Tous les articles par Julien Waltzer

édition 2011 – – Résultats

MONTA CALA 14km500DIMANCHE05 JUIN 2011
PlaceNomPrénoméquipeCatPerf
1FANTINORémiASOASEM1H04’37”
2GUEYDONJulienMenton marathonJUM1H06’20”
3FREDIANIGillesCoaching AttitudeSEM1H06’23”
4BERMONLaurentCourir à PeillonSEM1H06’35”
5LODSFabienGSEMSEM1H07’01”
6SAIRobertCourir à PeillonSEM1H07’28”
7CAPPELLARIStéphaneMonaco TriathlonV1M1H07’33”
8PAYOTJérémyCourir à PeillonESM1H08’03”
9MARTIN(1)Guillaume SEM1H08’03”
10CHIRIOEddyCourir à PeillonSEM1H09’01”
11DEMARTYDavidCourir à PeillonV1M1H09’49”
12DERBANNEMartialSpiridonV2M1H10’38”
13RODRIGUEZThierry SEM1H11’09”
14PAYAPatrickASOAV1M1H11’48”
15MULLERSerge V1M1H12’00”
16BERTELOOTJérémie SEM1H12’03”
17TOYASChristos SEM1H12’08”
18MARTIN(2)Guillaume SEM1H12’20”
19BLANCHARDKévinMenton marathonESM1H13’03”
20KIELBOWICZrégis V2M1H13’08”
21ORLANDIDidierLes foulées contoisesV2M1H13’15”
22REYMONENQMagaliNCAAV1F1H13’45”
23CALVIAFrédéricFoulées roquebrunoisesV1M1H13’48”
24DOUROUXOlivierLes foulées contoisesV1M1H14’06”
25URIOFredericONNSEM1H14’18”
26GIUDICELLITristan SEM1H15’27”
27PUPINChristophe SEM1H15’37”
28SCOURZICClémentLes foulées contoisesV1M1H16’08”
29SPIESHansCourir à PeillonSEM1H16’40”
30BUSSOLucaPodistica CaraglieseV2M1H17’07”
31MAITENAZStéphaneCourir Pays De GrasseV1M1H17’50”
31TITONEJacques V2M1H17’50”
33CASANOVAMarinoPRO SAN PIETRO SAN REMOV2M1H18’10”
34CHAMPALLEArnoCourir à PeillonSEM1H18’50”
35BULGHERONIMarioCourir à PeillonV3M1H19’06”
36CHOPINEAUXClaudeBlausasc VTT 06V1M1H19’18”
37PEVERINIStephane SEM1H19’36”
38ZACHLEVNIYCelian SEM1H19’51”
39BORNARDLoïc SEM1H20’15”
40WEHRLEJérômeCàP TriathlonSEM1H20’17”
41BOSIOGeorgesVicatV2M1H20’26”
42ORLANDIChristianLes foulées contoisesV2M1H20’37”
43PILETTEEmmanuelSpiridonV1M1H21’02”
44GRINDLERGillesLa FeclazV2M1H21’10”
45LE JOUBIAUXHervéSpiridonV3M1H21’23”
46LAUDICINACorinne V1F1H21’27”
47LOUZOUNJosette V1F1H22’05”
48HETTLaurentFoulées roquebrunoisesSEM1H22’11”
49VISSUZAINEAntoineFSGTV1M1H22’37”
50COMPAGNONChristophe V1M1H23’14”
51STABLEOlivierDrap trailV1M1H23’49”
52MARTINEZPatrice SEM1H24’00”
53GIORDANOSergioSpiridonV2M1H24’32”
54CLERISSIFabrice SEM1H24’47”
55CUQChristopheLa bande à SteeveSEM1H25’14”
56FREYJean-robertCourir à PeillonV3M1H25’44”
57LOPEZFabrice SEM1H25’45”
58BARROISDavid V1M1H25’46”
59COTTAOlivier SEM1H26’14”
60BERTAINAYvesLes foulées contoisesV3M1H26’17”
61SENNINicolas SEM1H26’26”
62DALMASSOAlain V1M1H26’39”
63BOROVIKAnastassia SEF1H27’00”
64SIMONCELLIMichèleGSEMV1F1H27’17”
65CHIARAVIGLIOAngéliqueCourir à PeillonSEF1H27’29”
66GUEYDONPhilippe V2M1H27’40”
67CHAUVETBernard V2M1H27’46”
68GOMEZGaylordNice Triathlon ClubSEM1H28’39”
69GAEREMYNCKOlivia SEF1H28’58”
70LE BRASPatrick V2M1H29’36”
71ISOARTPierre V2M1H29’39”
72LETERTREMagaliNice Triathlon ClubSEF1H29’46”
73MERRADominique SEM1H29’47”
73ALMYNellySpiridonV2F1H29’47”
75SCOURZICPhilippeLes foulées contoisesV1M1H29’55”
76VAQUIEZClaude V2M1H30’11”
77DEGUINEEvelyne SEF1H30’33”
78OLIVARIJosephCanal 4.3 DrapV2M1H30’40”
79TOUITOUCharlesASTAMV2M1H32’01”
80BONTEMPSRoger V2M1H32’33”
81GUILLOTDominiqueSpiridonV2M1H32’46”
82CALECAGerardASOAV1M1H33’11”
82GABILLATOlivierTeam triathlon RoquebruneV1M1H33’11”
84BISSIAUFrederic V1M1H34’00”
85BORNARDSébastien SEM1H34’44”
86GINETJean-paulSpiridonV2M1H35’09”
87MARTINOJean-pierre V2M1H35’31”
88GAYLaurence SEF1H36’06”
89MASCARELLIGenevièveGSEMV2F1H36’10”
89SESTRINGillesGSEMV2M1H36’10”
89MASCARELLIBernardGSEMV2M1H36’10”
92FANTINOGilbertASOAV2M1H36’33”
93CERVONI-MARTINIViviane V2F1H36’55”
94BLASZCZYKSonia V1F1H37’11”
95GERGOTNadine V1F1H38’15”
96GAIGNOUXDidierAPS 06V1M1H38’46”
97ALLAMANDIJean-louisCavigal Nice TriathlonV3M1H39’15”
98CROSYannRun & Trail SospelV1M1H39’30”
99TEALDIHervé V1M1H39’44”
100CALYStéphaneSpiridonV1M1H40’30”
101GUIEUCélineLa bande à SteeveSEF1H40’39”
102PANTALEONNathalie V1F1H41’03”
103CONILEdouardASPTT NiceV2M1H41’07”
104CANUJoSpiridonV3M1H41’19”
105PITOUTNicolas V1M1H42’11”
106DELOIREAnneSpiridonV1F1H42’47”
107BAYETLaurent SEM1H43’02”
108LOMBARDOSabine V1F1H43’20”
109CROSClaireRun & Trail SospelSEF1H43’58”
110ROUETPhilippe V2M1H44’25”
111MELANDERBure V3M1H45’17”
112MALET-VIGNEAUXVéroniqueSpiridonV2F1H45’48”
113PITOUTFlorence V1F1H46’51”
114GALLUCIOSabineSpiridonV1F1H46’53”
115DUTTOChristianASOAV2M1H46’54”
116PARISIJosephSpiridonV2M1H47’19”
117THOMASMichel V2M1H47’27”
118CALECAAudreyASOASEF1H48’17”
119APPOURCHAUXGillesSpiridonV4M1H48’53”
120LETERTREMuriel SEF1H49’47”
121PINCKSophie V1F1H51’36”
122BALDINIPatriciaNice Triathlon ClubV2F1H53’25”
123UNBEHAUNHans V3M1H53’44”
124PIACENTINOJean Baptiste V2M1H54’28”
125FOUQOU-BLANCHETLydieFoulée SalonaiseV2F1H54’51”
126BILOREChristineDPL racingSEF1H55’37”
127RICHERTPascale V2F1H55’57”
128PORQUETYvesUST Saint TropezV3M1H56’02”
129COLOMBPhilippe V2M1H56’09”
130GRINDLERMargueriteLa FeclazV3F1H56’54”
131DALMASSOMarie-flore V1F1H57’36”
132RACCACharlySpiridonV3M1H58’09”
133CHARLESSophie V1F1H59’47”
134COHENAnnie V3F2H05’18”
135STRUYVENCharlesStade Laurentin AthletismeV4M2H08’35”
136JEANSolangeSpiridonV4F2H11’02”

COMPETITIONS 2011 – – Monta Cala de Peillon

3ème MONTA CALA DE PEILLON

 

 

Vue de l’intérieur :

 

Pour ne pas tomber dans la routine, Courir à Peillon a décidé, dès la fin 2010, d’innover et de transformer en profondeur le parcours de la Monta-Cala pour 2011. Cette année, Marc Taraud en tête, accompagné de notre président Marc Waltzer et de notre secrétaire Julien Waltzer, ont oeuvré pour élaborer un tracé conforme aux attentes des coureurs du challenge du Pays des Paillons. Les difficultés ont ainsi été mieux réparties, la distance a été allongée pour qu’une plus grande partie de la course se passe sur chemins forestiers et puisse mettre en valeur les charmes de la commune.

 

Cette ouverture à la nature a néanmoins pimenté l’aventure de la Monta-Cala en proposant des sentiers plus techniques demandant un peu de vigilance. Le club a ainsi fait un gros effort pour signaler aux coureurs les éventuels dangers (chaussée glissante, rochers pointus, grizzlies sauvages). Nous nous excusons si cette prise de risque a gêné certains d’entre vous mais nous avons souhaité sortir au maximum du cadre de la course sur bitume.

 

Le travail des bénévoles (que l’on ne peut pas tous citer) a été titanesque notamment ce dernier week-end. Les derniers préparatifs ont été géré de main de maître, surtout par les dames du club plus enclines à orchestrer les débats compte tenu de leur poigne naturelle.

 

Enfin, grâce au soutien de la mairie et de partenaires solidaires depuis trois ans déja, l’organisation s’est déroulée sans heurts et même dans une joie partagée. Le repas d’après-course a permis à tous de se retrouver, de discuter course à pied et accessoirement de se protéger des premières gouttes de pluie, absentes durant toute l’épreuve.

 

 

La Course :

 

Sur près de 150 inscrits, 136 courageux ont franchi la ligne d’arrivée avec entre autres des coureurs italiens ou encore tropéziens. Présentés comme ultra-favoris, Rémi Fantino et Magali Reymonenq n’ont pas déçu en s’imposant et s’affirment comme les rois du Pays des Paillons cette saison. Ils terminent avec une avance conséquente sur leurs poursuivants et se positionnent de fait au challenge.

 

Derrière, la course a été des plus animées avec de très belles surprises. Dans la première côte menant les athlètes au village de Peillon, la hiérarchie s’est peu à peu constituée. Les dix kilomètres restants ont alors servi à affiner le classement général. Julien Gueydon, jeune athlète de Menton Marathon montre qu’il a encore franchi un cap ce printemps. Après être passé sous les 36′ à Nice sur 10km et une participation aux championnats de France de duathlon, il a réussi aujourd’hui à passer la ligne en deuxième position. A quelques secondes, comment ne pas saluer la performance extraordinaire de Gilles Frediani, qui comme l’an dernier, s’est dépensé sans compter la veille à La Peïra, pour renouveler son exploit sur les routes de Peillon.

 

Pour les places d’honneur Fabien Lods du GSEM Nice et Stéphane Cappellari de Monaco ont fait belle figure tandis que Martial Derbanne remportait brillamment la catégorie Vétéran 2. Deux anecdotes marrantes pour finir. Pour la première fois les deux Guillaume Martin du département se faisaient face, avantage au prof de tennis que l’on appellera désormais “n°1”. Enfin, relatons brièvement la course d’Hervé Duval qui depuis le trail de Cantaron ne veut plus prendre aucun risque dans les descentes. Bien lancé dans le top 5, il a dû jeter l’éponge à cause de semelles en caoutchouc qui se sont décollées de ses soi-disantes chaussures de trail. Hervé les avait en fait empruntées à son papa qui les avait achetées il y a 20 ans dans un marché au puces, une sale affaire…

 

Chez les féminines, Corinne Laudicina complète en grande habitué le podium même si la troisième du jour, Josette Louzoun lui a mené la vie dure sur les derniers kilomètres. Anastassia Borovik a quant à elle eu raison de la souriante Michèle Simoncelli donnant ainsi la hiérarchie du top 5 des dames. Non loin de là, la spiridonnienne Nelly Almy, compagne du célèbre Gilles Anquetil, a épaté la galerie avec une moyenne superbe et une victoire en Vétéran 2.

 

Parmi les Spiridonniens qui formaitent une bonne partie du peloton, on saluera notamment le courage et la détermination de Solange Jean, encore fringante dans la montée de la carrière. Et on espère que Charly Racca et Charly Struyven ne soient plus trop mécontents du tracé très “nature” de cette nouvelle Monta-Cala… Il faut bien souffrir un peu de temps en temps !

Enfin petite dédicace à Christos Toyas qui s’est entraîné sur les bords du Lac de Côme près de Milan pour réussir au mieux la course.

 

 

 

Les performances de Courir à Peillon :

 

Malgré les impedimenta de l’organisation, le club a pu aligner une petite équipe pour participer de plain-pied à la compétition.

 

Saluons en premier lieu la magnifique prestation de notre nouveau champion Laurent Bermon. Parti aux alentours de la 10ème place, Lolo ne s’est pas affolé comme à Blausasc la semaine dernière et a fait parler la poudre à l’entrée de la cimenterie. A l’arrivée, une quatrième place inespérée qui impose le respect. 

Comme Laurent, Jérémy Payot est un adepte des départs tranquilles et comme ce dernier, il a parfaitement su gérer sa course. Pour son 22ème anniversaire, l’espoir s’est fait un très beau cadeau en terminant 8ème et dans une forme étincelante. Il envoie par la même occasion un message fort en direction de Christophe et de Franck.

Il n’a cependant pas réussi à rattraper Robert Sai. Un peu émoussé dès le départ, Bob ne se sentait pas de jouer le podium, qui plus est lorsqu’il a perdu son allié d’un jour, Hervé Duval, pour la raison que l’on sait à la mi-course. Robert finit tout de même 6ème, un résultat qui rendrait jaloux de nombreux coureurs.

Après une première partie d’épreuve exemplaire, David Demarty a tout tenté pour conserver une place dans le top 10 mais il a dû s’incliner sur les derniers hectomètres face à Eddy Chirio. Et pour cause, des ampoules ont fait souffrir le martyre à David, bien heureux de voir la ligne d’arrivée.

Eddy, néo-Peillonnais (faudra lui donner un maillot du club !) a donc eu raison de notre stakhanoviste même s’il a avoué lui aussi avoir éprouvé de grandes difficultés sur la deuxième ascension, du fait d’un départ trop rapide au niveau du village de Peillon. 

L’autre traileur, Hans Spies n’a même pas essayé de s’accrocher à ce rythme de dingue. Même s’il se sentait fort, Hans a trop perdu dans les portions de bitume pour espérer accrocher un beau résultat à l’arrivée.

Pas loin derrière, un duo s’est départagé au sprint. Arno toujours en petite forme, comme son compatriote Roger Federer aujourd’hui, a quand même devancé un Mario Bulgheroni, maudit en ce moment. Ce dernier enregistre en effet une troisième chute ce mois-ci avec celles de Cantaron et de Blausasc, preuve que la course à pied est un sport à risque.

Les deux comparses ont même eu chaud car un nouveau membre de Courir à Peillon Triathlon termine à moins d’une minute. Jérome Wehrle achève effectivement sa course en 1h20 et continue sa progression entamée depuis le début d’année.

Pour Jean-Robert Frey, cette Monta-Cala est apparue comme une formalité. Avec un podium dans sa catégorie, J-R a presque failli inquiéter le très fort Hervé Le Joubioux, s’il n’avait pas baissé l’allure en fin de course. Une prestation de premier choix pour Jean-Robert.

Et, “Last but not least”, une féminine au nom charmant a couru aujourd’hui sous les couleurs du club. Angélique Chiaraviglio de Blausasc n’a pas eu froid aux yeux en se confrontant à la Monta-Cala, un mois et demi après avoir fait le Petit Trail des Balcons d’Azur. Cette nouvelle championne termine à une belle sixième place chez les féminines, en affichant une moyenne de 10km/h ! 

 

 

Les classements sont disponibles dans la rubrique “Monta-Cala”, sur la colonne de gauche du site.

 

Des reportages sur le blog de Gillou et le site Team Sport06.

 

 

En espérant que vous trouviez votre bonheur dans les photos de Franck Payot.

Vos suggestions sont également les bienvenues.

 

 

Merci et à l’année prochaine.

 

COMPETITIONS 2011 – – Trail des limaces et Speed limaces

Trail des Limaces et Speed Limaces

 

 

Les photos du trail par Franck Payot qui a grimpé 3 fois la corde pour vous photographier :

Les photos du speed limaces par Corinne Payot et famille :

 

 

Village de Blausasc. Samedi 28 mai. 15h.

 

Stéphane Giordanengo et toute son équipe de bénévoles (dont pas mal de membres de Peillon) s’activent pour que tout soit prêt pour la première édition du trail des Limaces.

 

Une heure plus tard, le départ est donné, une larme d’émotion coule sur le visage de l’organisateur.

 

Sylvain Camus prend très vite les choses en main pour ne rien lâcher et s’offrir une victoire sur son nouveau lieu de résidence. Derrière, Germain Grangier continue de faire parler de lui même si Olivier Pichard de Grasse a eu le dernier mot pour la deuxième place. Très belle course aussi pour le papa, Pascal Camus.

 

Pour les membres du club, la partie fut rude ! Le plus fort du début à la fin a encore été Hans Spies. Désormais rasé pour plus d’aérodynamisme, Hans n’a cependant pas réussi à suivre son ami Eddy Chirio (futur Peillonnais qui court déjà sous les couleurs du club) et a laissé filé quelques places sur la fin. Cela dit, une performance des plus solides pour notre ex-Chabal blond.

 

Plus constant, plus endurant, Mario Bulgheroni s’est, à l’inverse, fait un malin plaisir à remonter un à un des concurrents, malgré une petite chute ayant sali son maillot. Il finit le trail avec Hans en ligne de mire. Après une semaine de repos, Super Mario est donc d’attaque pour de nouvelles aventures.

 

Arrivé avec famille et amis, Jérémy Payot avait tout le soutien nécessaire pour affronter le parcours du jour. Comme à l’accoutumé son départ a été calme, plein d’observation mais cela n’a pas empêché Jerem’ de “prendre la foudre” (jargon de trailer) vers le 14ème km. En découvrant une corde non loin de l’arrivée pour gravir un obstacle, le jeune espoir a commencé à maudire Stéphane par des jurons que l’on ne répétera pas sur la place publique.

 

La chaleur a été la plus gros détail à gérer ce samedi. Dès le 3ème kilomètre, Patricia Maout a eu “la tête qui tourne”. Manquant d’eau, elle a dû résister pour ne pas s’écrouler sur les terres blausascoises. Son courage et son intelligence quant à la gestion de sa course lui ont même permis de s’offrir une nouvelle victoire dans sa catégorie. Mais non sans mal.

 

Absent ces derniers temps des compétitions. Elliot Bour a choisi ce trail pour revenir à la compétition. Une folie pour certains. Parti à un rythme de sénateur, Elliot n’a pas présumé de ses forces et est parvenu à conserver une bonne moyenne sur tout le long du parcours. A l’arrivée des Peillonnais inquiets lui ont demandé s’il n’avait pas trop souffert, il s’est contenté de répondre “ça va, c’était tranquille”.

 

Son meilleur ennemi en Juniors, le très pieux Henri Nivoix a lui aussi pris le départ. Pensant subir la course, Monseigneur Henri a débuté à la vitesse d’une limace. Mais quand on voit combien se sont écroulés sur le parcours, on se dit que la “Henri’s stategy” était sûrement la meilleure. 

 

 

Village de Blausasc. Samedi 28 mai. 16h45.

 

Magali Reymonenq finit d’enregistrer les dernières inscriptions pour son épreuve sur route en espérant faire mieux que Stéphane.

 

Un quart d’heure plus tard, une bande de fous furieux est lancée à plus de 18km/h sur le premier faux-plat descendant de la course. Malgré la concurrence d’Alexandre Ipert sur quelques mètres, Rémi Fantino n’a laissé le soin à personne de s’échapper en tête du peloton.

 

En poursuiveur émérite, Robert Sai a effectué une course brillante en s’offrant un nouveau podium après quelques mois de disette. Les courses du Paillon lui réussissent toujours aussi bien. Son accélération progressive lui a permis comme à Cantaron l’an dernier de devancer l’illustre Patrice Martin du Canal 4.3 de Drap.

 

Pas très loin derrière, la recrue 2011 de Peillon, Laurent Bermon a réalisé une remontée majestueuse en partant un peu en retrait. Après un round d’observation, il s’est mis à doubler une quinzaine de participants écoeurés par tant de facilité. Le cliché des footballeurs qui ne courent au ralenti (type Nicolas Anelka) est en passe d’être révolu grâce à Laurent.

 

Ancienne gloire du football azuréen lui-aussi, Julien Waltzer a eu plusieurs satisfactions ce week-end. La première a été de retrouver le podium quelques mois après ses courses à Beausoleil. La deuxième, d’avoir retrouvé des sensations de vitesse presque égales à celle qui lui ont permis de réaliser 37min à Cannes. Et enfin, sa plus grande joie, de voir l’OGC Nice rester en Ligue 1.

 

Le Prince du démarrage rapide, Christophe Blachon, revenait aux affaires après sa très belle performance sur le marathon de Paris. En choisissant cette distance de 8km, Chris ne pensait pas souffrir de son léger manque d’endurance actuel. Hélas, l’absence aux entraînements s’est faite sentir. S’il se sentait facilement capable de suivre Rob, Juju et Lolo, ses jambes en ont décidé autrement. Un beau classement à l’arrivée tout de même.

 

Arrivé en extrême urgence de son rôle d’aiguilleur sur le trail, Franck Saffioti a même dû lancer un sprint pour se retrouver au départ. Au coup de starter, il n’a pas compris ce qui lui arrivait mais s’est quand même résolu à suivre la foule, lancée dans les ruelles du village. Très vite à bout de souffle, Franck a été incapable de tenir son rang et s’est peu à peu écroulé.

 

La même chose est arrivée à Arno Champalle. Devenu fou avec la chaleur, il s’est mis à parler tout seul. “J’en peux plus, c’est un cauchemar, vivement que ça s’arrête” ont été les paroles prononcés par un Arno très fatigué dès le départ. Compte tenu de ce manque d’énergie, on peut le féliciter d’avoir terminé surtout dans un chrono aussi correct.

 

Il s’est néanmoins fait doubler par Stéphane Cittadini à 3 kilomètres du terme. Bien revenu de son escapade mentonnaise, Stéph a livré une prestation formidable samedi. Comprenant qu’il ne valait mieux pas s’emballer d’entrée, il a ainsi remonté une bonne dizaine de concurrents en déclenchant le turbo sur la seconde partie d’épreuve.

 

Arrivé à Blausasc avec Françoise et un bronzage de plagiste. Jean-Robert Frey reprenait la compétition après un mois de pause. Cette régénération a permis un regain très net de forme car J-R a fait l’une des meilleurs courses de son année 2011. Preuve que ses distances de prédilection restent situées autour de 10km.

 

Marcel Guerra, le seul membre effectif du CAP triathlon a, comme Stéphane C, poursuivi la bonne dynamique lancée par la course de Menton. Il termine bien placé et laisse une cinquantaine de coureurs derrière lui.

 

Dont Mari-José Nari qui n’a rien pu faire une fois de plus face à son conjoint. Sans faire une mauvaise course, M-J semble pourtant un peu plus souffrir de la chaleur que Marcel. Mais ce n’est que partie remise.

 

Pour notre plus grand plaisir, Annick Waltzer a décidé de reprendre les choses en main et de recommencer sérieusement à courir avec l’arrivée des beaux jours. On note déjà une petite progression par rapport à Menton. Ce come-back ménera-t-il Annick à un record sur 10km en octobre à Grasse ?

 

 

Enfin les grands absents de la course : Philippe Cordier, légèrement blessé, a tenu à être là en spectateur. Et David Laroche qui fêtait son anniversaire manquait aussi, Happy Birthday !

Quasiment tous les autres membres aidaient à l’organisation.

 

 

Pour les chronos du 8kms (et pour faire râler Philippe), il faut ajouter 5 minutes voire moins pour les premiers pour avoir une équivalence sur 10km. Pour les derniers, 6 minutes voire plus.

 

Les résultats du trail :


CHIRIO Eddy : 11ème en 1h 48min 31sec
SPIES Hans : 21ème en 1h 54min 39sec
BULGHERONI Mario : 25ème en 1h 57min 06sec 
PAYOT Jérémy : 40ème en 2h 03min 47sec (2ème espoir)
BOUR Elliot : 74ème en 2h 22min 22sec (1er junior)
MAOUT Patricia : 100ème en 2h 32min 29sec (1ère V2F)
NIVOIX Henri : 103ème en 2h 35min 30sec (2ème junior)

 

Les résultats du speed :

SAI Robert : 3ème en 31min 42sec
BERMON Laurent : 6ème en 32min 24sec (2ème senior)
WALTZER Julien : 7ème en 32min 48sec (3ème senior)
BLACHON Christophe : 14ème en 34min 22sec (1er espoir)
SAFFIOTI Franck : 24ème en 35min 40sec (2ème espoir)
CITTADINI Stéphane : 26ème en 35min 52sec
CHAMPALLE Arno : 28ème en 36min 10sec
FREY Jean-Robert : 51ème en 40min 02sec (3ème V3)
GUERRA Marcel : 95ème en 48min 09sec
NARI Marie-José : 105ème en 49min 18sec
WALTZER Annick : 135ème en 56min 16sec

 

 

 

Prochaine étape du challenge des Paillons, la célébrissime Monta-Cala de Peillon, la semaine prochaine, venez nombreux : des top models donneront le départ, champagne & caviar à volonté et une voiture de sport à gagner. Et surtout une bise de Marc Waltzer pour tous les finishers…

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Belvédère – Tourrette – Menton – Collobrières

Dimanche 15 mai 2011

 

 

Course de Belvédère

 

 

 

Le soleil était bien présent dans l’arrière-pays niçois en ce dimanche 15 mai, illuminant les cimes de la Gordolasque.

 

Epreuve montagnarde par excellence, l’épreuve de Belvédère n’est composée pendant 14kms d’aucune portion plate. Aussi, les Peillonnais-citadins que ce sont Mario, Henri et Franck ont particulièrement souffert sur une course dont le profil ressemble un peu à celui des 12 bornes de Gorbio.

 

Dans la descente Mario Bulgheroni a limité la casse avant de céder du terrain sur la deuxième partie. Son arrivée dans le haut du classement et sa victoire en V3 restent cependant rassurantes. Il ne reste plus qu’à recharger les batteries.

 

Perclus de crampes, Franck Saffioti n’avançait déja plus dès le 8ème kilomètre. Cela lui a permis de se familiariser davantage avec la technique du “retro-running” pour compenser son mal.

 

Henri Nivoix, après une petite pause de la course à pied, a sagement géré sa course en pensant très fort à son idole Jean-Paul II, auquel il dédia sa course.

 

 

Résultats

 

Mario Bulgheroni : 21ème en 1h 01min 13sec

Franck Saffioti : 43ème en 1h 09min 36sec

Henri Nivoix : 66ème en 1h 13min 35sec

 

122 participants.

 

 

 

Trail de Tourrette-Levens

 

 

 

Réputé pour sa grande difficulté, le trail Tourrettan a cherché cette année à se démocratiser en proposant une version raccourcie pour les traileurs individuels. Une boucle de 17km a en effet servi de terrain de jeu à Patricia Maout qui affiche désormais une passion indescriptible pour le trail et la nature.

La victoire de cette nouvelle épreuve est revenue au junior Germain Grangier.

 

Sur le trail “authentique” de 35kms (qui effraie Stéphane G. depuis qu’il y a participé), la seule, l’unique, Sophie Juncker visait encore plus grand mais une cheville recalcitrante la força à ne pas aller au bout de l’épreuve. La victoire a été partagée entre J-M Zaugg et Guillaume Besnard, celui-ci ayant participé au trail de l’Etna le mois dernier.

 

Enfin sur le relais, Gilles Frediani de Coaching attitud’, Florian Grosso de St-Cézaire et Gilles Guiochet se sont littéralement baladés.

 

 

Résultat Peillon : Patricia Maout 29ème sur 48 (17km) en 2h 30min 43s

 

 

 

________________

 

 

 

Dimanche 22 mai 2011

 

 

Trail des Maures

 

 

 

Le trail des Maures est devenu en l’espace de quelques éditions une référence du trail varois, proposant une ambiance chaleureuse et un parcours imposant le respect.

 

Pour Stéphane Giordanengo, “Impossible is nothing”. Au départ dimanche dernier du trail de Collobrières sur la distance courte. Stéphane avait face à lui 319 concurrents prêts à en découdre. Que ce soit les prometteurs varois, Emmanuel Landi et François Mourgues, ou les expérimentés alpo-marins, Frédéric Gayol ou Olivier Pichard, personne n’a pu rivalisé avec la star montante du trail azuréen.

 

Depuis son retour de blessure, Stéphane enchaîne les grandes performances, mais celle-ci est peut-être la plus belle victoire de sa carrière car il n’avait pas prévu de se rendre dans les Maures la semaine précédant la course. S’il a éprouvé quelques difficultés à résister aux nombreuses relances de ses adversaires, les descentes ultra-techniques ainsi que les “murs” à gravir lui ont permis d’être le seul à arriver sous les 2h. Félicitations donc à l’organisateur du Trail des Limaces (qui est loin d’en être une…)

 

Si les plus courageux du jour ont été les participants du 45km, les traileurs du 21km ont dû eux aussi composer avec une chaleur etouffante qui en a ramené plus d’un à la raison.

 

Florent Laudani et Franck Saffioti étaient aussi de la partie mais avec des interrogations au moment de démarrer l’épreuve. Après avoir retiré leurs dossards tardivement, ils ont décidé de faire deux des quatre ascensions du jour ensemble pour se séparer sur la deuxième partie de course selon les forces de chacun. Dans l’expectative, Florent participait à son premier trail et Franck revenait de trois jours de marche. 

 

La bonne surprise fut de voir Flo arrivait dans un chrono correct et à une superbe place dans le top 40. Il avouera néanmoins que la souffrance engendrée par ce type d’effort tout comme la difficulté à doubler et a trouver des appuis l’ont un peu perturbé.

 

La moins bonne suprise fut pour Franck. Après 13kms passés à un bon rythme aux côtés de son coéquipier, le jeune espoir s’est complétement écroulé victime de son week-end un peu trop chargé, perdant 80 places en l’espace de 6 kilomètres.

 

 

Résultats du 21km :

 

Stéphane Giordanengo, vainqueur en 1h 58min 35sec

Florent Laudani, 36ème en 2h 29min 18sec

Franck Saffioti, 129ème en 2h 53min 13sec

 

320 participants.

 

 

 

10km de Menton

 

 

 

Epreuve phare de la saison avec son immense plateau de coureurs, le 10km de Menton est un évènement immanquable pour notre club.

 

L’armada peillonnaise présente sur les lieux a connu des fortunes diverses et personne n’a vraiment fait la différence. La raison ? Cette chaleur pesante et handicapante pour l’organisme qui a obligé les 1000 coureurs du jour à ralentir la cadence sur la fin d’épreuve. Ainsi, de nombreuses personnes ont tourné dans des temps supérieurs d’une minute voire plus sur leurs meilleurs chronos.

 

Presque revenu à 100% après son marathon de Paris, Robert Sai nourrissait de grandes ambitions après avoir recommencé ces deux dernières semaines un entraînement pour courte distance. Parti dans le wagon de tête, Robert a compris qu’il valait mieux en garder sous la semelle pour assurer son finish. Sans réaliser un chrono transcendant, il termine bien placé.

 

Comme à Nice-Monaco, Robert a couru une partie de la course avec David Demarty et comme il y a trois mois, le premier a eu raison du second. Débutant de la meilleure des manières son 10km, David a choisi la tactique inverse de résister le plus longtemps possible. Hélas, ce ne fut pas payant car au 8ème kilomètre, il dut baisser sa vitesse de plus d’un kilomètre/heure pour ne pas imploser.

 

Un peu plus discret ces temps-ci, Stéphane Cittadini a fait une belle course, il est vrai loin de son record, mais dans un temps de 41 minutes qu’il réalisait difficilement l’an dernier sous une météo clémente. Avec ce début de canicule, Stéph’ a pris le bon tempo même s’il n’a jamais pu accélérer pour revenir sous les 40 minutes.

 

Fait étrange : Patricia Maout n’a pas voulu suivre Sophie et Stéphane dans leur excursion à Collobrières en s’accordant une pause bien légitime. Néanmoins, pour ne pas perdre le rythme, elle s’est alignée sur ce 10km qu’elle connaît par coeur pour être de la région. La performance est à la clé avec un record sous les couleurs de Peillon même si le temps-référence de Sophie n’a pas été approché.

 

Sans Angélique pour accompagner ses foulées, David Laroche n’a pas effectué la course qu’il espérait. Gêné lui aussi par ce climat torride, il termine dans un chrono un peu en deça de son niveau et attendra la saison prochaine pour revenir à son objectif de 45min sur la distance.

 

La match Marie-José Nari / Marcel Guerra, promis sur chaque 10km depuis le début de l’année a tenu toutes ses promesses une fois de plus. Bien en jambes, Marie-Jo a même failli battre son record alors que les conditions ne s’y prêtaient pas. Elle termine à quelques encablures de Marcel, premier coureur à porter les couleurs du Courir A Peillon Triathlon !

 

Enfin, un grand bravo à Annick Waltzer, qui sans s’entraîner autant ces derniers temps, a réussi à approcher l’heure malgré la souffrance de ces 10000 mètres parcourus.

 

La victoire est allée à de jeunes compétiteurs. Aurélien Raphael et Charlotte Morel, tout deux triathlètes.

 

Des coureurs et accompagnateurs se sont ensuite retrouvés chez Hélène et Philippe à Gorbio pour se réposer et manger mais surtout pour étancher leur soif grâce à des hectolitres de bière engloutis.

 

 

Résultats

 

Robert Sai : 35ème en 38min 01sec

David Demarty : 45ème en 38min 38sec

Stéphane Cittadini : 111ème en 41min 08sec

Patricia Maout : 466ème en 50min 25sec (record “Peillon”)

David Laroche : 524ème en 51min 56sec

Marcel Guerra : 717ème en 56min 46sec

Marie-José Nari : 745ème en 57min 35sec

Annick Waltzer : 933ème en 1h 04min 52sec 

 

1039 participants.

 

 

 

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Trail de l’Escarène – Montée du Mont Vinaigre

Trails de l’Escarène

Les photos par Franck “la mitraillette” Payot :

 L’aller du 19 km

L’aller du 25 km

Le retour des trails

L’arrivée

Pour cette seconde épreuve du challenge du pays des Paillons de nombreux coureurs de Courir à Peillon s’étaient donnés rendez-vous à l’Escarène pour les différents trails du jour.

Le 6 km

David Demarty avait choisi de s’aligner sur l’épreuve enfant, le 6 km. Vêtu comme un joueur de poker avec lunettes, casquette et poker face il est parti comme à son habitude, tel un boulet de canon. En pleine préparation pour le 10 km de Menton il a réussi à tenir le choc et termine superbement 2ème à portée de fusil du vainqueur.

Marie-José Nari termine quant à elle 29ème et ne manque le podium féminin que pour une seule place et une grosse minute.

Le 19 km

Le gros des troupes de Peillon (et que personne ne se sente visé) était au départ de l’épreuve intermédiaire, le trail de 19 km. L’ambition était présente chez de nombreux d’entre nous et nous n’avons pas été déçu.

Marc Taraud, dans une forme éblouissante, termine comme à Cantaron 4ème, encore une fois pour une poignée de secondes. Il laisse derrière lui de nombreux coureurs renommés de notre région et gagne 2 minutes sur l’an passé.

Robert Sai qui avait grimpé sur le podium ici même l’année précédente fait une belle course lui aussi en rentrant dans le top 10. Il réalise un moins beau temps qu’en 2010, mais la chaleur et la fatigue du marathon de Paris y sont certainement pour quelque chose.

Robert termine 2 minutes devant Rodolphe Lodetti qui était un peu déçu à l’arrivée, surtout qu’il a senti revenir sa douleur à la voute plantaire. Il ne termine qu’à une place de son objectif de départ.

Un néo-peillonnais, Laurent Bermon, a mis d’accord le reste de la troupe en terminant 15ème en environ 1 h 51. Quand on sait qu’il a seulement joué au foot cette saison, ça promet !!!

Jérémy Payot, parti comme souvent très prudemment, a remonté le peloton et sur la dernière descente a doublé un grand nombre de concurrents. Il finit 17ème et 2ème espoir. Encore un podium pour Jé.

Le suivant, Julien Waltzer, pour son premier vrai trail a essayé de gérer sa course. Il finit 20ème avec de bonnes courbatures aux cuisses.

Arno Champalle a force d’enchaîner les retours retrouve de bonnes sensations. Il s’est beaucoup mieux senti qu’à Cantaron et cela s’est vu. Il en profite pour battre son pote, Fréd Régnier avec qui il se tape souvent la bourre.

Un peu plus loin dans le classement, mais plus haut sur le podium, Jean-Marc Taraud progresse à chaque course. De tous petits entrainements pendant la semaine et des courses le dimanche, voici son secret. Il finit premier V3 alors qu’il était parti avec un porte-bidon sans bidon…la classe.

Chacun à leurs niveaux respectifs, Julien Lodetti, Henri Nivoix et Marc Waltzer ont connu des souffrances plus ou moins similaires : un départ de course correct puis une grosse galère pour la re-descente à partir de super Berre. Malgré tout ils terminent presque avec le sourire, ce qui est quand même l’essentiel.

Pour le président peut-être que quelques séances d’entrainement s’imposent !

Seule féminine Patricia Maout enchaîne les trails en ce moment et ça lui réussit. Elle termine 99ème en 2 h 33. Bravo Patricia.

 

Le 25 km

Stéphane Giordanengo truste les podiums en ce moment. Malgré la rude concurrence il finit 2ème de ce trail, derrière Sylvain Camus, mais devant de sacrés traileurs : Castaings, Garrandes, Frediani entre autres. Des podiums, des victoires, l’année est faste pour Stéphane.

Hans Spies aime lui aussi ce genre de courses, et tous ces sentiers n’ont plus de secrets pour lui. En bon enfant du pays il finit 18ème et son short vert a été remarqué. Une concurrence à Arnaud Folco ?

Encore une seule féminine sur le grand parcours, c’était Sophie Juncker. Elle termine sur le podium et semble apprécier de plus en plus ce type de courses. Bientôt une victoire ?

Résultats cliquez ici

Montée du Mont Vinaigre

Nos deux varois ont eux préféré se rendre sur le port de Saint-Raphael pour prendre le départ de l’ascension du mont Vinaigre. Si le kilométrage paraît effrayant, il ne faut pas oublier que le premier tiers du parcours consiste à sortir de la ville. La montée réelle ne commence alors qu’au 6ème km. La particularité de ce tracé est enfin d’alterner des chemins de terre et des portions de bitume.
L’absence de Philippe et de Mario, ainsi que la présence de Franck sous le maillot spiridonnien ont laissé le seul Grégory Athénosy défendre les couleurs du club.
Pas tout à fait réveillé de son spectacle équestre de la veille, Greg a même hésité avant de venir participer. Lors de l’inscription, il a commis la même erreur que l’an dernier. Avec une écriture chaloupée, transformant les 7 en 9, Grégory a indiqué être né en 1992. Et une nouvelle fois, il a couru en Juniors ! Seul partant dans la catégorie, il s’est imposé sans trop de difficultés mais, ironie mise à part, sa progression est nette par rapport à 2010. N’étant jamais passé sous les 1h23, Grégory a pour cette édition tombé les 1h19 !
Franck a de nouveau voulu faire une course progressive, se rappelant de sa contre-performance de l’an passé après un départ trop rapide. Lancé aux alentours de la 50ème place, il est peu à peu remonté pour finir dans le top 20, ne se faisant doubler que par de solides grimpeurs mandolociens.
Franck Saffioti : 19ème en 1h13min 02sec
Gregory Athénosy : 35ème en 1h 18min 48sec
197 participants.

COMPETITIONS 2011 – – Trail Cantaron – Col de Vence – Six Fours Cup 21

TRAIL DU MUGUET

 

 

 

 

 

Pendant que deux de nos membres revenaient d’une escapade plaisir à Bora-Bora, qu’un autre allait assister à la béatification de Jean-Paul II à Rome, 11 coureurs sont restés fidèles à la course à pied en ce samedi très ensoleillé.

 

La course de Cantaron s’est métamorphosée en trail cette année pour mieux correspondre à l’enjeu écologico-environnemental… du challenge du Pays des Paillons, à l’image de ce que sera la prochaine Monta-Cala.

Le trail du Muguet première épreuve du calendrier de ce challenge a été jugée comme difficile par la plupart des coureurs et randonneurs. En effet, 6kms d’une montée longue et usante servaient de rampe de lancement. Lancement, pas vraiment car même les meilleurs n’ont jamais dépassé les 10km/h de moyennne sur la première moitié de course.

Mais cela ne s’arrêtait pas là car après un petit circuit bosselé de deux kilomètres au sommet, une longue descente assez technique finissait d’éprouver des traileurs assoiffés par la chaleur. Le très complet Hervé Duval, effrayé par cette fin de parcours piégeuse, a par exemple préféré ne pas insister plutôt que de faire la queue à l’infirmerie après la course.

 

A l’inverse, le prodigieux Rémi Fantino, absolument pas spécialiste du trail a montré que la prise de risque était payante aujourd’hui. Après une petite chute et quelques égratignures, Rémi a foncé droit vers la victoire et prend par la même occasion la tête du challenge qu’il a remporté l’an dernier. Si cette victoire est un peu rageante c’est tout simplement que Peillon avait engagé de grands moyens pour s’offrir cette épreuve locale.

 

Notre maître à tous Stéphane Giordanengo a pourtant tout tenté pour faire face à l’énergique jeunesse de son prédécesseur. Parti dès le premier kilomètre dans le trio de chasse avec Gilles Frediani et le surprenant Martial Derbanne (qui s’effondra peu après), Stéphane n’a jamais imposé son propre rythme, essayant surtout de ne pas concéder un écart trop conséquent au sommet. Avec un parcours assez peu technique pour lui (il attendait des cordes pour grimper et des crevasses à éviter), Stéphane a dû imprimer un rythme très soutenu dans des côtes un peu trop courtes à son goût et par conséquent favorables à Rémi. Le fait d’avoir également participé aux Balcons d’Azur la semaine dernière lui a enlevé du jus pour la descente et lui a finalement fait perdre 3 minutes sur le coureur de l’ASOA. Une belle deuxième place malgré tout.

 

Si Gilles Frédiani ne termine que 30 secondes derrière, Marc Taraud a lui failli créer une drôle de sensation en finissant tout près du podium. Passé avec deux minutes de retard en haut de la côte, Marc s’est employé pour un retour fabuleux. Même si Gilles était le local du jour, Marco n’était pas en reste après avoir reconnu le parcours officiellement 1 fois mais selon nos observateurs au moins une dizaine de fois depuis deux mois. Il savait ainsi que les départs rapides ne pouvaient mener qu’à l’échec. Huitième, sixième puis quatrième, Marc est le seul à n’avoir pas été doublé ce jour. Cette force de caractère et cette pugnacité dans l’effort trouveront peut-être une meilleure récompense la semaine prochaine à l’Escarène où Marc se verrait bien remettre un trophée cette fois.

 

Pas si loin de nos deux héros déchus, Rodolphe Lodetti a fait son petit bonhomme de chemin dans cette course en étant très régulier tout au long de l’épreuve. Il termine dans un temps satisfaisant pour un type d’épreuve qu’il ne connait pas autant que Stéphane. Cependant son principal regret du jour est de ne pas avoir eu la chance de profiter de la présence d’un concurrent à ses côtés pour se tirer la bourre. Isolé à partir du premier tiers de course à la 5ème position, Rodolphe a peut-être manqué d’un poil de motivation pour faire une course pleine et parfaite.

 

Parti pour réaliser une course progressive avec son partenaire Jeremy, Franck Saffioti a eu la grande déception de voir ce dernier bloqué dans la côte dès le 3ème kilomètre. Franck est ainsi parti seul à la conquête du top 10. Mission accomplie et à l’arrivée moins d’une minute au kilomètre perdue en moyenne sur le vainqueur. Franck n’a donc pas craqué dans la descente malgré des envolées. Il est, tel un chat, toujours retombé sur ses pattes.

 

Derrière et c’est une belle surprise, Mario Bulgheroni dans un temps canon a eu raison des plus jeunes. Pas loin de Franck, Mario a effectué un départ prudent lui ayant permis de ne pas griller toutes ses cartouches à la mi-course. Malgré la crainte d’une blessure, SuperMario a fait la loi dans la descente ne se faisant plus doubler dans les derniers kilomètres. Après le relatif manque de tonus sur le trail de Moulinet, Mario a cette fois répondu présent au rendez-vous des traileurs.

 

Il s’est ainsi permis de doubler un Jérémy Payot en petite forme ce week-end. Si aux Adrets, Jeremy s’était régalé à remonter ses adversaires, il a connu aujourd’hui l’effet inverse en se faisant systématiquement dépasser dans cette satanée montée. Preuve ultime de ce manque de pèche sous ce soleil de plomb : Jeremy, qui avait auparavant lui aussi reconnu le parcours, a été moins vite qu’à l’entraînement. Mais comme l’on dit, méfions-nous de la bête blessée, pour les prochaines courses. 

 

Pour notre “Chabal blond”, Hans Spies, la course ne s’est pas déroulée selon ses espérances. Celui-ci n’a néanmoins pas le moins du monde démérité sur ce parcours violent. Deux raisons peuvent expliquer la petite baisse de régime rencontrée par Hans. D’une part, il a essayé de partir vite derrière les favoris et d’autre part il n’a eu que six jours pour récupérer d’un trail de 52kms. C’est donc un petit miracle qu’Hans ait réussi à boucler aussi rapidement l’épreuve, chapeau monsieur.

 

Un helvète n’a pas joué les mauviettes pour affronter ce trail très chouette. Arno Champalle a même été assez original car il s’est servi de cette course douloureuse pour reprendre la compétition. Cette attitude masochiste, Arno se l’est d’ailleurs reprochée pendant toute la montée et même toute la descente alors que ses jambes lui donnaient l’ordre d’arrêter ce supplice. A la lecture des chronos, le temps d’Arno est pourtant acceptable compte tenu de son “léger” manque de préparation.

 

Il a été dépassé dans ce pays niçois par un varois venu à la conquête du territoire ennemi. En ayant fait de l’entraînement “nature” grâce aux compétitions de ces dernières semaines, Greg Athénosy avait l’objectif de terminer dans le haut du classement de cette épreuve relevée. Subissant comme tout le monde la chaleur, Gregory n’a pas perdu beaucoup de places pendant l’épreuve, faisant parler sa puissance de descendeur. Après l’arrivée, Greg avait tout de même du mal à mettre un pied devant l’autre.

 

L’idole des jeunes, Jean-Marc Taraud a contracté de nouveau le virus, celui de la compétition pédestre tous les week-ends ! Peu habitué lui aussi à ce genre de tracé en altitude, J-M a moins souffert que ses disciples de Peillon, sachant sa facilité à avancer malgré les gros pourcentages. A l’opposée, la descente a été un peu plus compliquée pour son physique de porcelaine, l’ayant obligé à fortement baisser la cadence. Mais, somme toute, une bonne moyenne kilométrique à l’arrivée.

 

A la force de l’âge a répondu la fraîcheur juvénile de Julien Lodetti, parti pour le plaisir plus que pour la performance aujourd’hui. Hélas, un trail comme celui-ci est tout sauf une partie de plaisir ! Revenu d’un voyage en Italie, notre globe-trotter a davantage effectué une randonnée, marchant dès que le denivellé devenait trop insupportable. Contrastant terriblement avec sa course, Julien a été en effet le plus rapide deux heures plus tard au moment de participer au banquet d’après-course. Juju s’était en fait réservé…

 

 

Cliquez ici: résultats Trail du Muguet 

 

 

Les classements Club :

 

Stéphane Giordanengo : 2ème en 1h 15min 15sec 

Marc Taraud : 4ème en 1h 16min 19sec

Rodolphe Lodetti : 5ème en 1h 20min 38sec

Franck Saffioti : 9ème en 1h 24min 53sec

Mario Bulgheroni : 13ème en 1h 28min 00sec

Jeremy Payot : 16ème en 1h 29min 16sec

Hans Spies  : 18ème en 1h 29min 32sec

Greg Athenosy : 29ème en 1h 37min 47sec

Arno Champalle : 32ème en 1h 39min 20sec

Jean-Marc Taraud : 51ème en 1h 47min 11sec

Julien Lodetti : 58ème en 1h 50min 56sec

 

106 participants.

 

 

Nos remerciements enfin à l’organisation, plus pour le splendide buffet d’après-course que pour tout le reste…

 

 

 

Voir plus tard la rubrique sur le site, “Challenge du Pays de Paillons” pour voir votre classement personnel.

Prochain RDV des Paillons : L’escarénoise la semaine prochaine, pendant que d’autres fouleront, hors-challenge, les routes et sentiers du Mont-Chauve ou du Mont-Vinaigre.

 

 

Les photos que vous pouvez admirez sont celles de Laurent Giachino suivies, en nombre, par celles de Franck Payot, placé en haut d’une côte terrible.

 

— Les Photos de Sophie ici —

 

 

 

 

 

RUN AZUR SIX FOURS CUP

 

 

 

 

Toujours ce samedi 30 avril avait lieu la première édition du 10km et du Semi de Six-Fours. La particularité de ces deux épreuves consiste à ne pas courir exclusivement sur du bitume. Les chronos sont donc moins bon que sur la route mais la découverte d’un tel décor suffit à faire oublier tout objectif de compétition. C’est précisément ce que nous explique Florent Laudani, revenu dans le Var après y avoir travaillé plus jeune :

 

” La Course “Run cap Azur” de Six fours les plages était magnifique, proposant des décors variés. Départ au coeur de la ville, direction la plage. D’un point de vue technique départ rapide car légèrement descendant. Suit un passage au bord de mer type Cagnes sur mer pour l’architecture, mais avec du sable au lieu des galets (là nous fumes fortement exposés au vent qui souffla fort samedi). Puis une suite vallonnée nous mena au Brusc, à l’origine un hameau de pêcheur, qui bien que prisé à su conserver son âme. Ensuite un tracé vallonné avec une bonne entrée en matière pour ce qui allait suivre. Changement total de décor, et de profil avec la l?île du Gaou. Le décor une merveille, mer, falaises, flore… Entre la vue et les odeurs, si on y passe pour la première fois impossible de ne pas s?arrêter pour prendre le temps de contempler . Le profil de course également change totalement, fini le béton : on court désormais sur sentier, procurant une sensation cross avec des passages limites trail. (Un passage magnifique pour les yeux, mais éprouvant pour le corps). Pas le temps de se remettre, nous voilà repartis à la conquête des falaises du Cap Sicié au beau milieu de la foret de Janas. Un cadre protégé là aussi et hors du commun, avec encore une rude ascension récompensé par une vue imprenable sur Six-fours et les communes limitrophes. Dans la foulée, un passage mixte mêlant sentier et route puis une montée tout de même éreintante. La dernière descente se fait à 80% dans la foret et 20% dans la ville, permettant de rallier le départ, faisant office également d’arrivée.

Une boucle de 21km que je boucle en 17ème position (243 partants) avec un temps de 1:30:27 soit une moyenne 13.93km/h. et pour être très complet je suis dixième de ma catégorie. “

Bravo !

 

 

 

 

 

 

ASCENSION DU COL DE VENCE

 

 

 

 

Le lendemain matin, l’épreuve sportive phare de la ville de Vence se déroulait avec une participation record. Celle des locaux additionnée à celle d’athlètes venus de l’extérieur pour disputer le championnat de France de courses en montagne.

C’est à ce titre le montpellierain Laurent Vicente qui a triomphé aujoud’hui en spécialiste qu’il est.

 

Pas de Folco, de Giordanengo ni de Taraud pour les places d’honneur, en fait pas grand monde du club à cause de la concurrence de Cantaron et des blessures des uns et des autres.

 

Franck Saffioti s’est ainsi retrouvé porteur de flambeau. Il tombe pour la première fois la barrière des 1h sur ce tracé mythique malgré l’effort de la veille. Il a ouvert la voie aux deux autres Peillonnais du jour…

 

…Enfin, à accorder au féminin car ce n’est pas une surprise : le duo de choc des blondes, Sophie Juncker / Patricia Maout, a encore frappé sur les hauteurs azuréennes. Pour immortaliser leurs foulées pleines de grâce, Stéph-Stéph, le dauphin de Cantaron, était quand même présent en spectateur. Belle performance de Sophie et honorable pour Patricia au vu de l’intensité à fournir sur cette montée et vu les courses auxquelles elles ne cessent de participer depuis des semaines.

 

 

Classements :

 

Franck Saffioti : 83ème en 59min 52sec

Sophie Juncker : 166ème en 1h 05min 48sec

Patricia Maout : 333ème en 1h 17min 39sec

 

479 participants.

 

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Les Adrets – Balcons d’azur – St Laurent/Var

Course Cahin-Caha des Adrets

 

 

 

Les hôtes de la course annuelle des Adrets de l’Estérel avaient mis les petits plats dans les grands pour accueillir des concurrents toujours plus nombreux. Néanmoins, les époux Monnereau n’ont une fois de plus pas eu beaucoup de chance car le mauvais temps est venu troubler ce jour de fête. Sur le blog de Gillou, les photos montrent qu’en effet un mariage avait lieu au même moment. Invités et coureurs partageaient ainsi la salle municipale. C”était folklorique comme on dit…

 

Côté course, le parcours a été maintenu par rapport à celui des années passées. Il emmenait les participants au bord du lac de l’Avellan, couvert d’une brume épaisse (aucun Loch Ness n’en est cependant sorti…) avant de les faire violemment remonter vers le stade municipal et le village.

 

Afin de préserver son corps d’athlète, Marc Taraud a voulu éviter ces conditions météorologiques plus qu’incertaines.

Le rôle de leader a dès lors été endossé par Jeremy Payot, insatisfait de son dernier semi de Nice. Jeremy a été tout bonnement exemplaire sur ce tracé musclé. Après avoir laissé partir les trois candidats au podium qu’il savait plus forts, Jeremy a réalisé une épreuve à la fois tactique et physique. Dans le groupe de chasse, Jerem’ ne s’est pas affolé quand ses concurrents directs ont tenté de le distancer tels des cyclistes, sur les contreforts de l’Avellan. Plus régulier, il est arrivé plus frais au sommet et a fini plus fort dans la descente pour terminer 4ème, sa meilleure place en compétition. Personne ne sait s’il a reçu la médaille en chocolat.

 

Parti plus rapidement que le vainqueur Espoir, Mario Bulgheroni continue d’apporter de la variété à son calendrier sportif après des courses sur route, des trails et des cross ces dernières semaines. Même si Mario apprécie les courses natures, celle des Adrets ne lui a pas permis de faire valoir tout son potentiel. Le “futur plus rapide V3 de la région” a dû quelque peu ralentir à l’approche des forts dénivellés de la course. En tout cas, Mario continue d’impressionner et d’écoeurer les adversaires de sa catégorie.

 

Avec la venue de Mario à Peillon, Jean-Marc Taraud surnommé “l’aigle du pays niçois” ou encore “le loup blanc” (un vrai zoo à lui tout seul…) désirait renouer avec la compétition après son élongation subie à Saint-Jeannet en mars dernier. En laissant Jean-Louis Allamandi et Guy De-Lopez derrière lui, J-M pensait avoir fait le plus dur pour accéder à une troisième place chez les V3. Mais la concurrence inouïe ne lui a laissé qu’une huitième place. Malgré cela, on peut dire que Jean-Marc a réussi sa course après un arrêt de quatre semaines.

 

Il s’est par ailleurs permis de fausser compagnier à son plus grand rival : Philippe Cordier. Le coach faisait sa grande première aux Adrets et a donc été quelque peu surpris de la difficulté des montées du jour. En les comparant à de véritables “murs”, Philippe retrouvait avec ses côtes, le genre de parcours sur lequel il avoue être assez peu efficace. Compte tenu de ces éléments, son classement final dans la première partie de tableau reste assez réjouissante.  

 

Pas grand monde ne l’a remarqué parmi les athlètes de Peillon, mais un cinquième membre du club se trouvait dans le Var en ce samedi pluvieux. Après des mois d’arrêt de compétition, Jean-Michel Boigey, le plus sage d’entre les sages, souhaitait retrouver des sensations oubliées. Sa mission était donc de distancer le plus possible les derniers du peloton et la voiture balai. Avec 15 coureurs derrière lui, Jean-Mimi a réussi son petit objectif de retour.

 

Victoire de Yoan Martins, nouveau gérant du premier magasin chaussure-textile “course à pied” à Mandelieu. Il déloge ainsi Erwan Gouhier de Fréjus, 3ème samedi. Erwan s’est cependant rattrapé sur la course du Lac de Carcès lundi, où il a terminé 4ème. Un beau week-end pour lui.

 

Résultats :

 

Jeremy Payot : 4ème en 47min 51sec (1er espoir)

Mario Bulgheroni : 16ème en 51min 24sec (1er V3)

Jean-Marc Taraud : 45ème en 1h 02min 04sec

Philippe Cordier : 56ème en 1h 04min 34sec

Jean-Michel Boigey : 103ème en 1h 25min 30sec

 

118 participants.

 

 

 

 

Trail des Balcons d’azur

 

 

 

Au coeur des roches rougeoyantes de l’Estérel, deux épreuves ont servi de test pour les Peillonnais les plus téméraires du week-end. Considéré par au moins 3 membres du club comme l’une des plus belles courses de la région, ce trail ne souffre que d’une chose : son prix.

 

Stéphane Giordanengo, qui nous avait dit qu’il s’alignerait sur un trail long en 2011, n’a toujours pas tenu sa promesse… Pour notre plus grand plaisir !

Au départ du 33kms, Stéphane a été digne de son statut de trailer “semi-professionnel” (faudra gagner un trail renommé pour accéder au stade supérieur). Opposé à des coureurs venus des départements extérieurs, montagneux pour la plupart, Steph’ avait donc forte affaire pour réaliser quelque chose sur les sentiers de Théoule et du Trayas.

A l’arrivée, un podium fantastique que Stéphane est allé chercher au mental sans présumer de ses forces au départ. S’il termine à plus de 4 minutes du vainqueur Aurélien Brun (Team Tecnica ), il finit devant Josselin Flores qu’il avait devancé au Férion et surtout devant le très costaud Stéphane Bégaud.

 

Pour accompagner un champion, il faut… (non pas de l’EPO mais… ) une championne ! Sophie Juncker en est une puisqu’elle enchaîne inlassablement les compétitions “longue distance” depuis Barcelone. Ses performances ne s’en trouvent pas pour autant réduites car elle termine aujourd’hui dans la première partie de classement sur un type de de tracé dont elle prend peu à peu l’habitude.

Mes excuses car elle n’était pas la seule féminine peillonnaise de ce week-end de Pâques. Patricia Maout, peut-être endoctrinée par Stéphane ? S’est elle aussi laissée tenter à parcourir les reliefs parsemés de pins et de chênes de l’Estérel. Encore peu formée à ce type d’épreuve longue et périlleuse, elle a néanmoins terminé encore une fois en bon état et heureuse de l’effort accompli. Une belle septième place dans sa catégorie (que l’on n’ose citée car elle est une atteinte à la jeunesse de son sourire).

Mais attention Philippe, Patricia vient de tomber dans la marmite… une course tous les week-ends ! ! !

 

 

Résultats :

 

Stéphane Giordanengo : 3ème en 2h 59min 02sec

Sophie Juncker : 148ème en 4h 41min 30sec

Patricia Maout : 265ème en 5h 24min 52sec

 

343 participants.

 

 

 

Sur l’épreuve masculine (…) de 51kms, notre second spécialiste es-trail, Hans Spies s’est fait plaisir sur les chemins l’ayant mené tour à tour au Pic de l’Ours, au Lac de l’Ecureuil et sur les hauteurs d’Antheor (Cap-Roux). S’il s’estime plus fort quand la distance s’allonge, on note néanmoins qu’Hans n’a pas réalisé un temps aussi formidable qu’à Moulinet. Ce n’est qu’avec un entraînement plus dense qu’il pourra être vraiment au point sur ce genre d’épreuve exigeante. Mais nul doute que dans pas longtemps, les compteurs vont s’affoler.

 

 

Résultats :

 

Hans Spies : 50ème sur 197 participants en 6h 37min 10sec.

 

 

 

 

Boucles Laurentines

 

 

 

L’unique manifestation hors-stade de la saison organisée par le Stade Laurentin Athlétisme a attiré une affluence encore grandissante cette année. Avec des courses enfants et un parcours roulant, ce 10km se voulait volontiers tout public.

 

Absent des séances d’entraînement du week-end, David Demarty était présent pour tenter de garder le rythme sans forcément atteindre ses limites. Après un démarrage conforme à ses qualités explosives, David a parfaitement géré le premier 5000m avant de dérouler sur la seconde partie de l’épreuve. 

 

Jean-Robert Frey a lui abandonné à la mi-course, comme mentionné ci-dessous.

 

 

Résultats :

 

David Demarty : 27ème en 38min 00sec

 

 

 

 

Franck Saffioti a lui réalisé une course en dedans au Lac de Carcès, finissant 41ème à cause de l’arrivée de son plus grand ennemi : la chaleur, qui l’a empêché de digérer correctement son repas d’avant-course. L’honneur est sauf pour le club car ce chrono a été réalisé sous les couleurs du Spiridon CA.

 

 

 

On félicitera enfin le jeune Vétéran 3 du Beaulieu AC, Jean-Pierre Fiore qui a concouru à la course des Adrets et au 10km de Saint-Laurent en ayant fait le dimanche ni plus ni moins que le 52km du trail des Balcons d’Azur. Une mise en lumière parfaite des courses disputées par Peillon ce week-end.

 

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Semi et 10km de Nice

Semi de Nice

 

Epreuve phare de l’année, le semi de Nice est une étape presque obligatoire pour tous ceux qui ont loupé le semi de Cannes deux mois avant. Néanmoins, à la différence de ce celui-ci, le parcours niçois n’est pas tout plat et y tomber un record relève de la gageure.

Enfin, pas tout à fait puisqu’une bonne vingtaine de coureurs africains s’était donnée rendez-vous pour courir sous les 1h10 et pourquoi pas descendre sous l’heure, chose qui ne fut pas faite malgré le bon temps de Levi Matebo vainqueur, devant le favori Silas Kipruto.

 

Ils étaient 5 coureurs venus d’un petit village fortifié et pas vraiment gaulois de la vallée du Paillon…

 

Donné favori par les bookmakers, Sébastien Huault, casaque blanche, avait les yeux injectés de sang tellement il était décidé à franchir la ligne à plus de 15km/h. Après avoir patiemment couru aux côtés du ballon des 1h24, Séb a lâché les chevaux pour finir dans un très bon chrono, conforme à ses espérances. A noter tout de même que Sébastien n’a pas été aussi régulier qu’il veut bien l’affirmer sur la première partie du parcours, faisant subir à Florent au 3ème kilomètre, un 3’30″/kil. Mais à l’arrivée, une bien belle course où les deux 10kms ont été passés en dessous des 40 minutes par Seb. A nouveau bravo.

 

Florent Laudani devait finir aujourd’hui, toujours selon le PMU.fr, derrière Sébastien, mais à quelques encablures seulement. Au terme de l’épreuve, ce sont bien 6 minutes qui séparent nos inséparables. Malgré le soutien sans faille de ses parents, Florent a craqué sous le soleil à cause d’un départ trop rapide. Pour oser un jeu de mots : à défaut d’avoir couru dans l’ombre de Sébastien, Flo n’a été que l’ombre de lui-même. Cependant, tant de sévérité ne saurait recompenser le courage dont a fait preuve notre sicilien niçois. Après un premier 10km passé en 40 minutes, Florent a dû résister de tout son être pour achever ce chemin de croix. Il parvient ainsi à finir sous les 1h30, ça se mérite.

 

Si Florent n’améliore pas son temps de 2010 pour quelques secondes, Jeremy Payot pourra lui être déçu de ne pas améliorer sa marque de 2009 (l’époque où il était intouchable dès que le mercure montait). Selon BetClic et BWin cette fois, Jeremy faisait figure d’épouvantail aujourd’hui. Avec une préparation parcellaire, l’aigle de La Trinité n’a jamais vraiment réussi à être dans le tempo. Sur le final, il a néanmoins rappelé à Florent sa vélocité en allongeant les jambes pour dépasser facilement ce dernier.

 

Sophie Juncker vient de terminer grâce au semi de Nice, sa razzia des records féminins de Courir à Peillon. Pourtant, contrairement à ses meilleurs temps personnels sur marathon et  10km réalisés avec le GSEM, Sophie a aujourd’hui égalé son ancien chono sur semi-marathon. Elle a avoué après l’épreuve avoir enfin retrouver des sensations perdues depuis son arrivée au club. Espérons qu’après ses longues escapades lyonnaise et barcelonnaise, Sophie retrouve tout son potentiel pour de nouveau effrayer les concurrentes de la région, notamment lors du prochain challenge des Paillons.

 

Elliot Bour, véritable outsider sur la demi distance marathonnienne, a pensé, pendant un long moment, créer la suprise au niveau de l’arche d’arrivée. Parti dans un bon rythme sur les premiers hectomètres qui menaient les coureurs sur le faux-plat du boulevard Gambetta, Elliot a imprimé une cadence lui permettant de jouer potentiellement les 1h40 voire moins. Même la côte du Port Lympia n’a pas eu raison de lui. Où est le problème alors ? Et bien c’est sur la partie plate et finale de la Prom’ qu’Elliot a cédé en ressentant une puissante douleur derrière la cuisse, l’obligeant à marcher et trottiner jusqu’a la ligne. A l’inverse de Carles Puyol lors du clasico d’hier, Elliot ne jettait pas l’éponge à cause d’une élongation et s’en allait finir sa course au mental.

 

 

Résultats officiels :

 

Sébastien Huault : 95ème en 1h 23min 47sec (record perso)

Jeremy Payot : 218ème en 1h 29min 28sec

Florent Laudani : 226ème en 1h 29min 39sec (record Peillon)

Sophie Juncker : 467ème en 1h 36min 14sec (record du club)

Elliot Bour : 2139ème en 1h 59min 57sec

 

3239 participants.

 

 

 

10km de Nice

 

 

 

Si les kenyans étaient absents sur le 10km, ce n’est hélas pas un Peillonnais qui a réussi à gravir la première marche du podium, loin s’en faut.

A l’image du semi, trois hommes semblaient armés pour réaliser un joli duel sur le parcours valloné nissart.

 

Rodolphe Lodetti avait dit avant l’épreuve ” je vais faire 37’00 ” et ce sera parfait. Aussi, même si la prédiction s’est révélée fausse de trois secondes, on n’en tiendra bien sûr pas rigueur à notre Roro adoré qui est en train de revenir à son meilleur niveau. Avec un bon premier kilomètre Rodolphe avait déja pris un peu d’avance sur sa moyenne de 3’42″/kilo, en sachant que la côte de Rauba Capeu lui ferait perdre cet avantage. Pourtant, c’est dans cette même côte que Roro a définitivement faussé compagnie à ses deux coéquipiers du jour.

 

Assez étonnant pour être signalé : David Demarty a effectué un départ “normal” aujourd’hui. Cela signifie qu’au lieu de partir sur un premier kilomètre en 3’15”, Dooble-Di a préféré faire preuve de modération pour ne pas planter son 10km. Un peu plus inquiétant, David a eu une petite baisse de régime en haut de Gambetta pouvant amener à penser qu’il ne fera pas mieux que 38 minutes ce jour. Et bien non ! Car David a comme l’on dit un second souffle. Après avoir été légèrement distancé par Roro, il a remis les bouchées doubles pour tenter de combler son retard. La petite côte de fin l’a freîné dans son ardeur mais à l’arrivée le chrono est très bon étant donné les traces toujours vives de la prépa marathon sur la vitesse de 2*D.

 

S’il pensait être un peu en retrait, Franck Saffioti affichait en ce 17 avril 2011, un tonus suffisant pour accompagner ses deux aînés jusqu’au 5ème km, passé en 18min35sec. Réalisant ensuite une course efficace avec Sylvain Garpopolo du Stade Laurentin, Franck n’a cependant pas pu résister à la puissance de ses prédécesseurs sur les petites pentes du parcours. Son bon finish n’y a rien changé car Franck est venu buter sur les talons Demartyiens. 100m de plus auraient suffi.

 

Révélation, scoop et entourloupe, voici le programme du couple, Angélique Duchemin/David Laroche. La révélation d’une symbiose tout d’abord, une harmonie athlètique faisant qu’Angie et David soient désormais des complices de la course à pied. Reste maintenant à savoir qui aide qui. Le scoop est qu’Angélique en vue de son adhésion la saison prochaine est en train de tomber les chronos et d’inquiéter sérieusement ses rivales féminines. L’entourloupe est celle de David. Ce dernier s’étant inscrit sur le semi-marathon, il s’est rabattu sur la petite distance et n’est donc pas classé. 

 

A Nice, c’était en effet une Saint-Valentin en retard puisque Marie-José Nari et Marcel Guerra ont pris par ensemble à l’épreuve. Pour ce nouveau rendez-vous, ils ne se sont encore pas attendus pour terminer la course. Et, cette fois, le “girl power” a eu raison du sexe fort (pas de guillemets ici vous aurez remarqué). Marie-Jo vient de se venger de la course de Cannes où elle avait vu Marcel la distancer irrémédiablement. La sanction a donc été inverse aujourd’hui.

 

Thierry Brunel s’est encore aligné sur sa distance favorite : le 10km. Contrairement au parcours de la Prom’classic, véritable billard propice aux chronos, le tracé du jour a bien moins convenu à Titi qui n’a pas du tout réussi à s’approcher de son meilleur temps malgré une volonté de fer. Le tracé nerveux l’a effectivement laissé en dessous des 10km/h. Il faudra se remotiver.

 

 

Résultats officiels :

 

Rodolphe Lodetti : 36ème en 37min 03sec

David Demarty : 43ème en 37min 35sec

Franck Saffioti : 45ème en 37min 38sec

Angélique Duchemin : 520ème en 50min 06sec

Marie-José Nari : 1228ème en 57min 52sec

Marcel Guerra : 1432ème en 59min 48sec

Thierry Brunel : 2156ème en 1h 10min 15sec

 

2359 participants.

 

 

Un grand merci à Philippe et Chantal pour les encouragements, à Robert, à Arnaud, à la famille Laudani, à Stéphane G. et surtout…

 

… A la célèbrissime tribu Payot, auteur une nouvelle fois des photos de la course.

 

 

 

TRAIL DE CANJUERS 

 

 

Greg Athénosy, varois dans l’âme avait lui décidé de rester dans le 83 pour affronter le trail militaire de Canjuers. Montée à la corde, mines et obus à éviter, voilà le défi qui attendait les coureurs. La moitié de ceux-ci étant des Spridonniens, c’est la couleur orange qui a dominé sur ces sentiers piégeux. Sur la distance longue, le 20km, Greg termine à une honorable 12ème place pas loin du top 5 mais tout de même à une demi-heure du premier. Sur le 10km, beau podium des frères Thierry et Frédéric Fagiano.

 

Greg Athénosy : 12ème/39 en 2h 08min 41sec (sur le 20km).

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Marathon de Paris – Moulinet – Montauroux

Trail de Moulinet 

 

 

21 kilomètres pour une épreuve assez corsée malgré la répartition assez astucieuse de la difficulté dans la première moitié de la course. Pour apprivoiser ce tracé de fin tacticien il fallait un maître traileur. Croyez-le ou non mais Stéphane Giordanengo vient de remporter en moins d’un mois une seconde course ! Et Peillon par la même occasion ! Les superlatifs manquent pour qualifier les performances actuelles de Stéphane. Nous en sommes bluffés et nous le remercions d’afficher si haut les couleurs du club. Steph’ est d’ailleurs en train de renégocier son contrat et ses primes de victoire avec fermeté face aux dirigeants du club.

 

Contrairement au trail du Férion, la tâche fut beaucoup plus ardue comme nous l’explique notre champion :

Frédéric Garrandes du Team Garmin Scientec Nutrition est parti d’entré comme un boulet de canon, j’ai essayé de suivre mais j’ai rapidement dû le laisser filer tout seul, il grimpait beaucoup trop fort pour moi. Du coup, parti sur un rythme élevé, je me suis retrouvé tout seul 2ème, suivi par Guillaume Besnard à quelques encablures. J’ai régulièrement pris des écarts avec la tête, au début c’était 20 secondes, puis 40, pour monter à 1mn05 au premier ravito. Ensuite, pendant un long moment je n’ai plus eu de contact visuel. Puis on a remonté la magnifique descente des feuilles, pour laquelle des coupes bien verticales étaient obligatoire sur la fin. J’ai pu reprendre des écarts, j’avais 55s de retard, puis 45, puis 40, puis 35. Là, je me suis dit que si cet écart se maintenait, voire continuait à se réduire, j’avais toutes les chances de revenir sur lui dans la descente finale. Ensuite, à nouveau plus de contact pendant 1 km. Un peu avant le sommet, un pic avant la baisse de Peira Cava, j’ai eu une hésitation de parcours mais j’ai finalement apperçu une rubalise au loin. De la butte suivante, la trace était visible super loin, plus personne devant… Cela ne me semblait pas possible qu’il ait pu prendre autant d’avance en si peu de temps (je voyais au moins à 3 mn devant moi je pense), j’ai commencé à me demander si il ne s’était pas trompé là où j’ai hésité. Au ravito suivant, à la baisse de Peira Cava, on m’a dit que j’étais 1er, ce qui a confirmé mes soupçons. Il ne restait alors qu’une petite montée annoncée à 1 % (soit disant !), un plat, puis la longue descente finale sur Moulinet (5 km). Je l’ai faite à bloc, j’arrive donc 1er. J’ai 5mn49 d’avance sur Guillaume Besnard, et je bats le record établi l’an dernier par l’ancien cycliste pro Fabrice Gougot de 5mn26.
Content d’avoir gagné, mais j’aurais bien aimé voir si je l’aurais repris sans erreur de parcours de sa part
…”

Et de 2 quand même bravo.

 

Pas si loin derrière, 22 minutes plus tard, l’OVNI Hans Spies franchissait la ligne d’arrivée. Au ralenti depuis près de 2 ans, Hans est en train d’effectuer un des retours les plus suprenants qu’il nous ait été donné de voir sur la côte d’azur ces dernières années. Hans termine aujourd’hui 10ème devant le spécialiste Laurent Antoniucci et avec près de dix minutes d’avance sur Fabrice Klabalzan. Si les erreurs de parcours ont chamboulé un peu la hiérarchie, Hans lui n’a pas tremblé pour s’offrir ce superbe accessit.

 

Ca y est nous pouvons l’affirmer, Mario Bulgheroni, le Vétéran 3 le plus affuté de la Côte d’Azur vient d’officialiser sa venue à Peillon, grâce au charme envoutant de Philippe.

La semaine dernière, Super Mario avait soufflé tout le monde par sa performance antiboise. Cette semaine, les cuisses étaient légèrement plus lourdes au moment de gravir la montée des feuilles mortes que Stéphane et Hans ont tant appréciée. Mario finit avec 5 minutes de plus que l’an dernier sur le même tracé. On ne peut pas être phénoménal à chaque fois…

 

Les deux belles blondes de Courir à Peillon (veuillez relever qu’au club il y a relativement peu de brunes…) à savoir Patricia Maout et Sophie Juncker ont montré, à tous les autres coureurs restés tranquillement dans leur canapé ce dimanche, que faire un trail pendant 3 voire 4h ne les effrayait pas. Pour Sophie, la mission était de confirmer ses bonnes performances actuelles sur longue distance. Son chrono du jour reste honnête étant donné que Sophie n’est pas habituée, lorsqu’elle travaille son foncier, de le faire dans des côtes à près 20% ! C’est justement ce problème qui a empêché Patricia Maout de se risquer à trop forcer aujourd’hui. Avec un temps en deça de ses chronos habituels, on observe que le dénivellé a fait du dégât. Mais la blessure est si vite arrivée sur ce genre de parcours piégeux que l’on peut saluer la prudence “patricienne”.

 

 

Stéphane Giordanengo : Vainqueur en 2h 08min 24sec (record épreuve)

Hans Spies : 10ème en 2h 30min 47sec

Mario Bulgheroni : 22ème en 2h 45min 25sec

Sophie Juncker : 51ème en 3h 16min 10sec

Patricia Maout : 87ème en 4h 14min 01sec

 

106 arrivants.

 

 

 

 

Marathon de Paris

 

 

 

Avec son affluence record le marathon de Paris est évidemment la plus grande épreuve de la course à pied française et l’une des plus grandes manifestations sportives du monde.

 

Pour affronter le mythe, Peillon avait dépêché deux coureurs aux profils marathonniens totalement différents.

 

Tout d’abord, “l’habitué” Robert Sai n’avait pas d’angoisse particulière au moment du départ si ce n’est de réussir à associer plaisir et performance sur les grandes artères de la capitale. Après un super semi en 1h25, Robbie a hélas commencé à céder du terrain à partir du 25ème kilomètre sur son objectif initial de 2h50. Avec l’apparition de la chaleur, la donne changeait catégoriquement et les coureurs entraient alors dans une seconde épreuve, consistant à résister au mieux à la fatigue et à une possible déshydratation, tant redoutée par le coach. Le chrono de Robert n’a pas donc pas répondu à toutes ses attentes car il n’améliore pas son record et laisse en paix le record du club détenu par notre tennisman convalescent Arnaud Folco.

 

Pour participer à cette grande fête nationale, Christophe Blachon s’est lui aussi aligné au départ des 42,195km. Pour notre Espoir en revanche, ce marathon restait une inconnue totale. D’une part car Paris était le premier de Christophe et d’autre part car Chris ne s’était absolument pas préparé pour l’évènement mis à part la seule sortie longue qu’il a réalisée il y a 3 semaines. Comme pour Robert sa course s’est scindée en deux moments. Celui de la joie intense de voler sur le bitume parisien accompagné par les acclamations des spectateurs jusqu’au 25ème km et celle de la terrible souffrance qu’il l’a ensuite porté jusqu’à l’arrivée. Pour l’anecdote, Christophe avait l’impression au 35ème kilomètre que ses jambes étaient broyés et que son coeur dansait dans son corps. Effrayé par ces sensations; il s’est même permis de passer un coup de fil à quelques personnes dont sa maman, infirmière, pour demander des conseils tant son état empirait. Mais Christophe est sûrement l’un des plus gros mental du club. Malgré la douleur, il est reparti et a vaincu.

 

 

Robert Sai : 679ème en 2h 58min 28sec

Christophe Blachon : 3248ème en 3h 22min 34sec (record personnel)

 

Près de 40 000 participants !

 

 

 

 

Foulées du Lac

 

 

La grande fête azuréenne du week-end se tenait non loin du village de Montauroux près du lac de St-Cassien. Avec plus de 300 concurrents au départ, l’Entente du Pays de Fayence a réussi son pari. Un parcours assez indescriptible semblable à un cross long de 13km, ponctué par différents revêtements au sol (terre, boue, sable, béton, bitume), rendant la course assez nerveuse.

 

Deux éléments moteurs ont égayé cette belle journée : la présence massive du Spiridon Côte d’Azur et celle de Gilles Rondoni qui a livré l’une des plus belles envolées lyriques de sa carrière de commentateur. La course enfants a également redonné le sourire à beaucoup en ces temps de crise planétaire surtout lorsque les parents n’arrivaient pas à suivre leur bambins plein de vie à chacune de leurs foulées.

 

Pour la course individuelle, seul Franck était au départ, même si le nom de Marc Taraud a été cité. Il termine heureux de sa course car il n’était pas très rassuré à la fin des Collines Niçoises pensant connaître un petit coup de mou. Si le chrono est bon, la place est quant à elle moyenne preuve que la concurrence a été rude.

Belle victoire d’Omar Lafdili qui a gagné grâce à une “énergie spirituelle” selon son propre aveu lui permettant de doubler 3 athlètes sur les deux derniers kilomètres.

 

Franck Saffioti : 23ème sur 292 en 53min12sec

 

 

 

Enfin, Marc Taraud, Laurent Valvassori et Freddy Chabrière ont participé à un relais des plus éprouvants : les 6h de Blausasc VTT organisée par OxyBike de Cyril Pagès. Ils sont arrivés entiers…

 

 

Le club félicite enfin deux coureurs qui nous sont proches : Rémi Fantino qui a réalisé 2h46 à Paris, un record prometteur pour un athlète encore jeune, et, Cyril Cesaroni ayant fait 2h55 à Rotterdam mais sur 41kms seulement suite à une erreur de parcours à l’embranchement du 35ème km. Reste à savoir si les 3h auraient pu tomber.

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Les Collines Niçoises – ASOA – Lyon Urban trail

Ronde des Collines Niçoises

 

 

 

Rendez-vous incontournable du printemps, la course du Spiridon Côte d’azur a encore crée l’exploit en réunissant plus de 1200 personnes, coureurs ou marcheurs, au départ de son unique organisation de la saison.

Avec une ambiance de folie, un parcours qui mériterait l’appellation de “Monta-cala” (que Peillon détient précisons-le), une organisation aux petits soins et le repas offert, tout le monde a été forcément réjoui en ce jour ensoleillé.

2 énigmes persistent néanmoins à l’issue de l’épreuve. Pourquoi, la quantité de vin ne fait-elle que diminuer d’année en année ? Et quel est le kilométrage exact de la course ? Mieux vaut peut-être garder ces mystères intacts.

Une épreuve “d’homme” de ? kms qui n’a donc pas fait le plein de coureurs peillonnais. Alors que les défections se sont accumulées au cours de la semaine, seulement 6 coureurs étaient présents à 9h45 au coup de starter. Cependant les supporters étaient là avec la Tribu Payot presqu’au complet pour de magnifiques photos, le couple présidentiel pour des encouragements et Carine et les enfants pour la bronzette (faut pas se mentir…).

Enfin pas totalement car Luca Millereau a remporté dans sa catégorie “la course enfants” organisée pendant l’épreuve. Luca mérite ainsi tous nos applaudissements et montre à ses aînés que ce n’est pas si difficile de gagner des courses quand on a du talent. 

 

***

 

Rodolphe Lodetti, la résurrection

Roro ou “jambe de bois” était, on peut le dire, au fond du gouffre depuis le début d’année, gêné par des blessures systématiques l’empêchant de participer à une compétition en pleine possession de ses moyens. Pourtant, depuis un mois, Rodolphe va mieux et cela lui a permis de suivre avec nostalgie un programme d’entraînement que Philippe lui avait préparé pour la Ronde des collines 2010. 

Aujourd’hui le miracle a eu lieu. Parti sur le même rythme que l’an dernier, Roro n’a jamais eu de coup de pompe et a été à l’aise autant dans les longues descentes que dans les montées abruptes. Rivalisant sur l’ensemble de l’épreuve avec le sympathique Claude Regnier, il s’est même permis de taper la discut’ avec ce dernier. Il finit ainsi avec plus d’une minute d’avance sur l’édition 2010 et sur un sprint magistral. Bravo Roro. 

 

Julien Waltzer, la confirmation

Julien passait ce dimanche une épreuve de bizutage car c’est la première fois qu’il se rendait sur le tracé de St-Isidore. En prenant des informations à droite à gauche, Juju s’était fait une bonne idée du tracé mais il n’imaginait pas l’extrême débauche d’énergie que nécessite cette course, avec son absence de portions plates et le fait de doubler des files de marcheurs à travers les vignes.

Mais Julien sait s’adapter et même merveilleusement. Avec un départ plein de prudence, il a enclenché la seconde pour se débarasser d’un petit groupe qui entravait sa progression. Toujours très constant dans les relances, il a tout de même piocher pour conserver la 16ème place se faisant distancer par Laurent Frayssinet sur la fin. Une belle première en tout cas qui prouve que Julien est un coureur tout à fait polyvalent.

 

Franck Saffioti, la surestimation

Contrairement à ses habitudes, Franck avait un peu pavané cette semaine quant à une possible bonne performance ce dimanche… Et bien il a été sévèrement puni de cette arrogance. Un très bon départ dans les marches plein de vivacité n’aura pas suffi à sauver l’affaire.

Dès la montée du château de Crémat, Franck ne retrouvait pas les sensations connues les deux années précédentes. Résistant le plus possible dans le premier passage de vignes, Franck a ensuite complètement craqué dans la descente où les jambes ne répondaient plus. Martial Derbanne, dont la spécialité n’est pas la descente, a d’ailleurs déposé Francky, bloqué à 13-14km/h. Isolé sur le final, Franck a géré les 2 derniers kilomètres tout en repensant à ses prévisions foireuses. Il termine même avec une minute de plus au compteur que l’an dernier.

 

Jérémy Payot, l’hésitation

Revenu cramoisi par le soleil de son match de rugby auquel il assista hier à Mayol, Jeremy a même hésité avant de se présenter au départ de cette Ronde. Il faut dire qu’à La Roquette il y a 15 jours, Jerem’ s’est fait une petite élongation qui ne le poussait pas à choisir ce dimanche un parcours aussi exigeant.

Mais courageux, il se trouvait bien là. 2ème espoir pas loin de Franck, Jeremy a fait une course totalement différente de son rival. En effet, considéré comme un diesel, sa marque de fabrique consiste en un départ tranquille et une remontée fantastique. Aujourd’hui, on peut dire que la mise en route s’est faite désirée puisque Jerem n’a senti ses jambes frétiller qu’à partir du 6ème. Ensuite “Let’s go” comme on dit : une vingtaine de coureurs ont été avalé par l’ogre Jeremy, mais c’était déja trop tard, la course n’allait plus tarder à s’achever.

 

Hans Spies, la progression

Un terrible athlète dissimulé derrière une barbe drue est en train de faire peur à la concurrence. Hans est bien le talent tant attendu par le club. Sans s’entraîner beaucoup, il progresse à pas de géant par la pratique retrouvée de la compétition.

Avec un parcours lui correspondant parfaitement, Hans a ce dimanche fait parler sa puissance pour relancer systématiquement l’allure. Cette ronde a aussi été très bon entraînement en vue du Semi de Nice et d’un objectif autour des 1h35. En fin d’épreuve, il a même peaufiné sa vitesse en revenant vaillament sur…

 

Arno Champalle, la désertion

Déserteur des séances d’entraînement de la semaine ! L’année passée, Arno avait réussi à surfer sur la vague de son talent pour briller dans les courses sans faire beaucoup de kilomètres. Mais cette année, le Dieu de la course à pied est venu lui porter un avertissement.

Débutant la course du jour à un bon rythme, suffisant pour accompagner Jeremy, Arno voulait surtout savoir s’il avait digéré son marathon barcelonais. Jusqu’à la mi-course pas vraiment de problèmes puisqu’il évoluait sur ses bases de l’an dernier mais après les choses se sont un peu gâtées. Un léger manque de foncier sûrement. Arno a finalement tout connu aux Collines : L’erreur de parcours restée célèbre en 2009, la bonne forme en 2010 et une petite défaillance pour 2011.

 

***

 

Fait de course important, François Holzerny a abandonné laissant le champ libre à William Struyven, vainqueur avec un boulevard d’avance. Derrière très belles courses d’Hervé Duval et de Max Maccio qui devraient désormais poser beaucoup problèmes à notre Marc Taraud national sur les prochaines compétitions.

Chez les féminines, superbe victoire de Céline Bousrez qui confirme sa progression même si sa dauphine, Delphine Pelletier, était légèrement blessée aujourd’hui.

 

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Résultats : sur le site du Spiridon CA

 

Rodolphe Lodetti : 10ème en 1h 14min 03sec

Julien Waltzer : 16ème en 1h 15min 50sec

Franck Saffioti : 26ème en 1h 18min 18sec

Jeremy Payot : 32ème en 1h 19min 09sec

Hans Spies : 65ème en  1h 25min 35sec

Arno Champalle : 66ème en 1h 25min 46sec

 

1210 arrivants : quelle leçon !

 

 

 

 

Cross de l’ASOA / Urban Trail de Lyon

 

 

 

“Disputée dans les bois de Super-Antibes, la 18ème édition du cross de L’Asoa a réuni près de 220 coureurs derrière la ligne de départ (…) Soleil radieux, parcours accidenté et parsemé de plaques de boue, conséquence des récentes intempéries, tout était réuni pour accoucher d’une superbe empoignade” (P. F. pour Nice-Matin

 

Sans prétendre disputer la première place à Marco Albertario, David Demarty a pourtant effectué la première boucle du parcours aux côtés des leaders grâce à ses jambes de feu dont la fréquence ultra-rapide pourrait constituer une nouvelle source de production énergétique. S’il ne s’est pas écroulé sur la seconde partie de l’épreuve, David a pourtant dû laisser passer des concurrents pour ne pas exploser en vol.

 

Mario Bulgheroni, néo-V3 ! (rendez-vous compte comme il paraît jeune) a été inscrit par Philippe sous les couleurs de Peillon. Si l’on considère que les temps de l’ASOA correspondent à peu près à ceux d’un 10km, on peut observer que Mario ‘le soixantenaire’ pourra rivaliser avec les 40 minutes sur ses prochaines sorties FFA. Le championnat de France vétéran est en vue.

 

Le duel des sages, une fois n’est pas coutûme a vu s’opposer un Philippe Cordier très régulier en ce moment malgré un départ rapide aujourd’hui et un Jean-Robert Frey un peu en manque de jus à cause des stigmates marathonniens. Le coach a ainsi fait parler sa puissance pour distancer J-R et montrer qui était le patron sur l’asphyxiant parcours antibois.

 

David Demarty : 10ème en 37min 05sec

Mario Bulgheroni : 19ème en 40min 12sec

Philippe Cordier : 58ème en 50min 04sec

Jean-Robert Frey : 61ème en 50min 33sec

 

 

 

 

Stéphane Giordanengo était lui dans la cité des Gones pour l’un des trails urbains les plus célèbres de France. Aligné sur le 23km, la distance intermédiaire, Steph-Steph a failli crée un grandissime exploit en approchant de très près le podium.

Après une belle bagarre pour revenir, il termine à une encourageante 6ème place tout en ayant montré le maillot dans cette course ayant attiré près de 4000 partants sur l’ensemble des 3 courses.

 

A Lyon, il y avait aussi Sophie sur le 23 km. Malgré ses lacunes actuelles dans les descentes d’escaliers, elle termine 350ème scratch et 10ème senior féminine ! Avec un super final, dans lequel elle repasse de la 408ème place avant le dernier passage à croix rousse à la 350ème, elle a pu faire valoir son entraînement sur le long.

 

Stéphane Giordanengo : 6ème en 1h 54min 19sec

Sophie Juncker : 350ème en 2h 38min 33sec

1404 participants.

 

 

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Saint-Jeannet – Antibes

Les Foulées des Baous

 

 

L’an dernier, nous avions fêté lors de cette course le retour du beau temps dans la région. Cette année en revanche, le climat n’était pas à la fête. Le baou de Saint-Jeannet, magnifique éperon rocheux, était couvert de brume et pouvait ainsi faire figure de décor à un film d’épouvante.

Certains coureurs n’ont donc pas répondu présent (malgré leur pré-inscription) par peur de la pluie, faisant par conséquent chuter le nombre final de participants. Heureusement, pour soutenir l’association “Ensemble avec Benoît”, la vague orange spiridonnienne a déferlé sur les sentiers de La Gaude. Le Stade Laurentin était aussi dignement représenté mais Peillon n’était pas en reste avec 7 coureurs au départ.

 

7 mercenaires, ou samouraïs comme vous voulez, et pourtant 6 classés. En effet, Jean-Marc Taraud plein d’ambitions en ce début d’année a abandonné au terme du premier tiers de l’épreuve. A croire que l’abandon est devenue une spécialité familiale, car malgré le talent des Taraud, Marc, le fils prodige, avait lui aussi jeté l’éponge sur le 10km de Cannes. Jean-Marc tenait cependant à assurer sa légitime défense en évoquant des crampes insoutenables derrières les cuisses. Insoutenables, c’est cela oui…

 

Ainsi, le petit duel des vétérans concocté par Philippe Cordier a tourné court. Philippe, perdant son principal adversaire et constatant l’absence de Jean-Robert n’allait être mis en difficulté que par le seul et l’unique Marc Waltzer.

Commençons par Philippe : celui-ci a réalisé une course sage après quelques semaines d’arrêt de compétition. Le coach a tourné sur des bases inférieures au 10km de Cannes, ce qui est normal vu le dénivellé du jour, mais montrant tout de même qu’il préfère le plat aux côtes assassines (comme la fameuse de Gorbio).

Marc a lui achevé sa course sans trop de fatigue physique et psychique mais l’explication à cela est un peu moins reluisante. Avec une moyenne légèrement supérieure à 10km/h, l’ancienne gloire internationnale du 06 n’a finit que deux minutes devant un certain Gillou Appourchaux, star médiatique du net mais surtout néo-V4. Marc a en fait lancé un concept, celui de la compétition-footing. Comme Arno Champalle l’an dernier, el prezidente se sert des courses départementales pour effectuer ses meilleurs entraînements.

 

Plus haut dans la hiérarchie, petite déception pour les jeunes car ils avaient prévu de courir avec Jeremy, qui hélas manquait à l’appel au moment du départ. Qu’à cela ne tienne, Christophe Blachon avait décidé de faire parler la poudre aujourd’hui. En passant les deux premiers kilomètres en 6min10 (ça descendait on vous rassure), Christophe pensait avoir accroché le bon wagon. Hélas, avec assez peu d’entraînement cette semaine et une cure de BigMac entamée depuis un mois, Chris ne partait pas dans des conditions physiques optimales. Auteur d’un départ encore plus fou, David Demarty n’a pas eu froid aux yeux seulement 3 semaines après sa brillante prestation au marathon de Barcelone. Mais pour lui aussi, la course fut longue.

Christophe a ainsi laissé partir les deux nouvelles “pépites” de la course à pied azuréenne : Florian Saupagna et Julien Gueydon, bien qu’il soit conscient que son potentiel lui permettra dans peu de temps de courir à leurs côtés. Il a ensuite serré les dents pour rester aux côtés des coureurs de Peillon.

David, à l’instar de sa course de Grasse qui avait suivi le marathon Nice-Cannes, était donc en pleine reprise et a vu logiquement ses adversaires fondre sur lui. Même si le parcours pouvait lui convenir aujourd’hui, il a été obligé de marcher quelques pas dans la dernière montée du château, perdant une petite dizaine de places sur l’ensemble de l’épreuve. 

 

Irrésistible, tel a été Julien Waltzer sur les sentiers de Saint-Jeannet. Parti comme à son habitude assez prudemment, Julien a donné la leçon à tous ceux qui s’étaient grillé au départ de l’épreuve. Après avoir stagné au kilomètre 5, Juju a creusé l’écart sur ses poursuivants sans même prendre la peine d’accélérer. Son entrée dans le stade a été plus stressante, puisqu’Annick lui a signalé le retour improbable de Christophe revenu malgré sa souffrance. Appeuré par le sprint dévasteur du jeune espoir, Julien a un peu sprinté pour assuré son accessit, tranquille…

 

Franck Saffioti était lui aux premières loges pour contempler la foulée régulière de Julien et la course en yoyo de Christophe. Franck a bien fait sa course mais a montré ses limites quand Juju a accéléré au 8ème km et quand son coéquipier espoir a lancé l’assault. Au départ de la course, le pensionnaire du Spiridon s’était plaint de maux de ventre qui ne l’ont pas incité à suivre le rythme de ses prédecesseurs sur le final autour du stade. Dommage d’autant que les jambes étaient là aujourd’hui. Cela reste en tout cas une bonne préparation pour la course préférée de Franck, la Ronde des Collines Niçoises qui aura lieu la semaine prochaine.

 

 

Résultats :

 

Julien Waltzer : 14ème en 39min 24sec 

Christophe Blachon : 16ème en 39min 35sec, 1er espoir !

Franck Saffioti : 18ème en 39min 37sec, (2ème espoir)

David Demarty : 23ème en 40min 40sec (3ème V1)

Philippe Cordier : 175ème en 53min 05sec

Marc Waltzer : 264ème en 59min 07sec

 

339 arrivants.

Classements complets sur le site du Spiridon CA ou celui de Chronosports ou sur Gillou.biz (+ photos) ou sur le site de la course…

 

 

 

Les Boucles du Rotary et Trail d’Hermès

 

 

Seul Jean-Robert Frey était présent sur les routes du bord de mer antibois. Après l’enchaînement des grosses distances, J-R a retrouvé une distance qui lui convient mieux. Réussissant à afficher une moyenne de 13km/h, Jean-Robert pourra nourrir de nouvelles ambitions sur les prochains 10km. Il termine aussi dans la première partie de tableau, ça faisait longtemps !

 

Jean-Robert Frey : 84ème sur 170 en 44min 48sec

 

Du côté de Fréjus, les regrettées Foulées d’Hermès ont laissé place au Trail d’Hermès dont le parcours est tracé tout autour du mont Vinaigre à 10km de la ville. Cette délocalisation n’a pas empêché Greg Athénosy et la petite famille de faire le déplacement.

Petite originalité, un trail pour les jeunes de 2500m était prévu. Luca A., future star peillonnaise à n’en pas douter, a effectué sa première véritable course de côte et ne s’en est pas mal sorti du tout.

Chez les adultes, le Papa Greg Athénosy a repris la compétition sur une épreuve assez exigeante bien que le rapport dénivellation/km n’atteigne pas les références de La Peïra et de la Nartuby. Une belle course et une place dans le top 15 pour Greg sur le trail court !

Peu de partants malgré tout, un effet néfaste du prix…

 

Greg Athénosy : 15ème sur 99 en 1h 23 et des brouettes.

 

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Le Férion – Monaco – La Roquette/Var – Puget-ville

Trail du Férion

 

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Feux d’artifice ! Stéphane Giordanengo vient de remporter le trail du Férion sur le 26kms. Il signe la première victoire du club en compétition après de nombreuses “deuxième place”. Le début d’une longue série très certainement. Il établit également le premier record de l’épreuve qu’il a remportée ce jour. Pour Stéphane : “Hip hip …”

 

Le récit du champion, un véritable apperçu pour ceux qui voudront le faire l’an prochain :

Je suis parti à une allure assez “cool”, à 160 pulsations/mn. Je me suis tout de suite retrouvé devant, avec dans ma foulée celui qui a finit 2ème de la course. Après une piste, on a effectué une petite descente, puis on a commencé la première ascension, environ 2 km. Mon poursuivant était juste derrière moi, mais à environ 500m du sommet il a commencé à faire le yoyo. Au sommet, il y avait le premier ravito. Je ne m’y suis pas arrêté, je sais pas ce que le 2ème a fait, mais juste après je ne l’ai plu entendu. On a pris le travers vers la Baisse de Marsan, je ne l’avais jamais vu aussi détrempé ! A Marsan, la première vraie descente a commencé (jusqu’au plan de Linéa en bas de Coaraze). Je l’ai fait à bonne allure, en essayant de faire gaffe à mes pieds pour pas me faire d’ampoules précocément. Au passage de la baisse de Buse, comme prévu la team de Peillon, Em-Ti en tête, était au RDV, avec Dooble Di. Je n’ai pas vu qui était les 2 autres, j’étais concentré sur les pierres pour pas tomber, mais il m’a semblé reconnaitre la voix de Freddy. J’en ai eu confirmation après, et le 4ème était Rodolphe le photographe du jour. Jusqu’à la Baisse de la Croix c’est du plat, après seulement 26 mn de course j’en ai profité pour prendre un gel. Après, on enchaîne sur une descente hyper technique. Comme je la connais comme ma poche, je l’ai faite à fonds pour prendre de l’avance où c’est le plus “facile” (l’avantage du terrain !). Arrivé à la remontée sur Coaraze (qui doit passer bien plus facilement à pieds pendant un trail qu’avec un vélo sur le dos pendant un raid), je me suis retourné, il n’y avait personne en visuel. Au ravito de Coaraze je me suis arrêté prendre 2 bouts de barres céréales (ravito mal placé d’ailleurs, qui imposé de faire un aller-retour), puis j’ai continué l’ascension, la partie la moins agréable de la course, une montée sur route dans un rytme et une foulée trés différents du reste. Après la Chapelle Bleue, de nouveau un sentier, jusqu’au col St Michel, avec quelques passages un peu raides mais jamais trés longs. A cet endroit j’ai de nouveau pu prendre des écarts, j’avais au moins 3 mn d’avance. Dans ma tête ça me semblait trop simple comparé aux courses de d’habitude. Dans la descente du col jusqu’à l’Engarvin, la visibilité allait bien plus loin, j’avais au moins 5 mn. Encore un gel pour pas manquer de carburant.
Arrivé à l’Engarvin, un très menaçant berger allemand m’a bien fait flippé, mais en criant il est parti (cela n’a pas été le cas pour tout le monde, il a choppé plusieurs coureurs, dont un assez profondément apparemment !). Après le passage du pont (en bas de Planfaé), la dernière grosse difficulté : la montée jusqu’à la Baisse de Marsan. A ce moment, je me suis dit que de bien connaitre le parcours était un sacré avantage, pour ceux qui le découvrent cette partie doit être trés difficile à gérer mentalement avec quelques bon murs à gravir.
Après avoir bénéficié d’une ouverture du circuit par 2 moutons, sur environ 1 km, j’ai fini l’ascension en solo. De là, retour à l’arrivée par les parties empruntées au départ.
L’arrivée passée, je suis tout de suite allé me changer, j’ai appris ensuite que j’avais plus de 8 mn d’avance sur le 2ème, Josselin Flores. La 3eme place revient à J-M Deletang.

 

 

Hans Spies dit “l’espion” a été encore plus brave en s’affrontant aux 39kms. Avec assez peu de partants il parvient à accrocher une place d’honneur. Preuve qu’avec le long, Hans se trouve bien plus à son aise. La reprise de l’entraînement en compétition participe en outre de son évolution depuis son retour à Gorbio.

 

Victoire d’Olivier Vancassel devant d’autres spécialistes.

 

Résultats

Stéphane Giordanengo : vainqueur du 26kms en 2h38min57sec

Hans Spies : 14ème sur 47 du 39kms, en 4h38min32sec

 

 

 

 

Riviera classic et 10km de Monaco

 

 

Un rendez-vous et deux épreuves au programme.

 

Sur le 10km, David Laroche a apprécié la course d’équipe réalisée avec sa compagne et ce, même si le tracé monégasque ponctué de tunnels et de fréquentes montées ne lui a guère plu, tout comme l’absence regrettée d’une foule en délire (telle celle de Barcelone).

Le plus marrant dans tout ça est qu’Angélique a bien failli se rapprocher du record de David. Attention, tout peut changer très vite si on ne surveille pas ses arrières. Belle course en tout cas.

 

Sur la Riviera classic, une nouvelle épreuve du calendrier, Peillon avait engagé 2 femmes et 2 hommes (car nous aimons les choses bien faites, symétriques).

Chez les dames, Sophie Juncker a fait preuve de coeur en revenant à la compétition seulement 15 jours après son marathon espagnol. Elle réalise en plus de ça, un chrono tout à fait honnête compte tenu de la denivellation.

Patricia Maout a quant à elle cherché à faire son retour sur longue distance avec le plus de précaution. Sans trop forcer, elle a ainsi dépassé les 10km/h de moyenne pour son plus grand plaisir. Il reste désormais à “travailler” pour espérer revenir sur les talons de Sophie mais c’est un bon début.

Chez les garçons, que Philippe Cordier surveille de près, Sébastien Huault a encore été parfait. Le coach lui avait donné comme consignes nettes et précises de faire les 14 premiers kilomètres de l’épreuve à l’allure marathon puis de passer à allure semi sur le dernier 10km. Mission pleinement réussie qui laisse augurer un bon semi de Nice.

A seulement deux minutes derrière, Florent Laudani participait à l’épreuve avec le plaisir non dissimulé de commencer la course sur le sol italien. Excité par cette dimension patriotique, Florent avait comme objectif de suivre Séb, son annonceur de rythme. Mais pour la deuxième fois en un mois, Flo a encore craqué pour laisser filer le rat de laboratoire! La séparation est proche…

 

Résultats du 10km

Angélique Duchemin : 279ème en 50min50sec

David Laroche : 282ème en 50min 52sec

573 arrivants.

 

Résultats du 23,5km

Sébastien Huault : 76ème en 1h41min33sec

Florent Laudani : 86ème en 1h43min34sec

Sophie Juncker : 254ème en 1h57min35sec

Patricia Maout : 474ème en 2h11min13sec

817 arrivants.

 

 

 

La Roquette-sur-Var

 

 

Ca a saigné ce matin sur les routes de la Roquette. Ni Julien Waltzer, Christophe Blachon et Jeremy Payot n’avaient prévu de venir jouter en bord de Siagne deux jours auparavant. Mais ce dimanche, ils décidèrent pourtant de s’y retrouver.

Le duel allait assez rapidement se transformer en course d’équipe. Christophe un poil au dessus de ses partenaires est pourtant parti le moins vite. Il faut dire que dans quinze jours il sera au départ du marathon de Paris, pas le moment de se blesser. Sa vitesse et sa puissance lui ont néanmoins permis de doubler ses amis sur le final.

Julien et Jeremy peuvent être satisfaits de leur course puisqu’ils terminent proche de Chris et de William Pellacani, bon coureur antibois, mais surtout car ils ont mené le peloton de tête (surtout Jerem’ qui avait dû boire du RedBull) pendant les cinq premiers kilomètres. Un peu courts sur la fin, ils ont vu le podium leur échapper à cause notamment de la petite délégation mandolocienne, dont un très en forme Benjamin Broglio qui ne s’entrâine pourtant plus beaucoup.

 

Une course de jeunes me direz-vous et bien oui! Car se sont ensuite étalonnés : Jean-Marc Taraud qui enchaîne les compétitions en ce moment, Jean-Robert Frey qui réenchaîne après le marathon et Marc Waltzer qui se déchaine contre le bitume. Le plus grand mérite leur revient même si Jean-Marc est plus particulièrement en train de bousculer la hiérarchie départementale. Il faut poursuivre sur cette voie.

 

Sinon, victoire sans souci pour William Struyven qui réalise le doublé.

 

Résultats

Christophe Blachon : 8ème en 54min29sec

Julien Waltzer : 10ème en 54min50sec

Jeremy Payot : 11ème en 54min59sec

Jean-Marc Taraud : 33ème en 1h10min32sec

Jean-Robert Frey : 38ème en 1h12min55sec

Marc Waltzer : 57ème en 1h21min44sec

72 participants.

 

 

 

 

Trail de Puget-ville

 

 

Seul dans le Var, Franck Saffioti a défendu les couleurs du club en finissant 14ème de la course nature de 13km. Parti assez tranquillement, Franck avait l’avantage de se rappeler du tracé. Cela ne l’a pas empêché d’effectuer deux chutes dont une qui a valu l’envolée des lunettes. Quelques minutes plus tard les lacets se défaisaient, et voilà encore trente secondes de perdues ! Mais toutes ces petites pauses malvenues auront au moins permis de reprendre du souffle dans une épreuve tout de même assez corsée.

Victoire de Julien di Cioccio devant son partenaire François Mourgues.

 

Résultat

Franck Saffioti : 14ème sur 179 en 1h08min02sec