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C?est sous un soleil magnifique et dans un décor sublime que notre délégation Peillonaise c?est retrouvé ce dimanche matin pour le rendez-vous estival immanquable de « COURIR LA COLMIANE ». 2 courses sont proposées :

– Un 15 Km « course enfant » Javec un profil de course nature (route et chemin avec une grosse montée de 5km sur route au départ pour rejoindre la Colmiane puis une partie en chemin vallonnée sous les bois). Etaient alignés sur cette course notre DoubleD national, le Coach et Sophie. Malgré son peu d?entrainement actuel, Double à encore lâché les gaz et fini sur un bon chrono de 1h00min51 (10em place). Le coach fait une super course aussi en 1h26min01 (pas mal pour le grand retour de notre sorcier des plans d?entrainement). Un grand bravo a Sophie, notre plus grande représente féminine qui pour son retour après une période de coupure termine en 1h13min08 (3eme Sénior).
A noté que David Gauthier gagne facilement la course en 50min31.

-Un trail de 20km avec environ 1800m de déniv positif. Un grand nombre de Peillonais était engagéparmi lesquels Stephane Giordanengo, Mario Bulgheroni, Eddy Chirio, Christos Toyas et le néo-trailer Seb Huault surnommé « brioche » par ces compagnons de stade.

Cette course est une des plus belles que j?ai faite mais aussi une des plus dures physiquement.On évolue dans un vrai milieu alpin avec des paysage à coupé le souffle (est des montés aussi). Le parcours longe le parc du Mercantour. Le départ est donné à StDalmas puis on attaque la monté aux lacs de Millefont avec un « mur » que Stéphane a particulièrement apprécié (ce n?est pas le cas de mes jambes et de mes poumons). Suivent la monté terrible de la cime du Petoumier puis une super crête jusqu?au Baou de la Fremma. Pour finir ce parcours dantesque, il y a la redescente terrible sur la Colmiane et St Dalmas. Le trail est gagné en 2h27min par Jaguelin Chistophe. Steph fait une super course, voir énorme sachant que la veille il a fait le Kilomètre vertical. Il termine en 2h29min45. De plus il c?est un peu trompé après le « mur ». Eddy confirme sa grande forme et sa régularité en terminant 12em en 2h52 (énorme vu le parcoure). Ce trail m?a permis de faire la connaissance de Christosqui fait son grand retour après une période de coupure suite à une blessure il me semble. Il termine en 3h27min32. Mario lui fini en 3h17min18 après avoir beaucoup souffert sur les 3 premier kilomètre. Pas mal non plus vu qu?il avait une grosse sortie durant la semaine.

Quand a moi (brioche) que dire?. Cette année de méforme m?a permis de prendre des modèles tels que David et Goliath, le Lièvre et la tortue de Lafontaine. J?ai appris que quand on ne court pas très vite et qu?on veut battre plus fort que soi, il faut courir avec la tête et avoir un mental de fou. Cette course ma donné raison. Pendant les premiers kilomètres je n?étais vraiment pas bien. Je me suis fait doubler par une dizaine de personnes, ce qui ma placé vers la 30em position dans la première montée. J?ai décidé de ralentir un peu pour récupérer mais sans me laisser décrocher totalement. Lors de la première descente, j?ai pu récupérer un groupe de 7 coureurs après une bonne partie de piste. Ce groupe était mon salut pour la suite car il m?a permis de m?accrocher et de ne pas être complètement largué. Les paysages aidant, les forces sont revenues. Le rythme du groupe et les personnes sympathiques le constituant m?ont permis de monter jusqu?au sommet sans trop de casse.A chaque ravitaillement j?ai pris le temps de boire et de manger en faisant une pause. Cette tactique a été la bonne car lors de la traversée de la crête et de la descente de la mort, même si des coureurs ont pris de la distance (pas de pause pour eux), j?ai réussi à laisser derrière moi mes compagnons d?infortune. Lors de l?arrivée sur la piste finale j?ai pu également doubler 4 coureurs. Finalement j?arrive très content en 3h01min49. Afin de fêter ça, étant ungrand sportif et voulant respecter mon statut de brioche, je me suis enfilé une bonne bière, un sandwich aux merguez et de la pissaladière (et oui à Peillon on sait se faire plaisir). En aparté, Stéphane n?a même pas mangé de salade croquante.
Pour finir ma prose, je voudrait encore remercier Franck pour ses photo (s?il était chasseur je serai déjà sur sa cheminée), Angélique pour ses encouragement sur le terrain et Hélène.

Trail de Cipières

“D. Fichel – CG06”

En marge de l’épreuve individuelle de 61km, la Grande Coursasse organisée par Francois Bourgeau dit “caesar” offrait la possibilité d’un relais par équipe.

Courir à Peillon avait dépêché deux belles équipes pour briguer la victoire.
Notre première team “élite” composée de Laurent Bermon, Stéphane Giordanengo et Marc Taraud a failli monter sur la plus haute marche du podium. C’était sans compter la présence des trailers expérimentés de Coaching attitud’.

Derrière et pas si loin à la quatrième place : l’équipe des Tortues de Peillon. Avec Rodolphe Lodetti, Sébastien Huault et un Jérémy Payot très en forme, notre seconde équipe a presque créé la sensation en s’approchant du podium.

Christel Robin s’est elle imposée sur la course individuelle en à peine plus de 7h, une performance prodigieuse et la victoire d’une féminine au général ce qui n’est pas commun.

Récit de Laurent Bermon :

“Je voulais rajouter simplement, que par dessus tout, nous avons vécu un super moment de convivialité.

Je conçois aussi la course à pied de cette manière en vivant des aventures humaines à travers une course en relais (rattraper son copain à la dérive par exemple).
Au niveau purement sportif, je parle au nom de notre “team”, parti en relais 1, j’ai souffert l’enfer en ayant la sensation de ne jamais pouvoir allonger pendant 18 km.

J’ai connu au passage du relais une grosse frustration (j’ai compris la différence entre un vrai traileur et un homme tout terrain comme moi), en position 4 avec 18′ de retard sur le premier

Marc (comme un lion à qui on ouvre les portes de sa cage) démarre en trombe et comble 11 minutes de mon retard, record du relais et tout ce qui suit (roulage de mécanique …), je lui précise agacé que dans son relais, pour info que le meilleur était Bourvil, voir Fernandel (sans manquer de respect, bien sûr à tous les coureurs présents). Mais je ne pouvais pas lui enlever sa grosse performance quand même.
Stéphane le R3 du jour aura tout tenté mais ses jambes étaient encore dans l’avion du retour de son voyage au Japon (enterrant au passage l’effort de Marc pour revenir à l’écart précedent de 18′) grosse désillusion à l’arrivée.
Résultat des courses, Marc nous insultât tous les deux ( “à cause de vous je vais finir 3 éme à l’l’ile d’yeu nananinana”) et décida à l’arrivée de l’équipe des tortues de peillon ( autre relais peillonais présent) de faire équipe en 2014 avec Rodolphe (l’autre grand bonhomme de la journée qui jubilait au micro d’avoir contenu la premiére féminine ).
RV est prit en 2014 Messieurs.”

Ronde des Collines de Drap (Nocturne)

Dans l’autre course des Alpes-Maritimes, un bon effectif de verts et blancs était dans la place pour disputer la ronde de Drap version nocturne. Un départ décalé à 21h30 sous un soleil couchant qui a ravi la plupart des gens. Une originalité qui a imposé la prudence dans les descentes de la fin de parcours empruntées sous la pénombre.

Avant le départ, la lumière du jour paraissait ne pas vouloir  s’effacer et les coureurs se demandaient si la frontale était vraiment utile. Un épais peloton se massait donc sur la ligne de départ (166 concurrents !), où l’organisation fit respecter une émouvante minute de silence en hommage au triathlète Jérôme Rodot, disparu tragiquement dans un accident de  vélo.

5-4-3-2-1, et c’est parti ! Sans doute impatient d’en découdre, les favoris sont partis (très) vite, Robert en tête ! Deuxième peillonais, mais sans aucun doute le meilleur du club dans le 1er kilomètre, Francis Bonnet a pris lui aussi un bon départ. Derrière lui, un groupe (inédit) de 3 verts et blancs composé de Julien Waltzer, Arno Champalle et Greg Athénosy a décidé de courir “groupir”. Suivent Fabrice, qui préfère en garder sous la semelle car il sait la course exigeante, et Jean-Robert qui souhaite profiter de cette belle course pour retrouver des sensations.

Le peloton s’étire rapidement. Aux avant-postes, 3 coureurs se détachent : Budelot, le jeune Geydon (junior) et son mentor du soir, Fantino. Le finish se jouera au sprint : le junior premier, la tête dans le Gueydon (obligé !) !!!

Robert aura été régulier, et fini en une très belle 6ème place, et un podium de 3ème senior grâce au non cumul des récompenses.

Le groupe de 3 a éclaté en bas de la deuxième bosse. Greg préférait ne pas trop puiser car il prépare un 10 km la semaine prochaine où il passera ENFIN sous les 40′ ! Julien et Arno, qui ont été rejoins par Regis Kielbowicz, ont profité de son énergie pour relancer. En haut de cette deuxième côte, Julien, bon descendeur, a décidé d’accélérer, et a pris le large. Il ne sera plus rejoint mais ne rattrapera personne, l’écart avec le concurrent devant lui étant trop important. Régis et Arno feront toute la descente ensemble, avant que le peillonnais ne décide de lui fausser compagnie dans les 500 derniers mètres pour aller chercher la 17ème place.

Francis, le métronome, finit 1er V3 avec une très belle 52ème place au scratch.

Fabrice, qui a souffert comme il le prédisait, finit à quelques encablures de notre champion V3.

Jean-Robert boucle cette course dans un chrono rond d’une heure.

Ce qu’il faut ajouter, c’est que les frontales, qui paraissaient presque encombrantes au départ, devenaient indispensables à mi-course, la nuit étant tombée soudainement !

Bravo et et merci aux organisateurs car cette course de nuit a été un régal !

6ème : Robert SAI, 45’56” (3ème SE !)

16ème : Julien WALTZER, 48’49”

17ème : Arno CHAMPALLE, 49’11”

35ème : Grégory ATHENOSY, 52’54”

52ème : Francis BONNET, 55’22” (1er V3 !)

55ème : Fabrice GIANQUINTIERI, 56’26”

80ème : jean-Robert FREY, 1h00’29”

Trail Molini di Triora

Christos Toyas :

“Sous les conseils de Mario ce dimanche j ai participe au Trail Molini di Triora qui cette année fête sa deuxième édition. Le trail se trouve a 40 minutes de la sortie Arma Di Taggia (apres San Remo) dans une région connue pour ces nombreux parcours VTT. Le trail en lui même est de de 24km avec 800 D+ – assez roulant.
Le parcours n’ est pas très technique mais par contre il est très intense surtout avec la chaleur d’aujourd’hui.

Beaucoup de plaisir avec des vues magnifique, des passages dans des petits villages et 2 derniers kms  vraiment magique a descendre en zig zag par des chemins et en voyant au loin la ligne d’arrivée a Molini di Triora.
L’organisation était simple, sans faille et l’ambiance au top. L’endroit par contre n’est pas évident a trouver (surtout le depart de la course).
C’ est mon deuxième trail en Italie et j’ai hâte d en faire d autres!!!! En ce qui est du résultat, j ai fini 17eme/70 en 2h19min.
Voici le lien du trail http://www.altavalleargentina.it/web/ – n’hésitez pas pour 2013!!!!!”

Ce samedi en début d’après-midi le mercure est monté du côté du Suquet d’Utelle pour la nouvelle édition du trail -à but humanitaire- de la Peira toujours organisé et supervisé par le sympathique traileur Eric Soussan.
Nos experts de la course en nature ne pouvaient manquer l’évènement. 

Le récit de Julien Lodetti : En ce samedi 09 juin 2012, certains coureurs de la région s’étaient donnés rendez-vous au Suquet d’Utelle; petit village de la vallée de la Vésubie aux portes du Mercantour afin de participer au désormais connu et redouté “Trail de la Peira”. Quelques courageux de “Courir à Peillon” étaient naturellement présents et nous étions un peu plus de 400 au départ sous un soleil de plomb. Après 200m de plat et de bitume disputés, “l’enfer” commença…véritable “escalade” de 3,2 km d’un sentier ombragé et magnifique qui nous mena au hameau de Saint Pierre après 700 mètres de dénivelé|:- A peine le temps d’admirer le hameau et ses granges, que la descente commença devant “La Peïra”, une source qui coule dans une immense vasque naturelle. Le sentier d’abord très facile, se termine par 2 km très techniques jusqu’à Saint Jean la Rivière à 300 mètres d’altitude. Le ravitaillement situé juste après le pont traversant “La Vésubie” marqua la moitié de l’épreuve et surtout le moyen de reprendre des forces. Puis, un sentier montant à Utelle en pleine chaleur eut raison du rythme de beaucoup de participants. Après 2km et 300 mètres de dénivelé positif, le Brec d’Utelle pointa le bout de son nez à plus d 1600 mètres d’altitude. L’ascension principale finie, la redescente sur le village du Suquet fut difficile car les premiers signes de crampes furent ressentis A 300 mètres de l’arrivée, la traversée d’un torrent constituait l’ultime épreuve pour en finir avec le “Trail de la Peïra”, ses 14,5 km et ses 1282 mètres de dénivelé positif.

Sinon, mercredi dernier se déroulait le premier :

Les photos de Franck Payot accompagné de Corinne (première fan du RCT ! )

Encore une fois : merci ! Merci à tous d’avoir répondu présent cette année encore pour la quatrième édition de la Monta-Cala. Cette cuvée 2012 a été revue et repensée pour vous satisfaire après le debrief’ de l’an passé. Après les éditions réussies de 2009 et 2010, l’aventure “trail” en 2011 avait enchanté certains et rebuté quelques autres !  Ce nouveau parcours était donc celui du consensus où nous souhaitions trouver une alternative profitable. Entre routes et sentiers en pente, vous avez brillé de mille feux ce matin !
Comme chaque année, c’est une équipe de bénévoles dévoués qui vous a accueillis et écoutés, on l’espère, de la meilleure des façons. Ainsi, vos remarques sur le ravitaillement ou vos suggestions pour améliorer le parcours ont été prises en compte. 
Nous tenions enfin à remercier tous ceux qui ont rendu cette édition possible, entre ceux qui ont aidé aux inscriptions ou sur le parcours mais également les sponsors. Marc Waltzer, Marc Taraud et Julien Waltzer, les “boss” de la Monta-Cala sont fiers de vous.

Côté sportif : 
C’est sous un soleil timide que les coureurs de toute une région se sont retrouvés ce dimanche matin, mais très vite, les nuages se sont dissipés pour laisser apparaître un soleil écrasant. Les courses “enfant” s’enchaînent au rythme des cris de nos bambins. Du coin de l’oeil, on s’aperçoit déjà du talent de certaines jeunes pousses. Pendant ce temps là, l’échauffement bat son plein, ça discute, ça sprinte, trottine, l’heure approche… Parmi les clubs en présence, Courir à Peillon, Le Stade Laurentin, le Spiridon, Sport Ev’ The North Face, les Foulées Contoises, ou le Canal 4.3 de Drap forment le gros du peloton. Les favoris s’entassent sur la ligne de départ, prêts à en découdre. 

Le départ se fait dans un faux rythme puisqu’au premier kilomètre, 15 coureurs se retrouvent échappés du reste du peloton. Arrivés sous le tunnel que seul Stéphane Dombrowski, parti en tête, n’a pas cru bon d’emprunter, certains relancent, d’autres craquent, la hiérarchie commence à s’établir. William Struyven et Sylvain Largeaud seront les deux hommes forts de la course. Derrière, Rémi Fantino tente de suivre le rythme imposé mais cède du terrain et se fait doucement reprendre par Christophe Maximilien. David Maarek, un des outsiders lâche lui aussi du terrain. 
A la mi-course les écarts sont faits, les coureurs du Stade Laurentin dont Jean-Marie Delétang commencent à reprendre leur souffle et rémontent. Dans la deuxième boucle, Laurent Bermon, pour le podium, Franck Noterman et Jérémy Payot font un retour fracassant mais c’est surtout William Struyven qui assoit sa domination et s’impose sans discussion face à Sylvain Largeaud et Laurent Bermon. William avait inclus cette course en préparation des championnats régionaux sur piste qui auront lieu la semaine prochaine. Il signe aujourd’hui sa 3ème victoire en 4 éditions de la Monta-Cala, Rémi Fantino ayant lui triomphé l’an passé.

Chez les plus jeunes, superbe finish des deux cadets Nathan Bernal et Tristan Bernardoni qui ont assuré le spectacle pour la victoire. Chez les vétérans, belle performance de Pascal Camus, Stéphane Cappellari, Lucas Louvrie et du néo-pistard Greg Fere.
En féminines, Isabelle Russo a fait cavalier(e) seul(e) mais a bien failli assister au retour de la souriante Michèle Simoncelli en fin d’épreuve. Ce duel était observé à distance par Angélique Duchemin qui a merveilleusement décroché le premier podium scratch de sa jeune carrière ! Elle devance d’un cheveu (de Marc Taraud, c’est-à-dire très court) Anne-Laure Carrayrou Radic, elle aussi très en forme.

LA GRANDE NOUVEAUTE de 2012 était l’apparition d’une course-relais pour favoriser la communion dans le sport. Des 25 binômes présents, un s’est détaché très nettement, rien de plus normal quand on sait qu’il était composé de Magali Reymonenq, championne de 100km, et Stéphane Maitenaz, soutien officiel et désespéré de Rémi Fantino. Ces derniers ont terminé avec ni plus ni moins de 5 minutes d’avance sur leurs poursuivants. D’ailleurs derrière la bataille a fait rage avec un duel au soleil entre l’équipe menée par le contois Jean-Luc Politi et Carine Varlay face aux intraitables et infatigables Thierry Kerhornou et Patricia Maout.





Les résultats complets.

Les résultats individuels (sans les duos).

Les résultats duos.

Les résultats des enfants.

Du côté de Courir à Peillon :



Nous avions également engagé beaucoup de coureurs de notre club pour participer “de l’intérieur” à cette Monta-Cala.

Les superlatifs manquent encore pour qualifier la course éblouissante de Laurent Bermon. Car oui, messieurs-dames, si vous avez pu bénéficier d’un parcours aussi dégagé, désherbé, débroussaillé, vous le devez en grande partie à Laurent qui n’a pas ménagé ses efforts jusqu’à la veille de course. Après un départ dans la foulée des champions, Laurent a accéléré pour se débarrasser de ses rivaux et décrocher un nouveau podium avec la manière. Dans deux semaines au Trail de Cipières, il sera un des relayeurs de Peillon, qui, on le souhaite, nous ramènera la victoire.

S’il vous reste de quoi applaudir après cela, n’hésitez pas à féliciter Jérémy Payot qui confirme, semaines après semaines, son potentiel de futur grand. Après avoir disputé un match de foot la veille, Jérem ne croyait pas beaucoup en ses chances. Tant mieux car cela lui a permis de prendre un départ sans s’enflammer et ainsi de remonter cinq athlètes reconnus dans la dernière boucle… Nouveau podium chez les séniors pour notre “coureur du mois” !

Sur le podium peillonnais, Christos Toyas qui voulait laver l’affront de Blausasc. La leçon a en effet été retenue car Cricri est parti beaucoup plus prudemment que la semaine dernière. Cela lui a permis de dépasser un bon nombre de concurrents grâce à un “negative split” qui ravirait n’importe quel connaisseur. L’expérience de Christos sur course longue était la bienvenue sur ce parcours plus exigeant qu’il n’y paraissait.

Après son retour rassurant à Blausasc, Julien Lodetti voulait confirmer ce week-end. A l’image de Christos, Juju nous a gratifié d’une remontée hors du commun, avec un courage et une envie énorme révélés par les photos par F. Payot. S’il continue l’entraînement, Julien pourra sûrement revenir rapidement sur les bases de son record sur 10km.

Il est suivi à quelques encablures par Franck Saffioti qui une fois de plus a implosé sous la chaleur victime de maux intestinaux, points de côté ventraux, dorsaux etc… Après deux kilomètres avec les meilleurs en point de mire, Franck a payé son départ en sur-régime et s’est progressivement écroulé. L’exil en Europe du Nord est souhaitable pour ce natif de janvier, futur fondateur du mouvement anti-chaleur-pendant-le-sport. 

Comme l’avait dit un jour Jules César à Astérix, Francis Bonnet “n’est pas humain” mais surhumain, tel un Superman des temps modernes. Large vainqueur chez les V3, Francis a encore impressionné tous ceux qui ont partagé ses foulées rapides aujourd’hui. Toujours le souffle court, Francis n’a rien lâché pour devancer Yves Bertaina.

C’est ainsi que le jeune Fabrice Gianquintieri a dû constater la supériorité de l’expérience sur la fougue, ne pouvant refaire son retard sur Francis. Cependant Fab’ avait des circonstances plus qu’atténuantes puisqu’il revenait de près de 3 mois de blessure et presque autant de convalescence. Soit une éternité pour ce grand sportif. Allez encore un effort et ça va revenir complètement !

Arrive ensuite la très performante Angélique Duchemin (n’est-ce pas David), en plein progrès depuis quelques mois. Avec un podium mérité ce dimanche, Angélique vient de confirmer sa très bonne prestation sur le 10km d’Edimbourg (-Voir dans le Forum, le résumé épique et comique de David Laroche sur leur aventure écossaise-). Un premier trophée qui devrait en appeler beaucoup d’autres. Congratulations my dear ! 

Elle laisse par exemple derrière des athlètes aussi affûtés que Cédric Galliano que l’on a eu plaisir à revoir aujourd’hui après une longue absence. Cédric n’est peut-être plus au niveau qui était le sien il y a 3 ans mais continue de tenir le rythme sans faire d’entraînement spécifique. Logiquement, on devrait revoir Cédric dans 6 mois désormais ! 😉

Une inimitié est-elle en train de naître ? Non, on vous rassure mais il  ne restait qu’une place, une et une seule place sur le podium V3. Or, Jean-Claude Bougon et Jean-Robert Frey convoitaient tous les deux le précieux sésame. Nos deux légendes ont assez mal vécu la chaleur et c’est finalement J-C qui à l’orgueil a eu raison de J-R. Mais c’est bien avec le sourire que nos deux jeunots ont fini l’épreuve sans trop se soucier des récompenses ou autres futilités, simplement heureux d’être là.

Notre coach international Philippe Cordier est toujours en phase de reprise et a effectué pleinement sa course sans démériter au vu des souffrances affichées sur les photos. Notre mentor montre encore l’exemple mais sa plus grande satisfaction de la journée reste d’avoir vu Laurent briller une nouvelle fois.

Marie-José Nari s’était déplacée avec son fan club principalement constitué par Marcel Guerra, pour briller à la Monta-Cala comme cela avait été le cas à Blausasc. Hélas, la concurrence fut aujourd’hui plus dure en catégorie V2F, empêchant Marie-Jo de remporter un nouveau trophée. Les conditions climatiques ont forcé cette dernière à ralentir un petit peu son rythme habituel pour ne pas finir trop entamée.


En équipes, c’est le relais composé de Greg Athénosy et de Magali Orlandini qui a été le plus rapide en finissant au pied du podium général. Dommage, l’exploit du relais de Pan-Bagnat était proche !

L’équipe menée par David Demarty termine deuxième de Courir à Peillon avec un David survolté sur les routes du Paillon, à bloc pendant les deux premiers kilomètres de l’épreuve. S’il avait pris le départ avec les individuels, nul doute qu’il serait passé largement en tête à l’entrée du tunnel.

Pour compléter notre podium intra-club, on retrouve, Philippe Berger et Chantal Meillerand, exemplaires de régularité sur le long de la course relais. Et peut-être même que Chantal est allé plus vite que Philippe, mais chut ça faut pas le dire !

L’équipe de Rodolphe Lodetti et Vannesa Baldi  s’est aussi bien éclatée surtout si l’on regarde les photos de F. Payot. Indiscutablement, Rodolphe gagne le concours de grimaces devant l’objectif !

Tu vois Gillou on ne t’oublie pas !