d’entre les sages, souhaitait retrouver des sensations oubliées. Sa mission était donc de distancer le plus possible les derniers du peloton et la voiture balai. Avec 15 coureurs derrière lui, Jean-Mimi a réussi son petit objectif de retour.

 

Victoire de Yoan Martins, nouveau gérant du premier magasin chaussure-textile “course à pied” à Mandelieu. Il déloge ainsi Erwan Gouhier de Fréjus, 3ème samedi. Erwan s’est cependant rattrapé sur la course du Lac de Carcès lundi, où il a terminé 4ème. Un beau week-end pour lui.

 

Résultats :

 

Jeremy Payot : 4ème en 47min 51sec (1er espoir)

Mario Bulgheroni : 16ème en 51min 24sec (1er V3)

Jean-Marc Taraud : 45ème en 1h 02min 04sec

Philippe Cordier : 56ème en 1h 04min 34sec

Jean-Michel Boigey : 103ème en 1h 25min 30sec

 

118 participants.

 

 

 

 

Trail des Balcons d’azur

 

 

 

Au coeur des roches rougeoyantes de l’Estérel, deux épreuves ont servi de test pour les Peillonnais les plus téméraires du week-end. Considéré par au moins 3 membres du club comme l’une des plus belles courses de la région, ce trail ne souffre que d’une chose : son prix.

 

Stéphane Giordanengo, qui nous avait dit qu’il s’alignerait sur un trail long en 2011, n’a toujours pas tenu sa promesse… Pour notre plus grand plaisir !

Au départ du 33kms, Stéphane a été digne de son statut de trailer “semi-professionnel” (faudra gagner un trail renommé pour accéder au stade supérieur). Opposé à des coureurs venus des départements extérieurs, montagneux pour la plupart, Steph’ avait donc forte affaire pour réaliser quelque chose sur les sentiers de Théoule et du Trayas.

A l’arrivée, un podium fantastique que Stéphane est allé chercher au mental sans présumer de ses forces au départ. S’il termine à plus de 4 minutes du vainqueur Aurélien Brun (Team Tecnica ), il finit devant Josselin Flores qu’il avait devancé au Férion et surtout devant le très costaud Stéphane Bégaud.

 

Pour accompagner un champion, il faut… (non pas de l’EPO mais… ) une championne ! Sophie Juncker en est une puisqu’elle enchaîne inlassablement les compétitions “longue distance” depuis Barcelone. Ses performances ne s’en trouvent pas pour autant réduites car elle termine aujourd’hui dans la première partie de classement sur un type de de tracé dont elle prend peu à peu l’habitude.

Mes excuses car elle n’était pas la seule féminine peillonnaise de ce week-end de Pâques. Patricia Maout, peut-être endoctrinée par Stéphane ? S’est elle aussi laissée tenter à parcourir les reliefs parsemés de pins et de chênes de l’Estérel. Encore peu formée à ce type d’épreuve longue et périlleuse, elle a néanmoins terminé encore une fois en bon état et heureuse de l’effort accompli. Une belle septième place dans sa catégorie (que l’on n’ose citée car elle est une atteinte à la jeunesse de son sourire).

Mais attention Philippe, Patricia vient de tomber dans la marmite… une course tous les week-ends ! ! !

 

 

Résultats :

 

Stéphane Giordanengo : 3ème en 2h 59min 02sec

Sophie Juncker : 148ème en 4h 41min 30sec

Patricia Maout : 265ème en 5h 24min 52sec

 

343 participants.

 

 

 

Sur l’épreuve masculine (…) de 51kms, notre second spécialiste es-trail, Hans Spies s’est fait plaisir sur les chemins l’ayant mené tour à tour au Pic de l’Ours, au Lac de l’Ecureuil et sur les hauteurs d’Antheor (Cap-Roux). S’il s’estime plus fort quand la distance s’allonge, on note néanmoins qu’Hans n’a pas réalisé un temps aussi formidable qu’à Moulinet. Ce n’est qu’avec un entraînement plus dense qu’il pourra être vraiment au point sur ce genre d’épreuve exigeante. Mais nul doute que dans pas longtemps, les compteurs vont s’affoler.

 

 

Résultats :

 

Hans Spies : 50ème sur 197 participants en 6h 37min 10sec.

 

 

 

 

Boucles Laurentines

 

 

 

L’unique manifestation hors-stade de la saison organisée par le Stade Laurentin Athlétisme a attiré une affluence encore grandissante cette année. Avec des courses enfants et un parcours roulant, ce 10km se voulait volontiers tout public.

 

Absent des séances d’entraînement du week-end, David Demarty était présent pour tenter de garder le rythme sans forcément atteindre ses limites. Après un démarrage conforme à ses qualités explosives, David a parfaitement géré le premier 5000m avant de dérouler sur la seconde partie de l’épreuve. 

 

Jean-Robert Frey a lui abandonné à la mi-course, comme mentionné ci-dessous.

 

 

Résultats :

 

David Demarty : 27ème en 38min 00sec

 

 

 

 

Franck Saffioti a lui réalisé une course en dedans au Lac de Carcès, finissant 41ème à cause de l’arrivée de son plus grand ennemi : la chaleur, qui l’a empêché de digérer correctement son repas d’avant-course. L’honneur est sauf pour le club car ce chrono a été réalisé sous les couleurs du Spiridon CA.

 

 

 

On félicitera enfin le jeune Vétéran 3 du Beaulieu AC, Jean-Pierre Fiore qui a concouru à la course des Adrets et au 10km de Saint-Laurent en ayant fait le dimanche ni plus ni moins que le 52km du trail des Balcons d’Azur. Une mise en lumière parfaite des courses disputées par Peillon ce week-end.

 

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Semi et 10km de Nice

Semi de Nice

 

Epreuve phare de l’année, le semi de Nice est une étape presque obligatoire pour tous ceux qui ont loupé le semi de Cannes deux mois avant. Néanmoins, à la différence de ce celui-ci, le parcours niçois n’est pas tout plat et y tomber un record relève de la gageure.

Enfin, pas tout à fait puisqu’une bonne vingtaine de coureurs africains s’était donnée rendez-vous pour courir sous les 1h10 et pourquoi pas descendre sous l’heure, chose qui ne fut pas faite malgré le bon temps de Levi Matebo vainqueur, devant le favori Silas Kipruto.

 

Ils étaient 5 coureurs venus d’un petit village fortifié et pas vraiment gaulois de la vallée du Paillon…

 

Donné favori par les bookmakers, Sébastien Huault, casaque blanche, avait les yeux injectés de sang tellement il était décidé à franchir la ligne à plus de 15km/h. Après avoir patiemment couru aux côtés du ballon des 1h24, Séb a lâché les chevaux pour finir dans un très bon chrono, conforme à ses espérances. A noter tout de même que Sébastien n’a pas été aussi régulier qu’il veut bien l’affirmer sur la première partie du parcours, faisant subir à Florent au 3ème kilomètre, un 3’30″/kil. Mais à l’arrivée, une bien belle course où les deux 10kms ont été passés en dessous des 40 minutes par Seb. A nouveau bravo.

 

Florent Laudani devait finir aujourd’hui, toujours selon le PMU.fr, derrière Sébastien, mais à quelques encablures seulement. Au terme de l’épreuve, ce sont bien 6 minutes qui séparent nos inséparables. Malgré le soutien sans faille de ses parents, Florent a craqué sous le soleil à cause d’un départ trop rapide. Pour oser un jeu de mots : à défaut d’avoir couru dans l’ombre de Sébastien, Flo n’a été que l’ombre de lui-même. Cependant, tant de sévérité ne saurait recompenser le courage dont a fait preuve notre sicilien niçois. Après un premier 10km passé en 40 minutes, Florent a dû résister de tout son être pour achever ce chemin de croix. Il parvient ainsi à finir sous les 1h30, ça se mérite.

 

Si Florent n’améliore pas son temps de 2010 pour quelques secondes, Jeremy Payot pourra lui être déçu de ne pas améliorer sa marque de 2009 (l’époque où il était intouchable dès que le mercure montait). Selon BetClic et BWin cette fois, Jeremy faisait figure d’épouvantail aujourd’hui. Avec une préparation parcellaire, l’aigle de La Trinité n’a jamais vraiment réussi à être dans le tempo. Sur le final, il a néanmoins rappelé à Florent sa vélocité en allongeant les jambes pour dépasser facilement ce dernier.

 

Sophie Juncker vient de terminer grâce au semi de Nice, sa razzia des records féminins de Courir à Peillon. Pourtant, contrairement à ses meilleurs temps personnels sur marathon et  10km réalisés avec le GSEM, Sophie a aujourd’hui égalé son ancien chono sur semi-marathon. Elle a avoué après l’épreuve avoir enfin retrouver des sensations perdues depuis son arrivée au club. Espérons qu’après ses longues escapades lyonnaise et barcelonnaise, Sophie retrouve tout son potentiel pour de nouveau effrayer les concurrentes de la région, notamment lors du prochain challenge des Paillons.

 

Elliot Bour, véritable outsider sur la demi distance marathonnienne, a pensé, pendant un long moment, créer la suprise au niveau de l’arche d’arrivée. Parti dans un bon rythme sur les premiers hectomètres qui menaient les coureurs sur le faux-plat du boulevard Gambetta, Elliot a imprimé une cadence lui permettant de jouer potentiellement les 1h40 voire moins. Même la côte du Port Lympia n’a pas eu raison de lui. Où est le problème alors ? Et bien c’est sur la partie plate et finale de la Prom’ qu’Elliot a cédé en ressentant une puissante douleur derrière la cuisse, l’obligeant à marcher et trottiner jusqu’a la ligne. A l’inverse de Carles Puyol lors du clasico d’hier, Elliot ne jettait pas l’éponge à cause d’une élongation et s’en allait finir sa course au mental.

 

 

Résultats officiels :

 

Sébastien Huault : 95ème en 1h 23min 47sec (record perso)

Jeremy Payot : 218ème en 1h 29min 28sec

Florent Laudani : 226ème en 1h 29min 39sec (record Peillon)

Sophie Juncker : 467ème en 1h 36min 14sec (record du club)

Elliot Bour : 2139ème en 1h 59min 57sec

 

3239 participants.

 

 

 

10km de Nice

 

 

 

Si les kenyans étaient absents sur le 10km, ce n’est hélas pas un Peillonnais qui a réussi à gravir la première marche du podium, loin s’en faut.

A l’image du semi, trois hommes semblaient armés pour réaliser un joli duel sur le parcours valloné nissart.

 

Rodolphe Lodetti avait dit avant l’épreuve ” je vais faire 37’00 ” et ce sera parfait. Aussi, même si la prédiction s’est révélée fausse de trois secondes, on n’en tiendra bien sûr pas rigueur à notre Roro adoré qui est en train de revenir à son meilleur niveau. Avec un bon premier kilomètre Rodolphe avait déja pris un peu d’avance sur sa moyenne de 3’42″/kilo, en sachant que la côte de Rauba Capeu lui ferait perdre cet avantage. Pourtant, c’est dans cette même côte que Roro a définitivement faussé compagnie à ses deux coéquipiers du jour.

 

Assez étonnant pour être signalé : David Demarty a effectué un départ “normal” aujourd’hui. Cela signifie qu’au lieu de partir sur un premier kilomètre en 3’15”, Dooble-Di a préféré faire preuve de modération pour ne pas planter son 10km. Un peu plus inquiétant, David a eu une petite baisse de régime en haut de Gambetta pouvant amener à penser qu’il ne fera pas mieux que 38 minutes ce jour. Et bien non ! Car David a comme l’on dit un second souffle. Après avoir été légèrement distancé par Roro, il a remis les bouchées doubles pour tenter de combler son retard. La petite côte de fin l’a freîné dans son ardeur mais à l’arrivée le chrono est très bon étant donné les traces toujours vives de la prépa marathon sur la vitesse de 2*D.

 

S’il pensait être un peu en retrait, Franck Saffioti affichait en ce 17 avril 2011, un tonus suffisant pour accompagner ses deux aînés jusqu’au 5ème km, passé en 18min35sec. Réalisant ensuite une course efficace avec Sylvain Garpopolo du Stade Laurentin, Franck n’a cependant pas pu résister à la puissance de ses prédécesseurs sur les petites pentes du parcours. Son bon finish n’y a rien changé car Franck est venu buter sur les talons Demartyiens. 100m de plus auraient suffi.

 

Révélation, scoop et entourloupe, voici le programme du couple, Angélique Duchemin/David Laroche. La révélation d’une symbiose tout d’abord, une harmonie athlètique faisant qu’Angie et David soient désormais des complices de la course à pied. Reste maintenant à savoir qui aide qui. Le scoop est qu’Angélique en vue de son adhésion la saison prochaine est en train de tomber les chronos et d’inquiéter sérieusement ses rivales féminines. L’entourloupe est celle de David. Ce dernier s’étant inscrit sur le semi-marathon, il s’est rabattu sur la petite distance et n’est donc pas classé. 

 

A Nice, c’était en effet une Saint-Valentin en retard puisque Marie-José Nari et Marcel Guerra ont pris par ensemble à l’épreuve. Pour ce nouveau rendez-vous, ils ne se sont encore pas attendus pour terminer la course. Et, cette fois, le “girl power” a eu raison du sexe fort (pas de guillemets ici vous aurez remarqué). Marie-Jo vient de se venger de la course de Cannes où elle avait vu Marcel la distancer irrémédiablement. La sanction a donc été inverse aujourd’hui.

 

Thierry Brunel s’est encore aligné sur sa distance favorite : le 10km. Contrairement au parcours de la Prom’classic, véritable billard propice aux chronos, le tracé du jour a bien moins convenu à Titi qui n’a pas du tout réussi à s’approcher de son meilleur temps malgré une volonté de fer. Le tracé nerveux l’a effectivement laissé en dessous des 10km/h. Il faudra se remotiver.

 

 

Résultats officiels :

 

Rodolphe Lodetti : 36ème en 37min 03sec

David Demarty : 43ème en 37min 35sec

Franck Saffioti : 45ème en 37min 38sec

Angélique Duchemin : 520ème en 50min 06sec

Marie-José Nari : 1228ème en 57min 52sec

Marcel Guerra : 1432ème en 59min 48sec

Thierry Brunel : 2156ème en 1h 10min 15sec

 

2359 participants.

 

 

Un grand merci à Philippe et Chantal pour les encouragements, à Robert, à Arnaud, à la famille Laudani, à Stéphane G. et surtout…

 

… A la célèbrissime tribu Payot, auteur une nouvelle fois des photos de la course.

 

 

 

TRAIL DE CANJUERS 

 

 

Greg Athénosy, varois dans l’âme avait lui décidé de rester dans le 83 pour affronter le trail militaire de Canjuers. Montée à la corde, mines et obus à éviter, voilà le défi qui attendait les coureurs. La moitié de ceux-ci étant des Spridonniens, c’est la couleur orange qui a dominé sur ces sentiers piégeux. Sur la distance longue, le 20km, Greg termine à une honorable 12ème place pas loin du top 5 mais tout de même à une demi-heure du premier. Sur le 10km, beau podium des frères Thierry et Frédéric Fagiano.

 

Greg Athénosy : 12ème/39 en 2h 08min 41sec (sur le 20km).

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Marathon de Paris – Moulinet – Montauroux

Trail de Moulinet 

 

 

21 kilomètres pour une épreuve assez corsée malgré la répartition assez astucieuse de la difficulté dans la première moitié de la course. Pour apprivoiser ce tracé de fin tacticien il fallait un maître traileur. Croyez-le ou non mais Stéphane Giordanengo vient de remporter en moins d’un mois une seconde course ! Et Peillon par la même occasion ! Les superlatifs manquent pour qualifier les performances actuelles de Stéphane. Nous en sommes bluffés et nous le remercions d’afficher si haut les couleurs du club. Steph’ est d’ailleurs en train de renégocier son contrat et ses primes de victoire avec fermeté face aux dirigeants du club.

 

Contrairement au trail du Férion, la tâche fut beaucoup plus ardue comme nous l’explique notre champion :

Frédéric Garrandes du Team Garmin Scientec Nutrition est parti d’entré comme un boulet de canon, j’ai essayé de suivre mais j’ai rapidement dû le laisser filer tout seul, il grimpait beaucoup trop fort pour moi. Du coup, parti sur un rythme élevé, je me suis retrouvé tout seul 2ème, suivi par Guillaume Besnard à quelques encablures. J’ai régulièrement pris des écarts avec la tête, au début c’était 20 secondes, puis 40, pour monter à 1mn05 au premier ravito. Ensuite, pendant un long moment je n’ai plus eu de contact visuel. Puis on a remonté la magnifique descente des feuilles, pour laquelle des coupes bien verticales étaient obligatoire sur la fin. J’ai pu reprendre des écarts, j’avais 55s de retard, puis 45, puis 40, puis 35. Là, je me suis dit que si cet écart se maintenait, voire continuait à se réduire, j’avais toutes les chances de revenir sur lui dans la descente finale. Ensuite, à nouveau plus de contact pendant 1 km. Un peu avant le sommet, un pic avant la baisse de Peira Cava, j’ai eu une hésitation de parcours mais j’ai finalement apperçu une rubalise au loin. De la butte suivante, la trace était visible super loin, plus personne devant… Cela ne me semblait pas possible qu’il ait pu prendre autant d’avance en si peu de temps (je voyais au moins à 3 mn devant moi je pense), j’ai commencé à me demander si il ne s’était pas trompé là où j’ai hésité. Au ravito suivant, à la baisse de Peira Cava, on m’a dit que j’étais 1er, ce qui a confirmé mes soupçons. Il ne restait alors qu’une petite montée annoncée à 1 % (soit disant !), un plat, puis la longue descente finale sur Moulinet (5 km). Je l’ai faite à bloc, j’arrive donc 1er. J’ai 5mn49 d’avance sur Guillaume Besnard, et je bats le record établi l’an dernier par l’ancien cycliste pro Fabrice Gougot de 5mn26.
Content d’avoir gagné, mais j’aurais bien aimé voir si je l’aurais repris sans erreur de parcours de sa part
…”

Et de 2 quand même bravo.

 

Pas si loin derrière, 22 minutes plus tard, l’OVNI Hans Spies franchissait la ligne d’arrivée. Au ralenti depuis près de 2 ans, Hans est en train d’effectuer un des retours les plus suprenants qu’il nous ait été donné de voir sur la côte d’azur ces dernières années. Hans termine aujourd’hui 10ème devant le spécialiste Laurent Antoniucci et avec près de dix minutes d’avance sur Fabrice Klabalzan. Si les erreurs de parcours ont chamboulé un peu la hiérarchie, Hans lui n’a pas tremblé pour s’offrir ce superbe accessit.

 

Ca y est nous pouvons l’affirmer, Mario Bulgheroni, le Vétéran 3 le plus affuté de la Côte d’Azur vient d’officialiser sa venue à Peillon, grâce au charme envoutant de Philippe.

La semaine dernière, Super Mario avait soufflé tout le monde par sa performance antiboise. Cette semaine, les cuisses étaient légèrement plus lourdes au moment de gravir la montée des feuilles mortes que Stéphane et Hans ont tant appréciée. Mario finit avec 5 minutes de plus que l’an dernier sur le même tracé. On ne peut pas être phénoménal à chaque fois…

 

Les deux belles blondes de Courir à Peillon (veuillez relever qu’au club il y a relativement peu de brunes…) à savoir Patricia Maout et Sophie Juncker ont montré, à tous les autres coureurs restés tranquillement dans leur canapé ce dimanche, que faire un trail pendant 3 voire 4h ne les effrayait pas. Pour Sophie, la mission était de confirmer ses bonnes performances actuelles sur longue distance. Son chrono du jour reste honnête étant donné que Sophie n’est pas habituée, lorsqu’elle travaille son foncier, de le faire dans des côtes à près 20% ! C’est justement ce problème qui a empêché Patricia Maout de se risquer à trop forcer aujourd’hui. Avec un temps en deça de ses chronos habituels, on observe que le dénivellé a fait du dégât. Mais la blessure est si vite arrivée sur ce genre de parcours piégeux que l’on peut saluer la prudence “patricienne”.

 

 

Stéphane Giordanengo : Vainqueur en 2h 08min 24sec (record épreuve)

Hans Spies : 10ème en 2h 30min 47sec

Mario Bulgheroni : 22ème en 2h 45min 25sec

Sophie Juncker : 51ème en 3h 16min 10sec

Patricia Maout : 87ème en 4h 14min 01sec

 

106 arrivants.

 

 

 

 

Marathon de Paris

 

 

 

Avec son affluence record le marathon de Paris est évidemment la plus grande épreuve de la course à pied française et l’une des plus grandes manifestations sportives du monde.

 

Pour affronter le mythe, Peillon avait dépêché deux coureurs aux profils marathonniens totalement différents.

 

Tout d’abord, “l’habitué” Robert Sai n’avait pas d’angoisse particulière au moment du départ si ce n’est de réussir à associer plaisir et performance sur les grandes artères de la capitale. Après un super semi en 1h25, Robbie a hélas commencé à céder du terrain à partir du 25ème kilomètre sur son objectif initial de 2h50. Avec l’apparition de la chaleur, la donne changeait catégoriquement et les coureurs entraient alors dans une seconde épreuve, consistant à résister au mieux à la fatigue et à une possible déshydratation, tant redoutée par le coach. Le chrono de Robert n’a pas donc pas répondu à toutes ses attentes car il n’améliore pas son record et laisse en paix le record du club détenu par notre tennisman convalescent Arnaud Folco.

 

Pour participer à cette grande fête nationale, Christophe Blachon s’est lui aussi aligné au départ des 42,195km. Pour notre Espoir en revanche, ce marathon restait une inconnue totale. D’une part car Paris était le premier de Christophe et d’autre part car Chris ne s’était absolument pas préparé pour l’évènement mis à part la seule sortie longue qu’il a réalisée il y a 3 semaines. Comme pour Robert sa course s’est scindée en deux moments. Celui de la joie intense de voler sur le bitume parisien accompagné par les acclamations des spectateurs jusqu’au 25ème km et celle de la terrible souffrance qu’il l’a ensuite porté jusqu’à l’arrivée. Pour l’anecdote, Christophe avait l’impression au 35ème kilomètre que ses jambes étaient broyés et que son coeur dansait dans son corps. Effrayé par ces sensations; il s’est même permis de passer un coup de fil à quelques personnes dont sa maman, infirmière, pour demander des conseils tant son état empirait. Mais Christophe est sûrement l’un des plus gros mental du club. Malgré la douleur, il est reparti et a vaincu.

 

 

Robert Sai : 679ème en 2h 58min 28sec

Christophe Blachon : 3248ème en 3h 22min 34sec (record personnel)

 

Près de 40 000 participants !

 

 

 

 

Foulées du Lac

 

 

La grande fête azuréenne du week-end se tenait non loin du village de Montauroux près du lac de St-Cassien. Avec plus de 300 concurrents au départ, l’Entente du Pays de Fayence a réussi son pari. Un parcours assez indescriptible semblable à un cross long de 13km, ponctué par différents revêtements au sol (terre, boue, sable, béton, bitume), rendant la course assez nerveuse.

 

Deux éléments moteurs ont égayé cette belle journée : la présence massive du Spiridon Côte d’Azur et celle de Gilles Rondoni qui a livré l’une des plus belles envolées lyriques de sa carrière de commentateur. La course enfants a également redonné le sourire à beaucoup en ces temps de crise planétaire surtout lorsque les parents n’arrivaient pas à suivre leur bambins plein de vie à chacune de leurs foulées.

 

Pour la course individuelle, seul Franck était au départ, même si le nom de Marc Taraud a été cité. Il termine heureux de sa course car il n’était pas très rassuré à la fin des Collines Niçoises pensant connaître un petit coup de mou. Si le chrono est bon, la place est quant à elle moyenne preuve que la concurrence a été rude.

Belle victoire d’Omar Lafdili qui a gagné grâce à une “énergie spirituelle” selon son propre aveu lui permettant de doubler 3 athlètes sur les deux derniers kilomètres.

 

Franck Saffioti : 23ème sur 292 en 53min12sec

 

 

 

Enfin, Marc Taraud, Laurent Valvassori et Freddy Chabrière ont participé à un relais des plus éprouvants : les 6h de Blausasc VTT organisée par OxyBike de Cyril Pagès. Ils sont arrivés entiers…

 

 

Le club félicite enfin deux coureurs qui nous sont proches : Rémi Fantino qui a réalisé 2h46 à Paris, un record prometteur pour un athlète encore jeune, et, Cyril Cesaroni ayant fait 2h55 à Rotterdam mais sur 41kms seulement suite à une erreur de parcours à l’embranchement du 35ème km. Reste à savoir si les 3h auraient pu tomber.

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Les Collines Niçoises – ASOA – Lyon Urban trail

Ronde des Collines Niçoises

 

 

 

Rendez-vous incontournable du printemps, la course du Spiridon Côte d’azur a encore crée l’exploit en réunissant plus de 1200 personnes, coureurs ou marcheurs, au départ de son unique organisation de la saison.

Avec une ambiance de folie, un parcours qui mériterait l’appellation de “Monta-cala” (que Peillon détient précisons-le), une organisation aux petits soins et le repas offert, tout le monde a été forcément réjoui en ce jour ensoleillé.

2 énigmes persistent néanmoins à l’issue de l’épreuve. Pourquoi, la quantité de vin ne fait-elle que diminuer d’année en année ? Et quel est le kilométrage exact de la course ? Mieux vaut peut-être garder ces mystères intacts.

Une épreuve “d’homme” de ? kms qui n’a donc pas fait le plein de coureurs peillonnais. Alors que les défections se sont accumulées au cours de la semaine, seulement 6 coureurs étaient présents à 9h45 au coup de starter. Cependant les supporters étaient là avec la Tribu Payot presqu’au complet pour de magnifiques photos, le couple présidentiel pour des encouragements et Carine et les enfants pour la bronzette (faut pas se mentir…).

Enfin pas totalement car Luca Millereau a remporté dans sa catégorie “la course enfants” organisée pendant l’épreuve. Luca mérite ainsi tous nos applaudissements et montre à ses aînés que ce n’est pas si difficile de gagner des courses quand on a du talent. 

 

***

 

Rodolphe Lodetti, la résurrection

Roro ou “jambe de bois” était, on peut le dire, au fond du gouffre depuis le début d’année, gêné par des blessures systématiques l’empêchant de participer à une compétition en pleine possession de ses moyens. Pourtant, depuis un mois, Rodolphe va mieux et cela lui a permis de suivre avec nostalgie un programme d’entraînement que Philippe lui avait préparé pour la Ronde des collines 2010. 

Aujourd’hui le miracle a eu lieu. Parti sur le même rythme que l’an dernier, Roro n’a jamais eu de coup de pompe et a été à l’aise autant dans les longues descentes que dans les montées abruptes. Rivalisant sur l’ensemble de l’épreuve avec le sympathique Claude Regnier, il s’est même permis de taper la discut’ avec ce dernier. Il finit ainsi avec plus d’une minute d’avance sur l’édition 2010 et sur un sprint magistral. Bravo Roro. 

 

Julien Waltzer, la confirmation

Julien passait ce dimanche une épreuve de bizutage car c’est la première fois qu’il se rendait sur le tracé de St-Isidore. En prenant des informations à droite à gauche, Juju s’était fait une bonne idée du tracé mais il n’imaginait pas l’extrême débauche d’énergie que nécessite cette course, avec son absence de portions plates et le fait de doubler des files de marcheurs à travers les vignes.

Mais Julien sait s’adapter et même merveilleusement. Avec un départ plein de prudence, il a enclenché la seconde pour se débarasser d’un petit groupe qui entravait sa progression. Toujours très constant dans les relances, il a tout de même piocher pour conserver la 16ème place se faisant distancer par Laurent Frayssinet sur la fin. Une belle première en tout cas qui prouve que Julien est un coureur tout à fait polyvalent.

 

Franck Saffioti, la surestimation

Contrairement à ses habitudes, Franck avait un peu pavané cette semaine quant à une possible bonne performance ce dimanche… Et bien il a été sévèrement puni de cette arrogance. Un très bon départ dans les marches plein de vivacité n’aura pas suffi à sauver l’affaire.

Dès la montée du château de Crémat, Franck ne retrouvait pas les sensations connues les deux années précédentes. Résistant le plus possible dans le premier passage de vignes, Franck a ensuite complètement craqué dans la descente où les jambes ne répondaient plus. Martial Derbanne, dont la spécialité n’est pas la descente, a d’ailleurs déposé Francky, bloqué à 13-14km/h. Isolé sur le final, Franck a géré les 2 derniers kilomètres tout en repensant à ses prévisions foireuses. Il termine même avec une minute de plus au compteur que l’an dernier.

 

Jérémy Payot, l’hésitation

Revenu cramoisi par le soleil de son match de rugby auquel il assista hier à Mayol, Jeremy a même hésité avant de se présenter au départ de cette Ronde. Il faut dire qu’à La Roquette il y a 15 jours, Jerem’ s’est fait une petite élongation qui ne le poussait pas à choisir ce dimanche un parcours aussi exigeant.

Mais courageux, il se trouvait bien là. 2ème espoir pas loin de Franck, Jeremy a fait une course totalement différente de son rival. En effet, considéré comme un diesel, sa marque de fabrique consiste en un départ tranquille et une remontée fantastique. Aujourd’hui, on peut dire que la mise en route s’est faite désirée puisque Jerem n’a senti ses jambes frétiller qu’à partir du 6ème. Ensuite “Let’s go” comme on dit : une vingtaine de coureurs ont été avalé par l’ogre Jeremy, mais c’était déja trop tard, la course n’allait plus tarder à s’achever.

 

Hans Spies, la progression

Un terrible athlète dissimulé derrière une barbe drue est en train de faire peur à la concurrence. Hans est bien le talent tant attendu par le club. Sans s’entraîner beaucoup, il progresse à pas de géant par la pratique retrouvée de la compétition.

Avec un parcours lui correspondant parfaitement, Hans a ce dimanche fait parler sa puissance pour relancer systématiquement l’allure. Cette ronde a aussi été très bon entraînement en vue du Semi de Nice et d’un objectif autour des 1h35. En fin d’épreuve, il a même peaufiné sa vitesse en revenant vaillament sur…

 

Arno Champalle, la désertion

Déserteur des séances d’entraînement de la semaine ! L’année passée, Arno avait réussi à surfer sur la vague de son talent pour briller dans les courses sans faire beaucoup de kilomètres. Mais cette année, le Dieu de la course à pied est venu lui porter un avertissement.

Débutant la course du jour à un bon rythme, suffisant pour accompagner Jeremy, Arno voulait surtout savoir s’il avait digéré son marathon barcelonais. Jusqu’à la mi-course pas vraiment de problèmes puisqu’il évoluait sur ses bases de l’an dernier mais après les choses se sont un peu gâtées. Un léger manque de foncier sûrement. Arno a finalement tout connu aux Collines : L’erreur de parcours restée célèbre en 2009, la bonne forme en 2010 et une petite défaillance pour 2011.

 

***

 

Fait de course important, François Holzerny a abandonné laissant le champ libre à William Struyven, vainqueur avec un boulevard d’avance. Derrière très belles courses d’Hervé Duval et de Max Maccio qui devraient désormais poser beaucoup problèmes à notre Marc Taraud national sur les prochaines compétitions.

Chez les féminines, superbe victoire de Céline Bousrez qui confirme sa progression même si sa dauphine, Delphine Pelletier, était légèrement blessée aujourd’hui.

 

*****

 

Résultats : sur le site du Spiridon CA

 

Rodolphe Lodetti : 10ème en 1h 14min 03sec

Julien Waltzer : 16ème en 1h 15min 50sec

Franck Saffioti : 26ème en 1h 18min 18sec

Jeremy Payot : 32ème en 1h 19min 09sec

Hans Spies : 65ème en  1h 25min 35sec

Arno Champalle : 66ème en 1h 25min 46sec

 

1210 arrivants : quelle leçon !

 

 

 

 

Cross de l’ASOA / Urban Trail de Lyon

 

 

 

“Disputée dans les bois de Super-Antibes, la 18ème édition du cross de L’Asoa a réuni près de 220 coureurs derrière la ligne de départ (…) Soleil radieux, parcours accidenté et parsemé de plaques de boue, conséquence des récentes intempéries, tout était réuni pour accoucher d’une superbe empoignade” (P. F. pour Nice-Matin

 

Sans prétendre disputer la première place à Marco Albertario, David Demarty a pourtant effectué la première boucle du parcours aux côtés des leaders grâce à ses jambes de feu dont la fréquence ultra-rapide pourrait constituer une nouvelle source de production énergétique. S’il ne s’est pas écroulé sur la seconde partie de l’épreuve, David a pourtant dû laisser passer des concurrents pour ne pas exploser en vol.

 

Mario Bulgheroni, néo-V3 ! (rendez-vous compte comme il paraît jeune) a été inscrit par Philippe sous les couleurs de Peillon. Si l’on considère que les temps de l’ASOA correspondent à peu près à ceux d’un 10km, on peut observer que Mario ‘le soixantenaire’ pourra rivaliser avec les 40 minutes sur ses prochaines sorties FFA. Le championnat de France vétéran est en vue.

 

Le duel des sages, une fois n’est pas coutûme a vu s’opposer un Philippe Cordier très régulier en ce moment malgré un départ rapide aujourd’hui et un Jean-Robert Frey un peu en manque de jus à cause des stigmates marathonniens. Le coach a ainsi fait parler sa puissance pour distancer J-R et montrer qui était le patron sur l’asphyxiant parcours antibois.

 

David Demarty : 10ème en 37min 05sec

Mario Bulgheroni : 19ème en 40min 12sec

Philippe Cordier : 58ème en 50min 04sec

Jean-Robert Frey : 61ème en 50min 33sec

 

 

 

 

Stéphane Giordanengo était lui dans la cité des Gones pour l’un des trails urbains les plus célèbres de France. Aligné sur le 23km, la distance intermédiaire, Steph-Steph a failli crée un grandissime exploit en approchant de très près le podium.

Après une belle bagarre pour revenir, il termine à une encourageante 6ème place tout en ayant montré le maillot dans cette course ayant attiré près de 4000 partants sur l’ensemble des 3 courses.

 

A Lyon, il y avait aussi Sophie sur le 23 km. Malgré ses lacunes actuelles dans les descentes d’escaliers, elle termine 350ème scratch et 10ème senior féminine ! Avec un super final, dans lequel elle repasse de la 408ème place avant le dernier passage à croix rousse à la 350ème, elle a pu faire valoir son entraînement sur le long.

 

Stéphane Giordanengo : 6ème en 1h 54min 19sec

Sophie Juncker : 350ème en 2h 38min 33sec

1404 participants.