COMPETITIONS 2012 – – Marathon d’Amsterdam

Le marathon d’Amsterdam par Séb Huault

Ce dimanche 21 octobre a été un moment historique pour le club de courir à Peillon.

Pendant qu?une très grande délégation été présente à la dernière édition du 10km de Grasse, deux membres du club était présent à la 37eme édition du très grand marathon d?Amsterdam : Stephane Cittadini et Huault Sébastien.

37000 personnes étaient annoncées sur les trois épreuves du jours (marathon, semi et 8km) C?est avec une très forte émotion que nous nous sommes retrouvés pour le départ dans le stade Olympique d?Amsterdam . Sur la ligne de départ, je revois les photos historiques trouvées à la bibliothèque de ces athlètes sortant du stade lors des jeux olympique. En effet en 1928 Amsterdam a été le support du marathon olympique gagné par un français s?appelantBoughèra Mohamed El Ouafi (il franchi la ligne 2h32?57?).

Au niveau du parcours, il est très roulant. Il n?est pas exceptionnel au niveau paysage car une très grande partie se passe en banlieue. Les seuls passages intéressants sont le départ et le passage dans les campagnes au bord de l?Amstel où l?on peut voir deux moulins typiques. Ce parcours est fait pour péter un chrono. Au niveau de l?ambiance j?ai cru me retrouver à Sedan Charleville avec les spectateurs t?encourageant et criant ton nom. Il y avait de la musique sur une grande partie du parcours.

Je pense que Amsterdam est une colonie Nicoise, en effet sur le parcours j?ai d?abord croisé les frères Orlandi des foulées Contoises et une grosse délégation niçoise.

Je pense que j?ai dû entendre au moins 6 fois « allez Peillon ! ».

C?est avec des conditions dantesques que le départ a été donné, en effet le froid, le vent, les nuages gris et la bruine ont été nos compagnons sur ces 42km195. Pour ma part le départ a été assez compliqué car il m?a fallu presque une minute avant de passer la ligne de départ, de plus le premier kilomètre été très étroit et présentait des virages en angle droit.

Après 2 kilomètres j?avais déjà presque 2 minutes de retard sur mon objectif. Il a fallu cravacher dur et laisser beaucoup d?énergie jusqu?au semi pour rattraper le temps perdu. De plus le vent de face et la température n’ont pas aidé à se ménager.

Au semi-marathon, la fatigue à commencé à se faire sentir mais c?est au 30eme kilomètre que le cauchemar a commencé : à partir de ce moment, c?est le mental et l?obstination qui prennent le relais.

Impossible de ralentir la cadence, il faut terminer en moins de trois heures !!! Comme dans chaque course, mon père m?a accompagné et m?a donné son énergie pour finir. Au 38em kilomètre j?étais dans un état second, les jambes et les poumons brûlés et l?environnement n?existait plus.

Je pense que je n?avais jamais connu autant de souffrance sur une course. Au niveau de la barrière indiquant les 500 derniers mètres, j?étais toujours dans mon allure. A ce moment-là un autre coureur français (niçois en plus) me passe devant en criant  «  putain on va l?avoir ce moins de trois heure ». A ce moment-là, il y a une seule chose à faire : réunir ses dernières forces jusqu?à se faire péter le c?ur pour terminer. La ligne franchie, que d?émotions quand on voie 2h59 sur sa montre, on repense à tous les entrainements et à tous les sacrifices accomplis. En tout cas, un marathon restera toujours un marathon. C?est une course magique qui procurera toujours autant d?émotions, que ce soit le premier, le cinquième ou le vingtième, que tu fasses 2h30 ou 6h. Je veux dire un grand Bravo à Stéphane qui s?est battu comme un lion, car vu les conditions ce n?était vraiment pas facile. Il finit sur un super temps de 3h14 (tout le monde connait la difficulté d?un marathon).

Au niveau visite de la ville, c?était vraiment exceptionnel. Nous avons passé 4 jours dans la ville avec ma copine. Au niveau culture et sorties c?est tout simplement « AMAZING ». Nous avons pu visiter le musée Van Gogh (quelle émotion là encore), le musée Hermitageavec ces ?uvres de peintres impressionnistes, le Rijksmuseum, l?Hôtel de ville, la place du Dam, le marché aux fleurs, le Begijnhof, les canaux en bateau, le quartier rougeet les coffe shop?..

Un seul mot de conclusion : Amis Peillonais, aller à Amsterdam c?est que du bonheur !!!!

COMPETITIONS 2012 – – Grand Prix du Cavigal

GRAND PRIX DU CAVIGAL

Les photos de Franck Payot.

Les photos de JC Hubert.

Certains dimanches, alors que rien n’est vraiment organisé, on se retrouve sur une course entourés de partenaires verts et blancs.
En effet nous étions 7 ce matin (sur une centaine de partants) à être présents au Mont Boron pour prendre part au 10 km du Cavi !
Le froid (glacial en cette fin de mois), la pluie, les pistes détrempées n’ont pas eu raison de notre motivation.

Et la course alors ?
Cette course de 10 km “à peu près” est composée de 3 boucles qui serpentent dans le parc du Mont Boron. Escaliers, chemins, passage proche du fort, routes, pierres, racines,slalom entre les vélos…nous en avons eu pour notre argent.

Et bizarrement les qualités de beaucoup de peillonais se révèlent lors de courses de ce type.

Les trois premiers peillonais ont d’ailleurs toujours été au coude à coude.
Au final Robert Sai
finit premier club, après un départ canon et une course bien menée, dans la même seconde que son devancier (Hugues Plessis le formidable descendeur) et que son poursuivant, notre capitaine de route Rodolphe Lodetti (que l’on n’avait pas vu sur une compétition depuis belle lurette) : superbe retour Roro.
A quelques secondes suit
Jérémy Payot, plus à l’aise que le dimanche précédent et à quelques encablures de son idole.
Julien Waltzer n’a pas réussi à se joindre à leur lutte mais les a toujours eu en point de mire, à l’exception de la 3ème boucle et sa montée dévastatrice.
Pour ces 4 la il faut souligner qu’ils sont tous dans les 10 premiers.

Un autre peillonais, Antoine Vissuzaine, tenait à mettre les choses au point avec … son fils !
Il faut bien reconnaitre que la mise au point est faite et bien faite car il termine dans un temps superbe.

Francis Bonnet dans un temps légèrement moins bon que l’an passé n’a pas réussi à contenir le sprint en côte de Jean-Marc Taraud. Les deux compères finissent sur les deux premières marches du podium V3.

La course tactique de Jean-Marc a eu raison de Francis. En cyclisme je crois qu’on appelle ça “sucer la roue”. Bravo à tous les deux en tout cas, vous faites le spectacle dans votre catégorie !

Enfin, le meilleur pour la fin, Michèle Simoncelli grimpe aussi sur le podium de sa catégorie en arborant fièrement les couleurs de Courir à Peillon.

Je n’oublie pas de remercier nos fidèles supporters : les Waltzer, JC Hubert, Franck Payot (qui a pris j’en suis sur de superbes photos), sans oublier le plus fidèle supporter de Michèle qui aura même joué au lièvre lors de la dernière grimpette.

Les résultats :

Robert Sai : 5ème en 40 min 54 / 3ème sénior.
Rodolphe Lodetti : 6ème en 40min 56.
Jérémy Payot : 7ème en 41 min 14.
Julien Waltzer : 10ème en 42 min 30.
Antoine Vissuzaine : 27ème en 46 min 44.

Jean-Marc Taraud : 47ème en 49 min 19/ 1 er V3.
Francis Bonnet :  48ème en 49 min 22 / 2ème V3.
Michèle Simoncelli : ème en 53 min 11 / 1ère V1.


TRAIL DES BAOUS

Les résultats :

Genti Giacomo : 11ème en 1 h 20 min 34 / 1er V2

Spies Hans : 191ème en 1 h 59 min 42.