– Marathon Nice-Cannes

MARATHON NICE-CANNES
De Brassens à Noir Désir en passant par Scorpions et Renaud, le vent occupe une partie du patrimoine musical. Aujourd’hui, le vent est entrée par la grande porte dans un autre monde, celui de la course à pied. Interviewé par France Bleu Azur, l’organisateur du Marathon Nice-Cannes avait d’ailleurs bien envie d’étrangler ce vent pour lui faire payer le désordre qu’il a provoqué aujourd’hui. En terme chronométrique tout d’abord, la course a été gagnée au sprint par l’Ethiopien Abdisa Sori en 2h14 ! Une terrible nouvelle puisque Nice-Cannes ne fera plus partie l’an prochain des marathons roulants. Ensuite le vent aurait pu nous être fatal. Lors de son arrivée sur Cannes, Julien, Antoine, Fabrice et tous nos marathoniens se sont frayés un passage entre le sable qui volait, les branches de palmier qui tombaient et les barrières qui se mettaient en travers de leur passage.
 
Malgré ces conditions peu favorables, ce dimanche aura été une grande et belle fête pour Courir A Peillon. Pour participer pleinement à l’événement, nous avions engagé des coureurs sur toutes les courses :
 
En individuel, quatre courageux ont été héroïques ! Marie-José pour son premier marathon réussit moins de 5h alors que ce n’était pas joué d’avance. Stéphanie Gérard, malgré une blessure persistante ces dernières semaines a elle fait moins de 4h30 et a bien failli tenir une belle moyenne de 10km/h malgré le vent de face. Jean-Claude Forma, quant à lui a réalisé le temps qu’il avait prévu avec la détermination qu’on lui connait. Sur le deuxième semi, plus difficile, il n’a rien lâché et finit au dessus de 11km/h. Les jambes devraient être lourdes demain !
 
Mais rendons à César, ce qui appartient à Sébastien : l’empereur aujourd’hui était Sébastien Chevrollier, impérial c’est le mot ! Parti dans le flou sur des bases assez sereines autour de 4’10/km, Séb’ n’a jamais fléchi de toute la course. Lorsque le vent l’obligeait à ralentir, il relançait au kilomètre suivant pour rattraper son retard et rester confortablement positionné sous les 3h. A l’arrivée c’est encore mieux que prévu avec 2h54 mais quand on sait que de nombreux coureurs ont perdu 5 à 10 minutes, on peut imaginer que dans un an ou deux, Arnaud Folco soit détrôné pour le record marathon du club tant on tient là une pépite sur longue distance.
 
Pour la course en duo, Greg Bacci (notre nouveau membre) et Fabrice Gianquintieri (qui courait pour son entreprise) ont réussi un nouveau record a priori sur semi-marathon. Même si nous ne sommes pas certains que les temps soient “homologables” car le deuxième relais est parti après la ligne du semi… Bravo à eux en tout cas, en attendant un peu plus d’informations les concernant. 
 
Enfin sur les relais, où nous étions particulièrement nombreux, nos deux équipes ont fait une course à la mesure de leurs moyens et finissent très bien placées !
L’équipe 1 est parti cahin-caha avec Sébastien Huault : malgré 3km de très haut niveau, Séb a un peu explosé sur les cinq derniers. Il a passé le témoin à un Julien Lodetti en état de grâce puisqu’il est parvenu à afficher une moyenne de 17km/h sur son relais de 3km. N’oublions pas, compte tenu du prix élevé des inscriptions que Julien se devait de perfer aujourd’hui (à 15 euros le km…). En 3ème, Robert Sai a bien géré sa course, sans faire d’étincelle, il a dépassé les 16km/h de moyenne. Une vitesse que Franck Saffioti a failli tenir avant de craquer face au vent. Jérémy Payot lui a réussi seulement 16km/h sur son relais mais n’oublions qu’il avait le plus long et le plus difficile parcours, qui plus est face au vent. Enfin, Julien Waltzer, a dû braver la tempête et les rafales à 100km/h pour nous faire franchir la ligne en sixième position !
 
L’équipe 2 n’est-elle pas en reste avec une sublime et inattendue avouons-le 🙂 18ème place à l’arrivée.
L’équipe a été lancé par un super Régis Serva même si ce dernier n’a finalement pas pu suivre Séb Chevrollier jusqu’au bout de son relais. Régis ne finit pas si loin de Séb Huault et peut espérer passer sous les 40′ sur 10km prochainement. Première de nos deux féminines du relais à s’élancer, Chantal Meillerand a correctement géré son effort en courant sur les bases de son record sur 10km. Elle a transmis le dossard-relais à David Laroche qui en a profité pour travailler son allure 10km lui aussi, à 13km/h malgré les premières apparitions venteuses. Ensuite, Stéphane Mangiavillano, un de nos autres trailers qui a accepté de nous rendre service sur ce relais routier, s’est bien pris au jeu et signe un chrono encourageant mais qui pourra être amélioré. Les garçons n’ont pas été galants en laissant Christine Patat réaliser le relais de 10.8km. Contre vents et marées, elle a eu du mal à tenir les 15km/h et a dû fort logiquement baisser le pied pour ne pas craquer. Enfin, très bon retour aux affaires d’Antoine Vissuzaine qui effectue un bon relais, même si la moyenne est basse, en ne perdant que 3 minutes sur Juju.
 

Résultats temps réels :

Individuel :

Sébastien CHEVROLLIER : 74ème en 2h 54′ 26 (record personnel)

Jean-Claude FORMA : 2042ème en 3h 43′ 15 (record à Peillon)

Stéphanie GERARD : 5029ème en 4h 26′ 25 (record à Peillon)

Marie-José NARI : 6140ème en 4h 54′ 08 (record personnel)

6912 arrivants.


Duo :

Fabrice GIANQUINTIERI sur semi :

Greg BACCI sur semi : 


813 duos arrivants.

Relais :


Equipe 1 (Huault-Lodetti-Sai-Saffioti-Payot-Waltzer) : 6ème en 2h41’01

Temps au Relais 1 : 00:33:54

Temps au Relais 2 : 00:44:15

Temps au Relais 3 : 01:03:07

Temps au Relais 4 : 01:33:54

Temps au Relais 5 : 02:14:36

Equipe 2 : (Serva-Meillerand-Laroche-Mangiavillano-Patat-Vissuzaine) : 18ème en 3h05’54

Temps au Relais 1 : 00:35:42

Temps au Relais 2 : 00:49:50

Temps au Relais 3 : 01:13:07

Temps au Relais 4 : 01:50:15

Temps au Relais 5 : 02:36:21

Cédrick Dubois, 2ème du Relais avec l’équipe Intermarché Roquebrune !

392 relais arrivants.