COMPETITIONS 2012 – – Course des escaliers de Beausoleil – Bigreen

Course des escaliers de Beausoleil
 
 
Pour les fêtes de la St Joseph, la municipalité de Beausoleil organise chaque année une épreuve originale qui malheureusement n’attire pas tous les participants qu’elle mérite.
De beaux lots, une organisation sans faille tout était réuni.
Le matin les coureurs avaient à gravir 480 marches lors d’un contre la montre.
L’après-midi, ils se retrouvaient autour du stade Vanco pour un cross de 8 km.
Cette course était la seconde du challenge Convivialitat de Courir à Peillon ce qui fait que de nombreux membres avaient fait le déplacement pour l’une ou l’autre épreuve.
Le matin, Stéphane Giordanengo a terminé sur le podium suivi de très près par Marc Taraud, de retour en bonne forme.
Suivaient Julien Waltzer, Elliot Bour, Marc Waltzer et Annick Waltzer.
L’après midi, Stéphane était encore là même s’il avait prévu de faire la Bigreen le lendemain. Grand bien lui a pris car il a gagné ce cross d’une belle manière et avec assez d’avance pour gagner aussi le combiné des 2 épreuves.
Julien Waltzer termine 9ème et en profite pour grimper sur la première place du podium sénior grâce au non cumul des récompenses.
Elliot Bour gagne sa première course en espoirs et Marie-José Nari monte elle aussi sur le podium dans sa catégorie.
Suivent Marcel Guerra à portée de fusil de Marie-José puis Annick et Marc Waltzer qui ont fait la course ensemble.
À noter la présence de Philippe Cordier et Jérémy Payot qui sont venus nous encourager.
Bravo aussi à Christophe Vigouroux qui a passé la journée avec nous et a beaucoup apprécié la compétition.
Félicitations à tous les membres et tous les bénévoles qui ont encadré cette belle journée.

 

 
 
BIGREEN RUN AND BIKE 2012


Jissé me demandait il n?y a pas très longtemps pourquoi j?avais quasi-totalement arrêté les compétitions de VTT. Je lui ai répondu un truc du genre « la course à pied demande moins d?entrainement, il n?y a dorénavant presque plus que des enduro free-ride et plus trop de cross country ma discipline de prédilection? ».
A l?arrivée du run & bike de la Bigreen (ou « Green bin » comme dit Marc), ma réponse est beaucoup plus précise : en trail on a juste à courir et on ne doit se soucier de rien d?autre !!
Car pour une course de VTT, la logistique est beaucoup plus contraignante, et la liste des problèmes possibles pendant la course beaucoup plus longue?
Le cas de cette épreuve est particulier, et la logistique encore plus lourde qu?à l?accoutumée, car après avoir mis plus d?une heure à tout préparer la vaille (lavage et séchage du vélo, chargement dans la berlingo-mobile, préparation des affaires de VTT et Trail?), l?avant course est un parcours du combattant.
Réveil à 5h du matin pour un départ à 5h45 de la Pointe de Contes pour St Cézaire où se trouve l?aire de transition Trail-VTT. Enfin où se trouve? où est censée être cette aire. Arrivé sur place, après plusieurs tours du village, elle est introuvable. Et son adresse précise n?était pas indiquée sur le site de la manifestation. 45mn plus tard, on finit par trouver un participant qui a un flyer sur lequel est écrit le nom du lieu. Il est 7h30, toujours personne de l?organisation. Heureusement, Sophie est venu nous aider, et peut garder surveiller les vélos qu?on a déchargé.
On monte alors tous dans la 4×4-mobile de Emti, direction St Vallier où se trouve le départ. Juste le temps d?écouter une bribe du briefing, de s?échauffer 5 mn, et il faut se placer sur la ligne de départ.
Ca part d?abord tranquillement. On arrive au bout de 500m sur la route Napoléon, où personne n?est placé pour arrêter les voitures. On arrive néanmoins à passer devant le bus qui arrive à vive allure, et par miracle ne nous roule pas dessus. Puis M. Taraud se met à imposer son rythme. Amusante remarque que celle qui sera la sienne à l?arrivée : « c?est parti vite ». Ben non, si c?est toi qui est devant et donne le tempo, « c?est » pas parti vite, c?est toi qui est parti vite !!
On se retrouve rapidement tous les 2 aux avant-postes. Puis je me détache légèrement dans une première partie descendante. Le parcours est assez joli visuellement, mais très (trop) roulant pour un trail. Hormis une partie technique, manifestement tracée à la main dans des pierriers et ronce, il ne s?agit que de larges pistes. Pas grave, des courses enchainant course nature et VTT il n?y en a plus beaucoup, ça fait déjà très bien l?affaire.
A l?aire de transition, après 13,5 km (contre 16 annoncés), les VTT ont été mis dans un carré de 5m sur 5 formé par des barrières. Sophie m?indique où se trouve le mien, le temps de mettre les chaussures de VTT, troquer la ceinture porte-bidon contre le camelback, mettre le casque, les gants et les lunettes, et sortir le vélo qui se trouve sous 2 autres, et c?est reparti. Les jambes chauffent d?entrées. Heureusement, il n?y a qu?une route plate, une petite ascension, et ça descend. D?abord sur une route très raide, qu?un 4×4 est en train de remonter, heureusement en klaxonnant tout le long. Puis ça prend une piste. Première erreur de parcours pour ma part, je vais sur la droite en suivant 4 concurrents de la rando, ça finit en cul de sac. Je fais demi-tour, mais ils repartent devant moi, je force pour les dépasser avant le sentier technique étroit qui suit. Là ils se mettent à me coller, pour faire la course avec moi, alors qu?ils sont en randonnée eux?
Cette descente est superbe, cassante et pleine de lacets étroits. Elle termine par 2 passages dans un ruisseau, puis ça redevient une route communale. On arrive alors sur la nationale, aucun bénévole pour arrêter les voitures? Ca remonte sur le Tignet. La transition a été faite depuis un moment maintenant, les jambes tournent beaucoup mieux. Arrivé à la caserne de pompier se fait la bifurcation entre la piste verte de la rando ou la rouge de la rando et du run & bike. Les bénévoles présents à cet endroit me disent quelle direction prendre? quand je l?ai trouvé de moi-même ! A partir de cet endroit je connais une grande partie de ce qui suit, on l?emprunte durant le duathlon du Tignet.
Au bout d?une route devenue piste, une grande barrière de 2 m de haut me fait face? Je me demande si je me suis trompé de parcours. Je vais pour faire demi-tour, puis voit une flèche au loin. Impossible de passer par-dessus, je suis coincé. Je me sens comme dans un épisode de Walking Dead, quand un des héros est acculé et qu?une horde de zombies filent droit sur lui? Je fini heureusement par trouver un passage sur le coté. Comme dans un film américain quoi ! Mais il me faut balancer mon vélo par-dessus un mur de 1,50m dans des ronces. Puis je saute, et prends au passage une ronce dans la malléole. 300m plus loin, encore une barrière de la même hauteur ! Je la franchi difficilement à nouveau. Puis ça bifurque vers un sentier, je dois avoir rattrapé tous les randonneurs à ce moment là et suis donc le premier à arriver au milieu d?une meute de mouton ! Ils s?écartent, mais leur gardien, un gros chien assez impressionnant vient vers moi. J?ai le temps de passer, ouf ! On est maintenant sur une descente empruntée jadis par le cross country VTT de Peymeinade (course qui m?avait valu à l?époque un bris de chaine en plein effort en danseuse, une belle gamelle, et deux cicatrises sur les avant bras). Très belle et assez technique partie. A peine la descente commencée, j?entends un cri. Il me semble reconnaitre la voix de Yann. Soit il gueule parce qu?il est arrivé sur la barrière, soit il essaye de faire fuir le toutou des moutons. Il me revient rapidement dessus et me double comme un avion de chasse. Juste après, mon camelback s?accroche dans une branche, ce qui arrache la lanière haute de celui-ci. Je finirais la course avec une seule attache sur le devant. Pas le fait le plus embêtant du jour. Car dans la foulée, ma roue avant commencer à chasser? J?ai crevé !
Je répare aussi vite que je le peux (mais je ne suis pas une foudre de guerre en mécanique?). Des randonneurs me doublent, ainsi que 3 participants du run & bike. Puis arrive Emti, qui est à ce moment là 5ème. Je repars peu après, et revient sur lui au niveau du ravitaillement suivant où il s?est arrêté. On attaque ensemble un sentier technique le long de la Siagne. On redouble deux des run & bike, puis après une longue hésitation sur la direction qui nous oblige à passer dans des barbelés, commence l?ascension vers Tanneron. Je me détache un peu et reprends l?autre run & bike. Un randonneur doublé le long de la Siagne me redouble. Il s?arrête en haut pour attendre ses amis. Arrivé à Tanneron, nouvelle hésitation, une flèche étant placé derrière une branche de mimosa, et des barrières avec rubalise se trouvant sur la route de droite (la bonne technique quand on balise une course étant de regarder au loin où on va placer une flèche, choisir un endroit visible, s?y rendre et mettre la flèche, et non pas d?aller à l?endroit et se dire « de là d?où j?étais ils la verront, je vais la mettre là », sans avoir vérifier sa visibilité du dit endroit?).
Je commence à prendre à droite, et voit finalement la flèche qui indique la gauche. Après une descente sur route, nouvelle ascension. Après un superbe passage entre mimosa, chevaux et poney (j?ai dans un premier temps cru que Marc m?avait rattrapé, c’etait bien lui, trop fort pour moi aujourd’hui) jolie montée technique sous les mimosas. Elle a vraisemblablement été débroussaillée récemment. Alors que je suis en train de passer en force, une branche se coince dans ma roue, et fait levier pour casser la patte arrière de mon dérailleur? Comme dira Marc en me passant, je suis un chat noir aujourd?hui ! Je commence alors à pousser le vélo en trottinant. On est au 33ème km sur 48?

Juste avant le sommet, on est regroupé à 5 ou 6. Il y a une nouvelle barrière fermée. Mais de 1m de haut cette fois. Un stressé pense qu?on n?est pas dans la bonne direction, mais ayant fait la rando il y a 2 ou 3 ans je sais que oui. On passe la barrière, puis ça commence à descendre, je me retrouve alors tout seul. Je dois monter en poussant sur une route en faux plat pendant 3-4 km, puis la route devient plate et enfin légèrement descendante. Je ne peux que me laisser aller dans la pente. Arrive le final en apothéose, la Grand?Descente vers
Mandelieu. Je ne peux hélas pas en profiter, craignant que le dérailleur ne se bloque dans ma roue, casse tout et en plus me fasse tomber. Mais cette partie est splendide, elle enchaine sans cesse virages relevés et sauts. Et elle est accessible, contrairement à la DH de Blausasc par exemple qui est plutôt réservé à une élite.
Arrivé à Mandelieu, il me reste encore 3 ou 4 km de marche pour rallier l?arrivée. Il ne reste quasiment que du bitume, je me mets alors à marcher.
Au final, Marc en grande forme malgré son manque d?entrainement (soi disant) termine 2ème derrière l’intouchable Yann Beunard. Ses nombreux entrainements enchainant course et vélo ont payé. Regis K (même principe que pour Benoit Z) fait 3 après une belle remonté tout au long du parcours vélo, sa spécialité.
Le polyvalent Jojo se classe 6ème.

Pour l’une de ses premières courses sous ses nouvelles couleurs Peillonaise, Guillaume Capan, habituellement spécialiste des enduro VTT, prends la 14ème place.

Niveau organisation, ça craignait assez. Peut être pas pour les randonneurs qui prenaient leur temps, mais énormément pour les run & bike qui eux étaient en condition de course.
Pour 25 ? (ou 30 la dernière semaine) :
– un balisage la plupart du temps inexistant. Ou alors incohérent, par exemple pas de flèches ni rubalise à un gros croisement, mais des flèches inutiles dans des lignes droites où aucun doute n’était possible, ou par endroit 2 flèches l?une sur l?autre?!
– des nationales coupées (parfois en arrivant à 50 km/h) sans que le moindre bénévole n’y soit posté.
– 3 barrières, dont 2 de plus de 2 m de haut, non ouverte, je crois que c’est en balançant mon vélo par dessus la première que j’ai du crever. Bon a la limite le franchissement de barrière ça peut être un concept, admettons, Ourasi le fait, pourquoi pas nous. Mais dans ce cas là il serait bien de mettre une flèche ou une rubalise juste derrière pour qu’on en soit sur, ça prends au dépourvu quand on n?est pas préparé et que le doute plane…
– pas de ravito à l’arrivée (mais bon point, un repas, paella-fromage-beignet au chocolat)
– remise des prix minimaliste (1 t shirt pour le premier scratch, un manchon pour le 2eme, un bracelet magique pour le 3eme)
– arrivée tardive des bénévole à transition trail/vtt, si Sophie n?avait pas été là pour garder les vélos on aurait raté le départ. En plus cette aire n’était pas matérialisée par un balisage, et son adresse n?était pas mentionnée sur le site de la course.

Autant pour une coursette de village sans moyen tout ceci pourrait passer, autant pour une boite pro dont c’est le métier d’organiser ce genre d’évènements, c?est inadmissible.
 
Les bons points :

– Beau temps, pas trop froid, pas trop chaud, super conditions.
– Le parcours, même si dans l’ensemble il n’a rien de spectaculaire, la descente après St Cezaire et la finale valent vraiment le déplacement.
– Le repas d’après course.
 

Stéphane Giordanengo

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