COMPETITIONS 2011 – – La Bonette – Vallauris

Ascension de la Bonette

 

 

 

Plus de 300 concurrents courageux ont défié dimanche le col historique de la Bonette-Restefond.

Si l’on peut dire qu’ils n’ont pas eu froid aux yeux, de nombreux participants ont pourtant fini transi de froid à l’arrivée à plus de 2000 mètres d’altitude avec des températures négatives. Ils ont ainsi connu un sort pratiquement similaire à celui des cyclotouristes ayant grimpé le Galibier il y a dix jours. Seule la neige était absente…

 

Dans des conditions aussi difficiles, le fait de terminer l’épreuve reste un exploit en soi. Une petite délégation peillonnaise avait répondu présent pour ce défi héroïque. Bon nombre d’entre eux ont souffert, à l’image de David, de Roro et de Patricia, sur la deuxième partie d’épreuve car leurs corps ont fini congelés !

 

En revanche, pour d’autres, tout a semblé sourire. Le recordman de l’épreuve, Lorenzo Trincheri a fait contre mauvaise fortune bon coeur en s’imposant sans avoir pu bénéficier de l’aide de quelconque adversaire. En effet, pour la deuxième et la troisième place, deux belles surprises sont survenues. A près d’un quart d’heure du vainqueur, Jean-Pierre Costantin de Grasse et Loic Franco de Mougins ont surpris leur monde. Pour ce dernier, encore espoir, les performances sont chaque année en dents de scie : bloqué l’hiver à 38 minutes sur 10km, Loic redevient l’été venu, l’un des meilleurs grimpeurs de la Côte d’Azur grâce à sa pratique du ski de fond.

 

L’autre exploit du jour est celui d’un coureur du club (Cocorico !). Sébastien Huault, qui malgré ce temps de chien, a réalisé à une minute près son objectif démentiel de finir en 2h30 l’ascension. Voici les mots de notre champion à l’issue de la course :

” Je me suis senti très bien jusqu’à la route en crête qui conduit au col de la Bonette (2 km après le camp des Fourches après avoir passé le vallon à l’ombre). A cet endroit, le froid te transperçait le corps et le vent te poussait de côté puis de face. Il y a un endroit (là où il y a une stelle sur le côté) ou en courant le vent me poussait en arrière et je m’asphyxiais complétement, impossible de respirer et de se tenir droit avec les rafales ! Dans le groupe où je me trouvai alors tout le monde s’est mis à marcher, seuls deux persones ont réussi à re-partir rapidement. Pour moi, j’ai senti que j’avais beaucoup lâché d’energie ici et que je perdai du temps. Puis petit à petit tout est allé vraiment mieux. j’ai repris des gens et j’étais vraiment régulier depuis Bouseyas. Les gens à côté de moi se plaignaient sans cesse d’être gêlé et je l’étais aussi. En tout cas j’ai senti qu’au niveau musculaire tout allait bien. La difficulté c’était vraiment au niveau respiratoire et cardiaque (les 4 derniers kilometres). Dans la dernière rampe dès que je recommençais à courir, le coeur se remettait à palpiter de plus belle, à la limite de “l’explosion” mais paradoxalement je n’avais pas de douleur musculaire et continuais ainsi jusqu’à la ligne, heureux de finir. “

Séb achève cette fin de montée avec Cyril Trouilhas du Stade Laurentin avec lequel il a partagé bien des efforts.

 

Derrière David Demarty terminait son chemin de croix. Sautillant comme un lapin de Garenne sur les dix premiers kilomètres du parcours, David a vécu un petit cauchemar sur les dix derniers, vaincu par le mercure. Effectivement, Dooble D a longtemps figuré dans le top20 restant même devant Séb une bonne partie de l’épreuve. Mais à force de sentir ses membres se glacer, il a dû céder ne résistant que grâce à son mental d’acier et l’aide de Kévin Blanchard.

 

La Bonette était également un évènement familial pour la famille Lodetti. Le père, les frères mais pas les soeurs, sont tous venus réaliser leur exploit estival.

 

Rodolphe, comme à Lucéram en début de mois, n’avait pas le coffre nécessaire pour s’exprimer pleinement sur cette ascension exigeante, peut-être même inégalée en Europe. Sans s’être véritablement entraîné pour l’occasion, Roro a aussi souffert du froid et a rétrogradé au fur à mesure des 27kms.

 

Julien, le fréro, a été un peu plus consistant grâce aux séances spécifiques réalisées en amont de l’évènement. Il intègre facilement le top 100 et montre qu’il a progressé sur tous les tableaux en 2011. Bravo Juju c’est mérité !

 

Jean-Louis, le papa, serait apparemment un “grand fou”, car les seules courses qu’il dispute sont soit les marathons soit les cols hors-catégories. Homme de courage, Jean-Louis a fini au mental cette montée hors du commun et prouve qu’il est de la race des champions.

 

Intercalé entre les deux frères, notre Latin Lover sicilien, Florent Laudani n’a pas tout à fait réalisé le chrono escompté. Avec une préparation spécifique “montagne” pas complète (Flo a manqué Lucéram), il n’a d’une part pas pu suivre Sébastien et a d’autre part concédé énormément de temps sur la seconde partie d’épreuve, bloqué par les conditions météorologiques.

 

Chez les féminines, Sophie Juncker n’a pas joué la victoire mais a été parfaite comme à l’accoutumé. Régulière sous le soleil, elle a résisté tant qu’elle a pu aux secousses du vent et au froid incroyable des derniers kimoètres. Sa rivale à Contes, Anne-Laure Urvoy était elle en état de grâce mais n’a rien pu faire face à l’inévitable Céline Bousrez. Pour en revenir à Sophie, elle termine tout de même 3ème sénior !

 

Que ce fut dur pour Patricia Maout. Après une incroyable saison 2010/2011, entre distance et performance, cette ascension de la Bonette était un peu la cerise sur le gâteau de Patricia. Une cérise sortie hélas du congélateur car Pat’ a elle aussi profondément souffert des variations climatiques, s’accrochant comme elle le pouvait. Le chrono reste malgré cela des plus corrects.

 

 

Courir à Peillon finit deuxième club au niveau de la performance derrière Menton Marathon.

 

 

Résultats du club :

 

Sébastien Huault : 18ème en 2h 31min 34sec

David Demarty : 31ème en 2h 35min 15sec

Rodolphe Lodetti : 51ème en 2h 41min 45sec

Florent Laudani : 62ème en 2h 49min 14sec

Julien Lodetti : 77ème en 2h 55min 53sec

Sophie Juncker : 93ème en 2h 58min 53sec

Patricia Maout : 229ème en 3h 38min 08sec

Jean-Louis Lodetti : 265ème en 4h 35min 00sec

 

279 participants.

 

 

 

 

Corrida de la Sainte-Anne

 

 

 

Les corridas, petites courses de village, rythment cet année encore l’été azuréen. Celle de Vallauris n’en est qu’à sa cinquième édition mais fait dèjà partie des épreuves indéboulonnables du calendrier. Le repas et le bal en soirée ont même accueilli plus de 200 personnes: un beau succès.

 

Au micro, Gilles Rondoni fait le point sur le Tour de France, narre l’histoire de la commune de Vallauris et donne le ton. Côte parcours, le départ a changé de place pour se trouver désormais au niveau du stade. Et enfin, les 4 boucles font vraiment 2kms (ou presque…) alors que ce n’était pas le cas les éditions précédentes.

 

Pour la victoire, Malik Bedjil prouve encore une fois qu’il est bien le meilleur non-licencié de la région en disposant d’un vaillant David Gauthier. Néanmoins, la course aurait pu être toute autre si Olivier Marceau, champion du monde de triathlon était parti à l’heure. Le local de l’étape a en effet passé l’arche de départ après 1min30, un écart qui le sépare du vainqueur à l’arrivée.

 

A Peillon, un peu de nostalgie car Franck Saffioti va s’en aller de la Côte d’Azur pour un moment. Même s’il restera licencié au club, il tenait à finir en beauté sa deuxième saison sous le plus beau des maillots blancs. Parti assez rapidement, Franck a vu comme bon nombre de ses concurrents, sa moyenne kilométrique s’effondrer à partir du second tour. Heureusement, un second souffle est venu le réveiller pour la quatrième boucle et le finish.

 

Il a d’ailleurs été parfaitement aidé par un Julien Waltzer méritant car la veille au soir ce dernier était en train de disputer le meeting Herculis. Encore en très bonne forme, Juju a tout simplement manqué de fraicheur sur la fin pour réaliser la course idéale. Certaines côtes dans le village lui ont été également préjudiciables. Mais bizarrement ce n’étaient pas celles en escaliers (les plus ‘hard’) mais les montées en pente douce où il se mettait à patiner.

 

Jeremy Payot lui a été pris à son propre jeu. “L’athlète de l’été” à Peillon se sentait moins bien avant cette corrida vallaurienne. Craintif au moment de s’élancer, Jerem’ a déjoué en ce sens qu’il est parti beaucoup trop vite et s’est essoufflé rapidement. Dommage, car avec un départ plus prudent comme il le fait d’habitude, Jeremy aurait sûrement coiffé ses potes sur le poteau. De plus, il aurait pu recevoir des mains de la dauphine de Miss Golfe-Juan/Vallauris, un beau trophée, voire un baiser.

 

Si Olivier Marceau n’a pas démarré à l’heure, Arno Champalle avait lui parfaitement réglé sa montre suisse pour 18h pétantes. Retrouvant peu à peu les jambes, Arno se prend à rêver d’un retour au premier plan cet automne. Hélas, le fait de manquer bon nombre d’entraînements à la Lauvette lui a fait perdre sa rapidité par rapport aux membres du club. Aussi, à Vallauris, il n’a pas pu s’accrocher à ses compagnons peillonnais.

 

Le “loup blanc” Jean-Marc Taraud a préféré pointé Vallauris que la Bonette dans son calendrier personnel. Légèrement gêné par des contractures depuis avril, J-M ne force pas trop son talent pour éviter une rechute. Malgré tout, sa perf’ ce samedi a été éblouissante sur les bases de son record-V3 sur 10km. Affaire à suivre. Il aurait dû être accompagné par Marc Waltzer mais celui-ci a abandonné au bout d’un tour, se ressentant d’une douleur au genou.

 

Alors qu’ils disputeront peut-être leur premier trail dimanche prochain à Aspremont, Marie-José Nari et Marcel Guerra se sont testés une dernière fois sur une course rapide. Après avoir effectué les deux premières boucles en binôme, Marcel a petit à petit décramponné sa compagne et a enfoncé le clou sans coup férir sur le quatrième tour. Marie-José finit une minute plus loin, tout en laissant une bonne dizaine de concurrents derrière elle. Bravo à vous.

 

A noter en fin de peloton, la présence de l’illustre Jean-Pierre Blasi, revenu aux affaires ces derniers temps. Eric finit lui plus haut dans le classement.  

 

Et merci à tous les supporters : mention spéciale aux Taraud’s, à Quentin qui va presque aussi vite que son grand-père et à Carine qui nous transmet toute la sagesse de son grand âge… 

 

 

Résultats du club :

 

Franck Saffioti : 18ème en 31min 04

Julien Waltzer : 21ème en 31min 20

Jeremy Payot : 24ème en 32min 14

Arno Champalle : 29ème en 33min 35

Jean-Marc Taraud : 62ème en 39min 07

Marcel Guerra : 86ème en 47min 40

Marie-José Nari : 89ème en 48min 39

 

100 participants.

 

Les résultats de la corrida de la ste anne

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Séranon – Semi de Rio – Thiery – Meeting Herculis

Trail de Séranon

 

 

Après quelques éditions mouvementées, l’Association des Monts d’Azur semble avoir définitivement corrigé le tir pour l’organisation de son trail du 14 juillet.

Ambiance chaleureuse (et chaude), décor sublime et repas familial, tout est désormais placé sous le signe de l’attractivité et de la convivialité… Et c’est tout ce que l’on attend d’une course en montagne !

 

Le club a une fois de plus aligné ses experts, non pas ceux de Miami ni de Manhattan, mais les experts-trailers, Hans Spies et Eddy Chirio. Et, oh surprise, Hans est enfin parvenu à devancer son compagnon de sentier de la plus belle des manières. Parti assez vite comme à son habitude, Hans n’a jamais cédé d’un mètre par rapport à Eddy, pourtant auteur d’une course régulière. Aussi, ils ont décidé d’effectuer la dernière partie de trail ensemble et finissent presque main dans la main…

Nos deux athlètes affichent en tous les cas une forme étincelante.

 

Victoire de Malik Bedjil, qui signe sa deuxième victoire à Séranon après celle de 2010.

 

 

Résultats :

 

Hans Spies : 14ème en 1h 54min 51sec

Eddy Chirio : 15ème en 1h 54min 52sec

 

195 participants.

 

 

Semi de Rio de Janeiro

 

 

Un peu d’exotisme ne fait pas de mal. Si nous vous parlons d’une si incroyable ville que Rio, c’est tout bonnement parce que notre leader, Stéphane Giordanengo, “en vacances”, a pris le départ du semi-marathon.

 

Son chrono n’est pas époustouflant mais au vu de son manque d’entraînement sur cette distance, du profil de la course et du décalage horaire, on peut être fier de lui. Sa position dans le classement final en témoigne à juste titre.

 

Le marathon servait lui de support aux championnats du monde militaire, que l’Athleg, les légionnaires français d’Aubagne, ont remporté avec la manière.

 

 

Résultat :

 

Stéphane Giordanengo : 1h 18min 53sec (record “perso Peillon”)

Il termine 20ème sur 3502 athlètes, chapeau !

 

 

 

Ronde de Thiery

 

 

Aucun coureur du club n’était au départ de cette course formidable organisée dans l’arrière pays niçois. Alors pourquoi si attarder ? Et bien car Philippe Cordier, le coach des coachs, a choisi comme l’an passé de faire la randonnée sur un parcours presque similaire à celui des coureurs.

 

Si David Gauthier a réalisé un grand numéro dimanche dernier, que dire de l’excellente prestation de Philippe, deuxième de la marche, derrière l’inévitable Didier Gaignoux.

 

— Derrière minute — Jean-Michel Boigey, dissimulé sous un maillot spiridonnien était aussi de la partie.

 

 

Résultats :

 

Philippe Cordier : 2ème marcheur en 1h 17min 48sec

Jean-Michel Boigey : 143ème/157 en 1h 22min 17sec

 

 

 

Meeting Herculis

 

 

Le meeting monégasque est à la course sur stade azuréenne ce que la Prom’classic est à la course hors-stade, la référence ultime pour tout athlète de la région et même venu d’ailleurs.

 

Un après-midi d’efforts partagés puisque un 1000m est organisé pour tous les amateurs désireux de s’essayer aux joies de la piste.

 

Courir à Peillon ne pouvait manquer l’évènement. Ainsi, Christophe Blachon, Robert Sai et Julien Waltzer, dans l’ordre, ont tous amélioré leur record sur la distance avec des courses d’une intensité folle. Julien avait choisi de monter progressivement en rythme tandis que Chris et Robert ont préféré partir plus vite.

 

Le soir, d’autres membres les ont rejoint. Grâce au coach, certains ont pu assisté au meeting de la Diamond League, et ce aux premières loges ! Côté performances, Un enième Kipruto fait parler de lui sur 3000m Steeple, Bernard Lagat résiste de fort belle manière à la jeunesse, Usain Bolt et Christophe Lemaître souffrent quelque peu, pendant que Medhi Baala et Mahiedinne Mekhissi nous offrent un superbe combat de boxe !

 

 

Résultats du club sur 1000 m :

 

Christophe Blachon : 2 min 56 s 30 (record personnel)

Robert Sai : 3 min 00 s 50 (record personnel)

Julien Waltzer : 3 min 01 s 10 (record personnel)

 

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Les foulées contoises

Les foulées contoises

 

 

Les photos de Franck Payot (notre photographe s’excuse de la petite qualité des photos à 2 km de l’arrivée).

Dans le Challenge du Pays des Paillons, l’étape contoise n’a eu besoin que de trois éditions pour s’affirmer comme la plus festive des courses de l’arrière-pays. Une affluence massive est venu couronnée avec succès la mouture 2011.

Hormis la “course des As”, de multiples épreuves jalonnaient cette fin d’après-midi. Les enfants s’en sont ainsi donnés à coeur joie sur de petits parcours rapides.

Plus tard dans la soirée, après la clôture de la cérémonie des récompenses, tous les participants étaient invités à manger grassement et à festoyer sur des danses rétros ou plus exotiques. Au milieu des danseuses professionnelles est soudain apparu Gillou Appourchaux, qui poussé par la foule s’est laissé aller à des mouvements d’une technicité rare. Il faut dire que le célèbre blogueur fêtait ce samedi son 110è… euh, son 70ème anniversaire pardon. 

Comme à Peillon on ne rigole pas, l’évènement du jour restait tout de même la course de 10km, avant-dernière manche du challenge. Michel Lopez a cette année fait l’effort de rallonger la distance pour faire un compte rond. On peut voir par ailleurs qu’avec les chronos réalisés, les athlètes s’approchent presque de leurs performances sur un 10km plat. Pour quelques-uns tout du moins.

Les foulées contoises sont en fait une monta-cala pure et dure. A la mi-course, au terme de la première et unique ascension, la hiérarchie s’établissait déjà, William Struyven apparaissant dès lors en première position.

Derrière, la course fut belle et beaucoup plus animée pour les places d’honneur. La descente a ainsi été fatale à Hervé Duval et Rémi Fantino, perdant de nombreuses places. Pour les membres du club en revanche, des remontées impressionnantes ont eu lieu.

Comme pour ses deux dernières courses, Marc Taraud a décidé d’adopter la “tactique de l’aigle”. Elle consiste à observer les concurrents sur les deux premiers kilomètres avant d’accélerer et de doubler le maximum de proies. Marc a pu courir à une vitesse régulière, (sans excès…) et consolider sa très belle dixième place au fur et à mesure de la course.

Depuis les premières chaleurs de juin et depuis qu’il porte la casquette du club, Jeremy Payot réalise des choses merveilleuses au challenge. A Contes, notre nouveau chef de file chez les Espoirs a confirmé toutes les attentes placées en lui en ne concédant que trente secondes sur maître-Marc. Pour souligner cette montée en puissance, on remarque que Jerem a tourné le 10km contois seulement 1min20 moins vite que son meilleur temps à la Prom’, prodigieux !

En grand descendeur qu’il est, il a réussi à résister au retour de Robert Sai sur les derniers mètres de l’épreuve. Pourtant Robert n’a pas à rougir de sa performance puisque pendant une bonne partie de la montée, il apercevait le peloton de tête devant lui. Peut-être un peu court sur la fin, il a manqué d’un petit rien pour rentrer dans le top 10.

Un autre Peillonnais était bien décidé à arbitrer les débats. Laurent Bermon, l’homme du moment au club a choisi samedi de rester un peu en retrait au départ pour finir fort. Mais lâché par Jérémy assez tôt, Lolo s’est contenté de limiter la casse. Depuis que l’on connait le potentiel extraordinaire de notre ancien footballeur, on se dit que cette course, malgré le superbe chrono réalisée, n’est pas sa meilleure.

Un come-back si l’on peut dire a eu lieu en terre contoise avec la présence de Stéphane Cittadini. L’enfant de Peille a un peu étonné son monde puisqu’il a fait une des plus belles courses de sa carrière, en gérant parfaitement son effort dans la première côte. Les 10kms hivernaux devraient sûrement permettre à Stefano d’enfoncer le clou comme chaque année.

On a parlé de la victoire d’Anne-Laure Urvoy chez les dames mais dieu sait qu’elle n’a pas eu la partie facile. Et pour cause, notre leader féminin, Sophie Juncker est passée, pour une vingtaine de secondes, très proche de sa première victoire sous les couleurs du club. Très à l’aise dans la montée, Sophie a tout tenté pour résister dans la descente mais son adversaire a fait parlé la puissance.

Et un podium ! Un ! Notre boulier chinois (nous sommes modernes à Peillon) ne suffit plus à dénombrer les coupes collectées par Patricia Maout. Malgré sa nouvelle passion pour la course en montagne, Pat’ montre qu’elle reste plus performante sur les tracés goudronnés. Son chrono prometteur en témoigne et laisse supposer un 10km plat en moins de 50min très vite.

Les Bonnie & Clyde de la course à pied, Marie-José Nari et Marcel Guerra ont pris le départ encore une fois ensemble ce samedi. Sauf que très vite les écarts se sont faits. La dynamique actuelle veut que Marie-José impose le rythme et que Marcel ne parvienne que difficilement à s’accrocher… Tous les mecs du club sont avec toi Marcel !

Moins présent ces derniers temps, Jean-Michel Boigey, figure de la course à pied azuréenne et du Spiridon nous a fait l’honneur de courir sous nos couleurs. Une course en queue de peloton, il faut appeler un chat un chat, mais du plaisir à chaque foulée et plus encore pour les festivités d’après-course !

Les résultats de nos membres :

Marc Taraud : 10ème en 38 min 48

Jérémy Payot : 12ème en 39 min 18

Robert Sai : 13ème en 39 min 23

Laurent Bermon : 17ème en 40 min 06

Stéphane Cittadini : 49ème en 43 min 46

Sophie Juncker : 2ème féminine et 74ème en 46 min 09

Patricia Maout : 171ème en 53 min 45

Marie-José Nari : 254ème en 1 h 01 min 38

Marcel Guerra : 262ème en 1 h 02 min 12

Jean-Marie Boigey : 316ème en 1 h 13 min 57
324 arrivants.

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Lucéram/Peïra-Cava – Trail de Valberg

Lucéram – Peïra Cava
 
 

Les photos de Franck Payot 


Les photos de Marc Waltzer



 

Surplombant de façon abrupte les gorges du Paillon, le village de Lucéram est, chaque début juillet, le théâtre de l’une des plus belles épreuves du département. Avec une organisation irréprochable, parachevée par un repas devenu célèbre sous les platanes, ce rendez-vous est devenu un incontournable de la saison.

 

Cela faisait quelques semaines que les meilleurs athlètes de Courir à Peillon ne s’étaient pas confrontés. Malgré les absences de D. Demarty, de C. Blachon et de S. Giordanengo, fatigués tous les trois, le club a cependant pu aligner une très belle formation au départ de cette course sélective. 

Pour supporter ses coureurs, Peillon disposait également d’un encadrement digne d’une équipe du Tour de France. Sur le long de la montée, le président et le coach accompagnés de leurs épouses nous encourageaient à coups de klaxons et de bouteilles d’eau. 

 

Pour la victoire, Anthony Caverivière a fait cavalier seul sur toute la course. Les poursuivants masculins sont eux arrivés au compte-gouttes. Chez les fémnines, Magali Lopez devait faire face à la concurrence de Marylène Draillard et de Leïla Chaieb du GSEM mais son talent de grimpeuse lui a permis de s’imposer facilement. 

 

 

De très belles performances sont à mettre à l’actif du club ce dimanche. Avec une température supportable cette année, les chronos sont tombés :

 

Dignes d’un duel Contador-Schelck, Max Maccio de Menton et Marc Taraud ont fait durer le suspens dans une lutte sans merci en se relayant deux ou trois fois sur l’ensemble de l’épreuve. Sur le final, notre champion bien en jambes a cédé pour une seule et minuscule seconde ! Pour la peine, Marc sera privé de bière à la tireuse pendant une semaine, et Dieu sait que c’est une punition cruelle le concernant.

 

Deux bonnes minutes plus tard arrivait un trio en forme. 

En s’illustrant dès le début de course, Robert Sai montre qu’il a progressé en côte depuis l’an passé. Cependant, lorsque Marc a accéléré et qu’au même moment Alexandre Ipert a craqué, Robbie s’est retrouvé esseulé dans les lacets du Turini. Malgré une lutte contre lui-même, Robert n’a fait que perdre du terrain sur la deuxième moitié d’épreuve.

 

Il a vu fondre sur lui un Laurent Bermon une nouvelle fois coriace et véloce. En partant à une vitesse modérée, Lolo est parvenu a doubler une vingtaine de coureurs sur la totalité du parcours. Un peu à bout de souffle (voir photo) sur le dernier kilomètre, plus plat, Laurent a tout tenté pour accrocher Robert à son tableau de chasse… en vain. 

 

De la même façon, Jérémy Payot s’est fait plaisir aujourd’hui en déposant une trentaine d’adversaires jusqu’au sommet. Rusé comme un renard, Jérem’ avait tout planifié. Il savait qu’il ne fallait prendre aucun risque au départ et placer une accélération à la sortie du Col de l’Orme. Sa plus grande satisfaction aura été de taper les fesses de Rodolphe en le doublant : pas de photo, hélas, de ce moment humiliant. 

 

Peu ambitieux avant de s’élancer, Julien Waltzer pensait, comme à chaque édition, réaliser un temps moyen à Lucéram. Les huits premiers kilomètres de la course aurait pu lui donner raison : après un départ correct, Juju s’est légèrement effondré en étant lâché par Laurent. Sauf que… cette année, Julien a bénéficié d’un regain d’énergie incroyable ! Un second souffle lui permettant de boucler les 3 derniers kilomètres à une vitesse ahurissante.  

 

Il n’a alors laissé aucune chance à Franck Saffioti, surpris par le nouveau potentiel “vitesse” de Julien. Parti avec Jérémy, Francky se doutait qu’en suivant son ami, il réaliserait un bon chrono à l’arrivée. Manque de chance (ou manque de muscle à voir…), Franck a coincé sur les 3 derniers kilomètres de la montée, laissant filer la victoire en Espoirs. S’affichant en traître avec le maillot du Spiridon, Franck faisait ses adieux (provisoires) à l’association l’ayant vu naître en course à pied.

 

Tic Tac Tic Tac, Bip Bip. Voici le bruit de Sébastien Huault lorsque qu’il court ces temps-ci. Le “métronome peillonnais” a encore une fois accompli son objectif de fort belle manière. En calibrant sa course sur les sonneries de sa montre-GPS, Séb évolue à une vitesse régulière et parfaitement efficace sur ce type de tracé. Seul frein à ce mouvement robotique : une gourde accrochée à la taille de Séb qui nuit un petit peu à son mouvement de jambes. La gardera-t-il à la Bonette ?

 

Il faut quand même dire que sur la fin, Sébastien a été généreusement aidé par un Roro Lodetti en grande difficulté. A partir de l’instant où Roro a reçu cette petite giflette de Jérem’ à la fesse gauche, son moral en a pris un coup et son allure a nettement diminué. En tirant derrière lui, pendant quelques mètres, Julien Gueydon, lui aussi en souffrance aujourd’hui, Rodolphe a montré que malgré la douleur, il avait aussi un gros cu… coeur pardon ! (c’est l’effet Jérémy)

 

Qui aurait pu dire ensuite que seulement 3 minutes 30 plus tard, Julien Lodetti arriverait tambours battants à Peira-Cava. Bien entraîné par son relais en montée de Savigliano, Juju a fourni un effort progressif lui permettant de monter graduellement en puissance. Arrivé au sommet, deux personnes ont même été obligées de le retenir car Julien commençait à décoller, tout ça sans boire de RedBull.

 

D’accord, Julien ne finit pas loin de son redoutable frangin mais d’un autre côté, il n’a pas beaucoup distancé notre meilleure féminine Sophie Juncker. Un institut de recherche en physiologie et biomécanique est d’ailleurs en train de plancher sur le cas de Sophie, se demandant comment il est possible d’enchaîner autant de performances dans une saison sans en payer le prix. Leur verdict : c’est une extra-terrestre.

 

Dans la même veine, Patricia Maout continue de collecter les trophées sauf qu’à la différence des courses trail, Pat’ ne finit pas en queue de peloton mais laisse cette fois près de 100 coureurs derrière elle. Apparemment elles étaient deux dans le vaisseau-spatial ! 

 

 

Les résultats : 


 

Marc Taraud : 9ème en 59 min 43.

Robert Sai : 10ème en 1 h 01 min 59.

Laurent Bermon : 11ème en 1 h 02 min 09.

Jérémy Payot : 12ème en 1 h 02 min 26.

Julien Waltzer : 16ème en 1 h 03 min 51.

Franck Saffioti : 19ème en 1 h 03 min 59.

Sébastien Huault : 27ème en 1 h 05 min 28.

Rodolphe Lodetti : 28ème en 1 h 05 min 33.

Julien Lodetti : 46ème en 1 h 09 min 09.

Sophie Juncker : 60ème en 1 h 12 min 26.

Patricia Maout : 141ème en 1 h 27 min 13.

 

255 participants.

 

 

 

 

 

Trail de Valberg

 

 

Pour sa première édition, ce trail de montagne voyait grand. Deux distances et de nombreuses difficultés attendaient les courageux athlètes présents. 

Peu d’informations ont filtré à ce jour, comme les classements. On notera tout de même les magnifiques performances de nos deux spécialistes de la discipline à savoir Eddy Chirio et Hans Spies

 

Les résultats :

 

Eddy Chirio : 5ème

Hans Spies : 8ème